Du RIEU
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Armes : D'argent à trois fasces ondées
d'azur, au chef du même chargé de trois fleurs de lys d'or. Ces armes parlantes ne sont
attestées dans la descendance de Baptiste du Rieu, seigneur de Saint-Salvadou, qu'à la fin du XVIe siècle. Elles sont postérieures
à la première scission de la famille, car les seigneurs de Madron
et de Brie, issus de la branche aînée, portaient : De gueules à trois fasces
ondées d'argent.
La famille du Rieu ou del
Rieu, en latin de Rivo, est originaire du château de Calmont-de-Plancatge où son existence est attestée depuis le XIIe
siècle. En 1184, Etienne du Rieu fit don au monastère de Bonnecombe
d'une créance qu'il avait sur le fief et la pagésie
d'un vignoble à Bogaunes, près de Marcillac ; Déodat
et Pierre du Rieu interviennent comme témoins dans plusieurs chartes de la même
abbaye des années 1210 et 1211. Bernard du Rieu – de Rivo
– était
notaire public du château de Calmont ; il instrumentait entre 1259 et 1280 1. Autre
Bernard du Rieu consentit une reconnaissance féodale à Jean, comte d'Armagnac
et de Rodez, en 1323 (A.D. T&G. A 72).
Fort prolifique, cette famille, dont la filiation
suivie n'est établie qu'à partir de Pierre du Rieu vivant vers 1300, s'est
scindée en plusieurs branches et celles-ci en de multiples rameaux. Elle s'est
d'abord divisée en deux branches principales à la fin du XIVe siècle. La première
(I) est issue du mariage de Jean du Rieu avec Béatrix de Belcastel dont la descendance,
un moment en possession de la seigneurie de Belpech, était représentée, au XVIIIe
siècle, par les seigneurs de Madron et de Brie, en
Languedoc. La seconde (II), qui a pour auteur Raymond du Rieu, frère puîné de
Jean, s'est ramifiée au XVe siècle, donnant d'une part les seigneurs de Saint-Salvadou qui fondirent dans la maison de Solages de Tholet à la fin du XVIe siècle, et d'autre part les
seigneurs de Saint-Beauzille, en Albigeois. Ces
derniers ont à leur tour formé successivement plusieurs rameaux fixés en Bas Rouergue,
Albigeois, Quercy, Agenais, Hurepoix et Lorraine. Ce patronyme se trouve
souvent orthographié « Durieu » dans les actes des
XVIIe et XVIIIe siècles. Cf. H. Dupont, "Documents inédits du XIIIe siècle
sur la seigneurie de Landorre", in Revue du Rouergue, N° 119 (1976), p. 217-238.
I -
Pierre du RIEU. Peut-être frère de Bernard du Rieu qui hommage en 1323, il vivait vers
1300 avec Ayglène, sa femme ; on leur connaît au
moins deux fils :
II - Déodat,
qui suit.
II - Pierre
du RIEU. Il fut père de Barthélemi et de Brenguier du Rieu, dont on ignore la destinée, et sans
doute de Bernard du RIEU, damoiseau, qui est dit « cousin germain » de Brenguier du Rieu, prieur de Sermur (fils de Déodat, cf. infra), lorsque, en 1386, il
représente celui-ci dans un accord avec l'abbé de Bonnecombe
(A.D. T&G. G 675).
II -
Déodat du RIEU. Il vivait au début du XIVe siècle. Noble Guillaume Petri, damoiseau de Réquista, était
son parent (La famille de Pierre – Petri – , d'ancienne chevalerie, avait
des possessions à Calmont-de-Plancatge et en plusieurs
autres lieux Barrau, Doc., III, 127). En 1303,
Guillaume Petri, damoiseau de Calmont, fait reconnaissance
à l'évêque de Rodez pour tout ce qu'il a dans les villages de la Gayrardie et de la Guilabertie, paroisse
de Camboulazet (A.D Av. G 950) ; c'est peut-être le même qui, en 1330, consent
une reconnaissance de dettes pour achat de draps d'or (ibid. G 964). Le 2 juillet 1339,
Déodat Petri, damoiseau, fils de feu
Déodat Petri, de La Bastide-des-Fonts,
rend hommage à l'évêque de Rodez ibid. G 946). Déodat, « attendu les bons services qu'il a
reçu de lui, » lui fait don, en 1340 par-devant Me Hugues Merle, notaire de
Rodez, de 25 livres tournois sur une créance de P. Brenguier,
seigneur du Bosc (A.D. Av. G 965). Par acte du 24 juin 1347, Déodat prit à bail
les droits que Gaillard et Jourdain de Valette, frères, percevaient dans la
gruerie de Causseviel, près de Caylus. En 1381, dans
un procès entre l'évêque de Rodez et le seigneur d'Arpajon, il est cité par un
témoin âgé de 60 ans, lequel déclare qu'il y a 40 ans et plus, « il fut conduit
en état d'arrestation à Najac et ensuite à Villefranche où il trouva feu noble
Déodat du Rieu » (A.D. Av. G 950).
x avec Jausionne de
FARAMOND, de
Salmiech. D'où :
IV - Déodat du RIEU. Seigneur de Caumont. Il fit
son testament le 8 janvier 1383, dans lequel il exprime sa volonté d'être
inhumé auprès de ses père et mère dans le cimetière de Bonnecombe,
fait un legs de 1 200 livres à sa femme, institue héritier Pierre du Rieu, son fils,
et lui substitue successivement Raymond, Thomas et Gabriel du Rieu, ses neveux,
enfants de Raymond du Rieu, son frère, enfin nomme Hugues d'Arpajon, l'un de
ses exécuteurs testamentaires.
x avec Almaïs de LA ROUQUETTE. Dont :
V - Pierre du RIEU. Seigneur de La Roquette.Héritier de son père en 1383.marié avec Hélène de
SAINT-SALVADOU.
IV- Raymond du RIEU, qui suit.
IV - Brenguier du
RIEU.
Prieur de Sermur. Titulaire du prieuré de Sermur, dépendant de l'abbaye de
Moissac, il se fit représenter en 1386 par son cousin germain, noble Bernard du
Rieu, damoiseau, dans un accord avec Pierre, abbé de Bonnecombe,
sur diverses rentes assises sur les lieux de Cantalobe
et la Tannerie, dans la paroisse de Camboulas, qui
lui appartenaient (A.D. T&G. G 675). A la même époque, Guibert de Calmont,
prieur de Saint-Sauveur, et noble Brenguier de
Calmont, seigneur de Briols et coseigneur du
Pont-de-Camarès, lui consentirent une reconnaissance de dettes, ainsi qu'à son
frère Raymond, par-devant Me Pierre Barrati, notaire
de Calmont-de-Plancatge (A.D. Av. E 874).
IV- Barthélemi du RIEU.
IV-
Guillaume du RIEU.
….IV - Cécile du RIEU, vivant à Mirandol
en 1383.
….IV - Maralde du RIEU.
….IV - Jausionne du RIEU.
….IV - Guillaumette du RIEU.
III -
Raymond du RIEU. Frère de Brenguier, prieur de Sermur (A.D.
Av. E 874), et substitué aux enfants de Déodat en 1383, il accorda, l'année
suivante, quelques bienfaits à l'abbaye de Nonenque.
On ignore le nom de son épouse qui lui donna quatre fils.
x avec N.... D'où :
….IV- Jean du RIEU, auteur de la branche aîné
(I), qui suit.
….IV- Raymond du RIEU, auteur de la branche cadette
(II), qui suivra.
….IV-
Thomas du RIEU, cité dans le testament de son oncle Déodat en 1383.
….IV-
Gabriel du RIEU, cité dans le testament de son oncle Déodat en 1383.
Branche I
IV
- Jean du RIEU. x Béatrix de BELCASTEL. D'où :
V - Pierre,
qui suit.
V - Miracle
du RIEU, x vers 1430 avec Olivier de VERDUN, damoiseau. Viguier royal de Najac,
il fut commis, les 25 et 26 avril 1445, pour exécuter les lettres royaux
datées de Toulouse, le 9 mars 1444 an. st. obtenues par l'évêque de Rodez
contre les syndics et autres habitants de Coussergues (A.D. Av. G 586).
V -
Pierre du RIEU. Qualifié de damoiseau, il est témoin, le 12 janvier 1422, à l'acte de
la vente de la seigneurie de Saint-Salvadou consentie
par Pierre de Fontanes à Baptiste du Rieu (A.D. Av. G 919). En 1459, il
résidait à Najac (A.D. T&G. A 122), où il fit son testament, le 24 mars
1469, dans lequel il nomme sa femme et ses enfants.
x avec Astruge de
GRIÈRE. D'où
:
VI- Raymond du RIEU. Héritier universel de son père.
x N... Dont :
- Pons du RIEU, vivant à Najac en 1511.
VI - Jean du RIEU. Seigneur de Belpech, légataire de son père en 1469,
il était seigneur de Belpech dès 1450 et figure en 1459, avec Bernard du RIEU,
parmi les feudataires du roi habitant Verfeil (A.D. T&G. A 121 et 122). Il
est encore qualifié seigneur de Belpech dans un lauzime
consenti par Olivier de Lafon, seigneur de Féneyrols,
le 4 novembre 1469, dont il est témoin. Vers 1450, Jean du Rieu, seigneur de Belpech,
était mari de noble Comtesse de Aymar lorsqu'il consentit des reconnaissances
féodales à l'évêque de Montauban (A.D. T&G. G 29).
x (av. 1450) avec la
comtesse de AYMAR, fille de Bertrand de Aymar, bourgeois de Montauban (A.D.
T&G. 29).
xx Bertrande de La BARTHE. Elle fit son testament le 5
juin 1527, dans lequel elle cite ses enfants :
VII- Pierre du RIEU, seigneur de Belpech. Héritier universel de sa mère,
il testa en décembre 1543 marié avec Josephe
MIELLANE, il est l'auteur des du RIEU de MADRON, seigneurs de Madron et de Brie, en Languedoc, maintenus dans leur
noblesse par arrêt du Conseil d'Etat du 24 mai 1721.
VII - Guillaume du RIEU.
VII -
Fleurie du RIEU. x (av. 1527) avec Raymond de SÉRIGNAC.
VI - Marguerite du RIEU x (avant
1459) avec Guillaume LIRON, de Najac, procureur
du roi en la viguerie de Najac, en 1486.
VI - Béatrix du RIEU, veuve en
1469 de GAILLARD, d'Albi.
VI - Marguerite du RIEU, x avec Antoine DEL PECH.
VI -
Antoinette du RIEU. Citée dans le testament de son père en 1469, non mariée.
et peut -être Bernard du RIEU. Il figure avec Jean
parmi les feudataires du roi habitant Verfeil en 1459 (A.D. T&G. A 121 et
122).
Branche II
IV - Raymond du RIEU, Damoiseau du château de Calmont-de-Plancatge,
fils puîné d'autre Raymond et substitué à défaut de son père aux enfants de son
oncle Déodat du Rieu en 1383. Il mourut avant 1415.
x Hélène AZÉMAR de Mandagout, fille de Bernard
Azémar, alias Adhémar, et de
N... de GRIMOARD-SENHORET (En fait, on ignore le
nom de la femme de Bernard Azémar, fils probable de
Jean, et d'Hélène de Thorène, mais on présume qu'elle
était une Grimoard-Senhoret, famille du Pape Urbain V
possessionnée à La Roque-SainteMarguerite et Meyrueis
comme les Azémar, étant donné le prénom de leur
petit-fils, Urbain Azémar, seigneur de Mandagout en
1422, cf. Comte d'Adhémar de Panat, "Les
seigneurs de Mandagout branche inconnue des Azémar-Adhémar",
in Hommage à Jacques Fabre de Morlhon, Albi,
1978, p.17-44). D'où :
V -
Baptiste du RIEU, seigneur de Saint-Salvadou, coseigneur de Tayac. Il est qualifié de
damoiseau, fils de feu Raymond, lorsque, en 1415, par-devant Me Barutel, notaire de Rodez, il reçoit de son oncle Brenguier Azémar, chevalier, seigneur
de Thorène, Mandagout, et autres terres, demeurant à Mandagot, diocèse de Nîmes, une obligation au sujet de la
dot de sa mère en compensation de 123 livres restées dues ; le même jour,
celui-ci lui vendit les mas de Lesquignaris et de Nartos en la paroisse de Boussac (A.D. Av. E 1613, f°63). Baptiste
du Rieu possédait des terres faisant rentes au prieuré de Sermur, pour lesquelles
noble Déodat de Ginestel lui consentit une
reconnaissance féodale, le 19 mai 1424, en la place publique de Gramont (A.D.
T&G. G 676). Il acquit Saint-Salvadou de noble
Pierre de Fontanes, damoiseau, fils et cohéritier de Bernard Raymond de
Fontanes, habitant le château de Fanjeaux, en la sénéchaussée de Toulouse et
diocèse de Mirepoix. Aux termes de l'acte de vente reçu par Me Jean Guibbert, notaire de Toulouse et passé au château de
Fanjeaux, au presbytère, le 12 janvier 1422, en présence, entre autres témoins,
de noble Pierre du Rieu, damoiseau, Pierre de Fontanes lui aliénait « le lieu de Saint-Salvadou, avec ses tours, maisons, casatures,
édifices, casals, murs, patus,
étangs, pesquiers, fossés, bois, prés, pradals, moulins, jardins, ortals,
bories, mas, capmas, terroirs, terres cultes et incultes,
et autres possessions quelconques et avec ses droits et appartenances, tous les
cens, usages, péages et pensions annuelles et perpétuelles ou à temps en blés,cire, gélines ou devoirs, [...], tous les lausimes,
arrière-accaptes, juridictions hautes, moyennes et
basses et autres, tous les droits, créances, actions, revenus et émoluments
annuels et autres choses que le vendeur tient et possède, tant en hommes qu'en
choses, dans ledit lieu de Saint-Salvadou, dans le
lieu de Marmont et dans leurs paroisses, juridictions et leurs appartenances,
ou ailleurs dans lesdits diocèses et sénéchaussées, pour le prix de 1 500 écus ... » A.D. Av. G 919). C'est à
Saint-Salvadou qu'il dut fixer sa résidence, car,
vers 1430, il passa contrat avec Guillaume Garric,
maçon de Magrin, et Jean Forestier, de Flavin, pour
la construction d'une maison en ce lieu, laquelle devait être adossée à une
tour déjà existante, avec mâchicoulis et addition de deux autres tours (A.D. Av. E 1527). Peu après son achat, le 1er
novembre 1424, au couvent des Frères mineurs de Villefranche, il fit hommage et
reconnaissance à l'évêque de Rodez pour le tiers du lieu ou villa de Marmont
tenu en fief indivis avec les autres coseigneurs dudit lieu, avec toute
juridiction haute moyenne et basse (A.D. Av. G 919 et G 954). A Rodez, en la maison épiscopale,
le 27 octobre 1446, il renouvelait son hommage à l'évêque et reconnaissait
tenir de lui en fief franc et honoré tout ce qu'il possédait dans les lieux de Morlhon, Marmont, Teulières, La
Bastide et Vabre, dont il fournit le dénombrement, le 5 juillet 1447 (ibid. G 954). Peu de temps avant,
vers 1440, il avait acquis de Jean de Solages, seigneur de Tholet,
la moitié de la seigneurie de Tayac, près de Sermur, dans le bailliage de
Cassagnes-Bégonhès (A.D. Av. E 1621). Baptiste du Rieu, seigneur de Saint-Salvador, désigné par les trois Etats
de Rouergue, avec Jehan Marc, chanoine de Rodez, et Jehan de Solatges, bourgeois de Villefranche, fut chargé, le 31
décembre 1448, par l'évêque de Carcassonne, commis par le roi Charles VII, le 2
juin 1447, d'étudier les moyens de porter remède à la misère qui accablait le
pays, de procéder en son lieu et place aux travaux nécessaires « pour la réparation du païs de Rouergue » (A.D. T&G. A 67). Il fit son testament le 5
juillet 1453 dans lequel il nomme ses quatre enfants ; il fait un legs à noble
Jean du Rieu, son second fils, institue son héritier noble Pierre du Rieu, son
fils aîné, et leur substitue successivement le fils aîné de Béatrix du Rieu,
leur soeur, « femme d'Olivier de Lescure (sic), seigneur
de Fenairols », et le fils aîné de noble Jean de Rabastens,
à condition de porter le nom et les armes de Rieu.
x 1425 avec Catherine
COLOMBIER,
fille de noble Jean Colombier. Elle vendit à Déodat de Roquelaure la justice
haute moyenne et basse de Savinhac, paroisse de
Saint-Félix, au diocèse de Narbonne, en la viguerie de Béziers, par acte passé
le 8 octobre 1438 devant Me Barutel, notaire de Rodez
(A.D. Av. E1619). D'où :
VI - Pierre du RIEU, qui suit.
VI - Jean du RIEU, auteur des seigneurs de Saint-Beauzille et de Ginestous, qui suivra.
VI - Béatrix du RIE, x (av. 1453) avec Olivier
de LAFON, seigneur de Feneyrols.
VI - Jeanne du RIEU, x Jean de RABASTENS, seigneur
d'Arnac et de Lexos (commune de Varen).
VI-
Pierre du RIEU. Seigneur de Saint-Salvadou, coseigneur de
Marmont et de Tayac. Héritier de son père, il rendit hommage à Jean d'Armagnac,
comte de Rodez, le 5
mars 1462, comme coseigneur de Tayac (A.D. T&G. A 87), et fit à l'évêque de Rodez
le dénombrement de tout ce qu'il tenait de lui en fief franc et honoré (A.D.Av.
G 658). Le
15 mars 1464 (an. st.), à Villefranche par-devant le notaire Guillaume Delpuech, noble Jean Gautier, coseigneur de Savignac et de
Cabanes, confirme les ventes qu'il lui avait faites de plusieurs revenus, le 11
février 1450 (an.st.) pour le prix de 53 écus d'or, le 2 août 1458, pour le
prix de 100 écus d'or et le 2 avril 1459 au prix de 60 écus d'or, dans les
juridictions et paroisses de Marmont, Sanvensa, Saint-Salvadou
et Morlhon, et lui vend en outre la tour, les casals, patus, jardins, ortals qu'il possède à Marmont, un étang appelé del Vernh, paroisse de Morlhon, sur le ruisseau de « Lardona
», avec ses appartenances, tous les cens, revenus, juridictions et terres qu'il
a dans la paroisse de Sanvensa (ibid. G 919). A Labastide-l'Evêque,
le 16 avril 1477, il consentit à l'évêque de Rodez une reconnaissance féodale
pour toutes ses possessions acquises de Jean de Gautier (ibid.G 162 et G 645).
Le 18 novembre 1474, par-devant Me Durand du Pui,
notaire de Villefranche, Pierre du Rieu fit son testament par lequel il fit une
fondation pour l'entretien de la chapelle de Notre-Dame en l'église de Saint-Salvadou où il désirait être inhumé auprès de son père, fit
un legs à noble Aiglène de Bar, sa femme, et institua
héritier son fils aîné, lui substituant successivement ses autres enfants mâles
et à eux, de préférence à ses filles, noble Jean du Rieu, son frère. Il vivait
encore en 1483, ainsi qu'il ressort d'une sentence arbitrale prononcée, le 9
juillet, entre lui et l'évêque de Rodez concernant leur juridiction dans les
appartenances de Marmont et de Morlhon (A.D. Av. G
164), et dut mourir après le 12 février 1491, date à laquelle il ratifie une vente
d'héritage.
x (après 1448) avec Aiglène de BAR, fille de Flotard
de Bar, chevalier, seigneur de Bar et de Combret, et de Catherine de PEYRUSSE,
dotée de 80 écus d'or. D'où :
VII - Hélène du RIEU. x Pierre RAFFIN, écuyer, seigneur
d'Auzits.
VII - Béatrix du RIEU. x (avant 1474) avec Mathieu
d'ARJAC, seigneur du Cayla.
VI-
Antoinette du RIEU. x avec Guillaume d'ENTRAYGUES, seigneur d'Entraygues.
VI- Delphine du RIEU.
VI- Catherine du RIEU.
.. VI- Alsacie
(ou Alriasse) du RIEU. Le 24 juin 1516, son
beau-frère, Imbert de Prévinquières, lui vend la métairie de La Croux, de Montjaux, au prix de 200 livres tournois,
par-devant Barthélemy de Crossilhan, notaire du
Pont-de-Camarès.
xx 11 janvier 1479, avec Marguerite de
SAINT-AMANS,
fille de Georges, coseigneur de Saint-Amans (Barthélemy de Saint-Amans,
moine, fut procureur du prieur de Saint-Antonin en 1329 A.D. T&G. G 875). Hugues de Saint-Amans était
chanoine de Rodez vers 1350 (A.D. Av. E 969) et D. de Saint-Amans figure
parmi habitants de la vicomté de Creyssels qui
rendirent hommage au comte d'Armagnac en 1348-1351 (A.D. T&G. A74). En 1445, Raymond de
Saint-Amans payait le cens du moulin de la Peuchènerie,
en la paroisse des Mazières,au sieur de Toupignon. Elle était veuve et dame de Saint-Salvadou lorsque, dans les années 1490, par devant Me Besombes, notaire de Rodez, elle passa un compromis avec
Garin Viguier, du Bourg de Rodez, en vertu duquel noble Gui de Mostuéjouls,
seigneur dudit lieu, et noble Marquès de Mandagot, seigneur de Montjaux, devaient terminer leurs
différends au sujet du mas de Volpilhac vendu par le
père du sieur Viguier à Pierre du Rieu (A.D. Av. E 1645). Elle fournit le dénombrement
de ses biens relevant du comté de Rodez en 1503 (A.D. T&G. A 98) et vivait encore en 1511, suivant
un acte dans lequel elle est qualifiée de tutrice de son fils François (A.D. Av. G 658). D'où :
VI - François, qui suit.
VI- Gaugette du RIEU.
VI-
Catherine du RIEU. x le 3 février 1499, par contrat passé devant Durand Robert,
notaire, Imbert de PRÉVINQUIÈRES, coseigneur de Montjaux et de Candas. Fils de Jean de Prévinquières, seigneur de Varès,
et d'Eléonore de MONTJAUX, coseigneuresse de
Montjaux, il engagea la terre et les revenus de Monjaux
à Catherine du Rieu, par acte du 4 mars 1519 passé par-devant Me Pierre
Sabatier, et le 24 juin de la même année, vendit la métairie de La Croux à sa belle-sœur, Alriasse du Rieu (R. Guibal, "Les
Prévinquières et leurs alliances", in Revue du Rouergue, N°21(1990), p. 48-49). Catherine du Rieu, femme
d'Imbert, testa à Montjaux, le 19 mai 1524, instituant pour héritier son fils
Jean de Prévinquières.
VII -
François du RIEU. Seigneur de Saint-Salvadou et coseigneur de
Marmont. Encore sous la tutelle de sa mère en 1511, il hérita de la seigneurie
de Saint-Salvadou et de Marmont. Il possédait aussi
divers fiefs dans la région de Calmontde-Plancatge,
car, par-devant Me Déodat Dumas, notaire de Manhac,
Antoine Blanc, prêtre, habitant du château vieux de Calmont, consentit en son
nom un lauzime en 1529 (A.D. Av. E 1480). Il mourut avant 1537, date à
laquelle le fondé de pouvoir de sa veuve, dame de Saint-Sauveur (St-Salvadou),
consentit devant le même notaire un lauzime au sujet
d'immeubles situés au mas de la Combe, paroisse de Camboulazet (ibid. E 1482) Il semble avoir eu pour frère
(légitime ou naturel ?) ce François du Rieu, alias de Saint-Salvadou,
pourvu d'un canonicat en l'église de Rodez en 1513 (A.D. Av. G 181), qui testa devant Me Louis Ardalhionis, notaire de Rodez (ibid. E 829), mourut en mai 1528 et dont
le corps fut autopsié le 11 dudit mois à la requête de Charles d'Arjac, "du seigneur de Saint-Salvadou,
parent de Charles", et autres amis (ibid. E 1857).
x Françoise
d'ARJAC,
du Cayla. Probablement soeur de Charles d'Arjac, seigneur du Cayla, elle survécut plusieurs années à
François du Rieu et c'est en qualité de tutrice de son fils, Bertrand du Rieu,
seigneur de Saint-Salvadou, qu'elle passe, en 1545,
un acte d'investiture de propriétés situées à Sainte-Juliette, par-devant Me
Guillaume Moysset, notaire de Rodez (A.D. Av. E 1958). D'où :
VIII- Bertrand, qui suit.
VIII - Delphine du RIEU. x le 6 février 1546, avec Jean
d'AGENS, seigneur de Loupiac, de Calcomier,
coseigneur d'Arnac.
VIII - (?) François du RIEU, prêtre. Noble François du
Rieu qui prit possession, en 1537, de la cure de Mordagne,
près de Saint-Antonin et dont le prieuré dépendait du chapitre de cette ville,
pourrait être fils de François, seigneur de Saint-Salvadou,
et de Françoise d'Arjac. L'investiture lui fut
donnée, en effet, par le vicaire général de Rodez et Bertrand d'Arjac,
alias du Chaylar (A.D. T&G. G 931). C'est le même François du
Rieu, qui était chanoine de Saint-Antonin et prieur de Caylus en 1553 (ibid. G 945), puis prieur de Servanac (Tarn-et-Garonne) lorsqu'il fut massacré par les
Huguenots en 1572 (ibid.
G 940).
VIII
- Bertrand du RIEU. Seigneur de Saint-Salvadou et coseigneur de
Marmont. En 1561, il bailla à Antoine Lagarrigue la moitié de l'étang del Vernh, paroisse de Marmont (A.D. Av. 3E 5558). La place de Salesses, confisquée aux héritiers de Jean Deygua, calviniste, condamné en 1561 pour pillerie
d'églises et massacré lors de la réédition du château de Graves en 1562, fut
décrétée, dès 1563, à son profit (Valady, Châteaux, II, 291). Il mourut avant 1573, car, le 26 août de ladite année,
François Deygua, fils de Jean, racheta Salesses à sa veuve, Lucrèce de Taurines, et à son fils
Guillaume du Rieu.
x Lucrèce
de TAURINES.
D'où :
IX - Guillaume, qui suit.
IX - Anne du RIEU, dame de
Saint-Salvadou et de Marmont. Dernière de sa maison
après la mort de son frère Guillaume, elle en recueillit le patrimoine qu'elle
apporta dans la famille de son mari. x avec Antoine de SOLAGES, fils puîné de
François, baron de Tholet, de Miramont, de Castelnau-Peyralès, de Ceyrac, etc., et de Françoise de MONTBOISSIER.
IX -
Guillaume du RIEU. Seigneur de Saint-Salvadou, et baron de
Marmont. C'est en ces qualités qu'il figure dans l'acte par lequel son
procureur, Jean Castelbou, consent en son nom un lauzime
en 1574 (A.D.
Av. E 1765).
Il mourut sans postérité en 1599.
Branche des seigneurs de Saint-Beauzille
et de Ginestous
VI - Jean du RIEU. Seigneur de Saint-Beauzille. Fils puîné de Baptiste du Rieu et de
Jeanne Colombier, il était seigneur de SaintBeauzille
en Albigeois.
x par contrat du 2 juillet 1462,
Sybille
de SELGUES,
fille de noble Barthélemy de Selgues et de Dona de TOURLONG,
habitant à Najac. Le contrat fut reçu par Me Gineste, notaire de Najac ;
Sybille de Selgues était assistée de noble Jean de La
Sarrette, son beau-père, et de noble Guiral de Selgues, son oncle paternel. D'où :
VII- Antoine
du RIEU.
Seigneur de Saint-Beauzille et de Ginestous. Bachelier
en lois et bourgeois de Najac, il fournit le dénombrement de ses biens en
Rouergue en 1503 (A.D. T&G. A 98) et, en 1523, il prit à ferme les revenus du prieuré de
Najac, dépendant de Saint-Antonin (A.D. T&G; G 925). Il mourut avant le 20 juin
1527.
x c. 31 mai 1501, avec Marguerite de VERNEUIL (VERNOLH), fille de Martial de
Verneuil, seigneur de Peyrac, en Quercy, et de Pompignan, en Languedoc
(Tarn-et-Garonne), et de Jeanne de RICARD de GENOUILLAC (née du mariage
contracté, le 29 juin 1445, par Jean de RICARD de GENOUILLAC, coseigneur de
Gourdon, seigneur de Genouillac, Reilhac, St-Projet, etc., avec Jeanne de
RASSIOLS, dame de Vaillac et du Chaylar). Elle était
veuve lorsque, le 20 juin 1527, elle et son fils aîné Jean, bachelier en lois,
donnent à Antoine du Rieu, son autre fils, en considération de son prochain mariage,
tout ce qui pouvait lui appartenir à Najac des biens provenant de la succession
de Sybille de Selgues. D'où :
VIII - Jean du RIEU, qui suit, auteur de la Branche de Villefranche (A).
….. VIII - Antoine du RIEU, auteur de la Branche de Najac, seigneurs de la Lantairie, du Cros et de La Barthe, etc
(B).
….. VIII - Jean du
RIEU,
sieur de Carrendier, auteur des seigneurs de Carrendier, à St-Beauzille (C).
….. VIII - Guillaume du RIEU. Prêtre, prieur de Saint-Remise, vivant en 1551.
….. VIII - Pons du
RIEU. Il vivait en 1534.
….. VIII - Jeanne du
RIEU. x (av. 1534), avec Guillaume GRIMAL, bourgeois de Saint-Antonin. Il fut
2e consul de Saint-Antonin en 1522.
….. VIII - Bourguine du RIEU. Elle
vivait le 8 mars 1529.
A Branche de Villefranche, seigneurs de
Lieucamps, Caymar, Calcomier, Marmont, La Massipie
VIII
- Jean du RIEU. Seigneur de Saint-Beauzille et de
Ginestous. Bachelier ès lois en 1527, puis docteur ès droits et avocat, il fut
investi de la charge de 2e consul de Villefranche en 1532. Il est dit alors Mr Me Jean de Rivo, docteur et avocat. Moyennant la finance de 2
000 écus, il acquit en 1537 l'un des douze offices de conseiller du roi au
présidial de Rouergue créés par le roi (Cabrol, Annales, I, 609-610). C'est en cette
qualité qu'il est présent, le 18 mars 1550, à l'acte d'accord entre le
prieur-mage et les chanoines de Saint-Antonin relatif à la sécularisation de
leur chapitre (A.D. T&G. G 885). Le 11 janvier 1553, il fut témoin au contrat du
mariage d'Anne de Guirard avec Durand de Pomairols, conseiller rapporteur audit siège, devenu son
beau-frère. Le 4 janvier 1554 an. st., il fut signataire d'une attestation
selon laquelle Jean d'Ambez, conseiller, était
reconnu être un bon catholique (Cabrol, Annales, I, 645). Il fit son testament le 3 juin 1566 dans lequel
il nomme onze enfants nés de ses deux mariages.
x 1530, avec Anne de CABANEL de LA BARTHE. Veuve de noble Antoine
Colom, seigneur de Bleysses, et mère d'un fils
unique, Pierre Colom, seigneur de Bleysses, qui décéda
sans postérité en 1543, à l'âge de 24 ans, et dont une partie de la succession
lui échut, elle apporta à son second mari la plus grande partie de la métairie
du Pech et son repaire (commune de Saint-Rémy) provenant des Colom. Par son
testament du 26 mai 1546, reçu par Me Lobinhes, notaire
de Villefranche, elle institua héritier son mari Jean du Rieu, et fonda une chapellenie
dotée sur ses biens fonciers et « d'une sienne robe de satin violet pour faire
une chappe et aussi un calice d'argent du poids d'un marc pour le service de la
chapelle ». D'où :
IX - François du RIEU, juge-mage, qui suit.
….. IX - Jean du RIEU. Prieur de Cointz
en 1564.
….. IX -
Antoinette du RIEU x 19 septembre 1548, Paul MARRET, licencié ès droits et avocat. Mort avant 1575, il
fut 1er consul de Villefranche en 1555.
….. IX - Flore (ou Fleurie) du RIEU
(†1603). Veuve, elle mourut à Villefranche et fut inhumée le 19 mars 1603. x
avec Jean de TAURAN, conseiller du roi en la sénéchaussée de Rouergue.
….. IX - Françoise du
RIEU. x ca
1550 avec Guillaume BOLCIER, bourgeois de Millau. Tous deux étaient décédés en
1595, ayant eu au moins trois fils, Jean, Jacques et Pierre Bolcier,
ou Boulcier, qui s'établirent à Villefranche où ils
firent souche. (D’où postérité : BOULCIER ⇒ CAVALERIE ⇒ OBSCUR ⇒ RISPAL⇒ CARDONNEL).
IX - Antoinette du RIEU. x avec Jean CAMBEFORT, conseiller du roi en la sénéchaussée
de Rouergue.
xx (1556), Marquèse de GUIRARD, fille de Jean de Guirard, seigneur de Lapanouse-deSévérac,
docteur ès droits et juge de Millau, et de Louise de MONTCALM de Saint-Véran. D'où
:
IX - Jean du RIEU. Capitaine. Qualifié de «
capitaine de la ville » lors de la naissance de son fils Guillaume, en 1575,
puis « maistre de camp d'un régiment de pied pour le
service du roi », en 1586 (A.D. Av. 3E 2984), enfin capitaine à Cahors en
1614. Il fut témoin en 1595 au contrat de mariage de son neveu Jacques Bolcier (ibid. 3E 2990).
x Antoinette de SOLAGES, fille d'Antoine de Solages,
docteur ès droits, avocat à la cour du sénéchal de Rouergue, 1er consul de
Villefranche en 1534, 1547 et 1560, et d'Antoinette DARDENNE. D'où, entre
autres enfants :
IX - Guillaume du RIEU (1578-1608). Baptisé
le 5 août 1575 (p. Guillaume de Solages, conseiller ; m. Antoinette Durieu, veuve de Paul Marret,
avocat), il fit ses études au collège des Jésuites de Rodez, puis au collège
des Jésuites de Cahors. Il mourut des suites d'une longue maladie dans la
maison de son oncle François du Rieu, conseiller, le lundi 11 février 1608 et
fut inhumé le lendemain.
IX - Fleur du RIEU (†1614). Elle fut inhumée le 30
septembre 1614, jour de la fête de saint Jérôme. x avec Jean ROBERT, conseiller
du roi en la sénéchaussée de Rouergue.
xx (ca 1610), avec Raymond de CAHUZAC, conseiller du roi en la sénéchaussée
de Rouergue, veuf d'Anne de Bonal.
IX - François du RIEU. Conseiller du roi en la sénéchaussée de Rouergue. Docteur
ès droits. Porté sur le cadastre de 1518, gache du
Puech (f°137), il fit l’acquisition, le 19 mai 1570, de deux maisons contiguës
en la gache du Gua, sises
rue de Grabde (rue du Sénéchal), entre les actuelles
rues Pierre Polier et Guillaume de Garrigues, allivrées
respectivement 6 et 15 livres, et ayant appartenu à Annet
Ferrandier, juge-mage (ibid., Gua, f°73). Il fut parrain en 1578 de
son neveu François, fils de François, juge-mage. Il mourut avant 1627.
x avec Catherine de GINESTE, fille de François de
Gineste, avocat du roi en la sénéchaussée de Rouergue, et d’Hélène de
TOPIGNION. Elle était veuve de François du Rieu, conseiller, quand, en 1634,
elle fut marraine de Jean du Rieu de Tarrou, fils de
Pierre, juge-mage, et lorsqu’elle fut inscrite au cadastre de 1518, gache du Gua, comme propriétaire
d’une maison héritée de Françoise de La Roche. Cette importante maison, dont
elle fit dès lors sa résidence, appartenant en 1518 à Guilhem Roqua (de La
Roche), licencié, puis à son fils Aymeric, docteur ès droits, père de Françoise
allivrée 70 livres, mais dont elle obtint d’être déchargée de 30 livres, le 25
février 1638, était située rue Droite (rue de la République), confrontant au
nord la maison de Jean Dintilhac, notaire, au sud l’actuelle rue de la Lampe et
à l’est la rue Pierre Polier (Cadastre de 1518, Gua, f°27). De cette succession lui venait également une
boutique ayant appartenu à Aymeric de la Roche, sise sous la maison de Vincent Delpuech, gache de la Fontaine,
faisant le coin des rues de la République et de la Visitation (ibid.). D'où :
X - Guillaume du RIEU. Mort
jeune, inhumé le 6 avril 1606 dans l'église Notre-Dame, « près du bénitier de
la grande entrée ».
X- Anne du RIEU. Elle hérita de sa mère la
grande maison sise rue Droite (Cadastre de 1518, Gua,
f°27). x c. 3 février 1608 (Me Rodolin, notaire de
Villefranche), avec Jean de RAYNALDY (†1668), seigneur de Marmont, Colombiès, Rulhes, etc. lieutenant particulier en la sénéchaussée de
Rouergue, fils de Pierre Raynaldy, marchand et
bourgeois de Villefranche, et de Marguerite de Garrigues. Il décéda à
Villefranche, le 14 décembre 1668, et fut inhumé en la chapelle de Saint-Eloi.
IX -
Guillaume du RIEU. Maître de camps d'un régiment d'infanterie, il était
capitaine et commandant la garnison de Villefranche lorsque, en 1592, il fut
investi des fonctions de 1er consul de la ville (Cabrol, Annales, II, 125), et au mois d'août 1597,
quand il tenta vainement, au nom du roi, de s'emparer du château de Najac (cf. F.Boutonnet,
Mém. Soc. Amis de Villefr., N°10- 1970, p. 7).
IX - Miracle du RIEU. x le 7 janvier 1570 avec Jacques
de CHAZAUX, seigneur de Mongevin, fils d'Antoine Pichon,
dit Chazaux, et de Françoise de La Rane.
IX - Agnès du RIEU. Elle fut marraine de son neveu
François en 1578.
IX - François du RIEU. Juge-mage de Rouergue. Docteur ès droits et avocat,
investi des fonctions de 1er consul de Villefranche en 1577 et en 1582, il
hérita de la métairie du Pech, qu'il agrandit considérablement, et habitait
fréquemment ce manoir. Il était syndic du pays de Rouergue lorsqu'il fut député
du tiers état de la province aux Etats généraux tenus à Blois en 1576. Il succéda
en 1587 à Jean de Colonges dans la charge de
juge-mage de Rouergue et fut nommé en même temps président du présidial : E.
Cabrol rapporte que, « le vendredy 14 août [...], estant arrivé en sa métairie del
Pech prez le lieu de St Remésy
(St-Rémy), les consuls de la présente ville luy
allèrent au-devant jusqu'à la croix del Vol et
l'accompagnèrent en la dicte ville jusqu'à sa maison; il lui fut fait présent
de la part de la communauté d'icelle de 6 torches ou flambeaux de cire et 6
boettes de dragées » (Annales de Villefranche, II, 92). Chef des royalistes en 1594,
pendant la guerre de la Ligue (Ibid., II, 135-137), il exerça ses charges jusqu'à son décès, testa le
15 avril 1595 et était mort avant 1600 (Il est témoin au contrat de mariage de
son neveu Jacques Bolcier, en 1595 A.D. Av. 3E 2990).
x 1561 avec Françoise de CAMPMAS, fille de Jean Campmas,
notaire de Villefranche et 3e consul en 1569. D'où :
X-1 - Jean du RIEU, seigneur de Lieucamp, président au présidial de Rouergue. Docteur ès
droits, il succéda à son père en 1595 comme président présidial en la
sénéchaussée et siège présidial de Rouergue (Cabrol, Annales, II, 145) et c’est en cette qualité
qu’en vertu de lettres de commission donnée par le roi, le 17 octobre 1598,
qu’il promulgua à Rodez, le 1er décembre suivant, l’ordonnance relative à la
réduction des offices de notaire et sergents royaux dans le ressort de la
sénéchaussée (A.D.
T&G. A 254). En 1607, il était maître des requêtes de l'hôtel de la reine
Marguerite lorsque, en présence de Jean du Rieu, juge-mage, son frère, il reçut
les hommages des vassaux de celle-ci en la comté de Rodez (ibid. G 1015). Inscrit au cadastre
de 1518, gache du Puech, f°137, il est porté sur le
registre de la gache du Gua,
f° 192, pour l’acquisition de trois maisons contiguës sises rue Droite,
confrontant de deux côtés aux rues du Juge Mage et de Pierre Polier, allivrées respectivement 25, 24 et 25 livres, qu’il
revendit à Jean Dintilhac, notaire (C’est la maison acquise des héritiers de Jean
Dintilhac par Antoine Cardonnel vers la fin des années 1740), le 4 avril 1612, pour
acquérir le même jour, des héritiers de François de Topignon,
conseiller au parlement de Toulouse, une vaste maison et jardin « tot tenent
» (d’un
seul tenant) en la gache de la Fontaine. Située au
nord de l’enclos de l’hôpital, c’était une propriété importante, d’une
superficie d’environ 1 200 m2, allivrée 160 livres, confrontant la muraille de
la ville et donnant sur la place du « molinet », ou
du « moulin des pauvres ».
x avec Marie de CAZAUX, fille de Bernard de Cazaux
(†1611), ou Cazalis, conseiller au présidial de Rouergue, et d’Antoinette
Patras. Dont :
XI- Anne du RIEU. Elle était veuve en 1635 et vivait encore en 1662
lorsque sa nièce, Françoise de Grimard, contracta
mariage le 10 avril devant Me Murat, avec François de Pourroy,
sieur de la Boutinière, à l'occasion duquel elle lui
fit donation du moulin de Teulet (A.D. T&G. C 490).
x (ca 1619), avec Jean de CAYRON, Juge criminel de
Villefranche en 1619, fils de François de Cayron (†1617),
juge Criminel au présidial de Rouergue, et d’Antoinette de La Prune. Il succéda
à son beau-père en la charge de président au sénéchal et siège présidial de
Rouergue qu’il exerçait en 1623 et 1627), puis fut pourvu de l’office de
général en la Cour des Aides de Guyenne. Anne du Rieu lui apporta la grande
maison et jardin de la gache de la Fontaine, dont il
dit être propriétaire quand le tout fut aliéné, le 14 juin 1631, en faveur de
Guillaume Lobinhes, trésorier du roi (cadastre de 1518, gache de la Fontaine, f°158). Il était décédé depuis peu
lorsque, le 28 juin 1635, Anne du Rieu acquit du même Guillaume Lobinhes une très grande maison proche de celle de son
père, allivrée également 160 livres, donnant sur la place du Molinet et
confrontant la rue allant de la rue Droite au moulin des pauvres (ibid., f°190, en 1746, cette maison
sera acquise par les religieuses de la Visitation pour l’agrandissement de leur
enclos.). Dont
:
XII
- Marie de CAYRON, baptisée le 6 février 1620 (p. Jean Durieu,
président ; m. Marie de Cayron, soeur
du juge criminel).
XII
- Raymond de CAYRON, baptisé le 20 avril 1621 (p. Raymond Cayron
; m. Marie Cazaux, femme du président Durieu).
XI - Françoise du RIEU. x c. 6 février 1622 avec Jean-Raymond
de MONTVALLAT, seigneur d'Entraygues, fils aîné
d'Henri de Montvallat et de Paule de Vialar, dame d'Entraygues.
XI - Fleurie (ou Fleurette) du RIEU. Décédée avant 1628,
mariée avec Paul de CAMPMAS, receveur en la Comté de Rodez, fils de Guillaume Campmas, receveur des tailles en la Basse-Marche de Rouergue,
et de Françoise de Gaubert de Caminade. Il était remarié dès 1628 avec
Françoise de Morlhon, dame de Veuzac
et d'Asprières (A.D Av E 1982), n'ayant eu de son premier mariage qu'un fils Jean Campmas, mort sans postérité.
XI - Fleurette du RIEU. x 26 avril 1633, à Villefranche
(contrat passé à Entraygues), avec Géraud de GRIMARD,
d'Agen. Dont, entre autres enfants : Françoise de GRIMARD, née en 1640, mariée
à Villefranche, par contrat du 10 avril 1662 reçu par Murat, notaire, à noble
François de POURROY, sieur de la Boutinière, fils de
François et d'Anne de Beaumont d'Autichamp (d'où postérité à Villefranche).
XI - Marie du RIEU. Décédée jeune le 30 septembre 1607,
inhumée le 31.
X-2 - Jean du RIEU (†1621). Prévôt du chapitre de
Villefranche. Clerc, bachelier en droit canon, chanoine du chapitre collégial
de Villefranche, il fut élu prévôt en juin 1617 (A.D. Av. G 210). S'étant rendu à Saint-Antonin
pour y voir le siège, il fut tué par les huguenots le 21 août 1621 ; son corps
fut inhumé à Caylus et l'on célébra ses honneurs funèbres en la collégiale de
Villefranche le 23 suivant (E. Cabrol, Annales, II, 229, et Mémoire des archiprêtres et des prévosts, ms, (1730), f°14, Arch. de la
Sté des Amis de Villefranche).
3 Fleurette du RIEU. x avec Géraud de RABASTENS, docteur es droit. Il fut 1er
consul de Villefranche en 1591, 1603 et 1626, et l'auteur d'Annales manuscrites
de la ville.
xx c. 1er
septembre 1568 avec Béatrix de LA VALETTE-PARISOT, fille de Jean de La Valette,
seigneur de Parisot, Gramont, Pradines, et de Gabrielle de MURAT de LESTANG. D'où
:
XI -
Jean, qui suit.
…. XI -
François du RIEU, baptisé le 30 novembre 1578 (p. François du Rieu ; m. Agnès
du Rieu, sœur du parrain).
…. XI - Bernard du RIEU, juge royal, viguier de Najac
en 1605, auteur des seigneurs de Marmont et de La Massipie,
qui suivront.
…. XI
- Antoinette du RIEU. Baptisée le 2 janvier 1576 (p. noble Jean de Morlhon, chevalier de l'ordre du roi ; m. Antoinette de Solatges, femme de Jean du Rieu, « capitaine en la p[rse]nte ville »).
x avec Jean de COLONGES, seigneur de Laurières,
conseiller en la sénéchaussée de Rouergue.
xx (av. 1613) avec Pierre DEMETRIA, docteur ès
droits et avocat. D'où : Guillaume Demetria,
baptisé le 2 février 1613 (p. Jean du Rieu, frère d'Antoinette ; m. de Cancéris, femme de M. Rességuier).
5 - Marquise du RIEU. x avec Jean de LACOSTE, lieutenant-général au
présidial de Cahors.
X 3 - Jean du RIEU (†1640).
Juge-mage de Rouergue. Il fut reçu juge-mage en 1597 et, le 9 avril de ladite
année, prêta le serment accoutumé entre les mains des consuls de Villefranche
conformément aux privilèges de la ville (Cabrol, Annales, II,
155). En 1634, La communauté de Villefranche le députa à Bordeaux avec son fils
Pierre pour aller saluer Monseigneur de La Valette, duc d'Epernon,
gouverneur de Guyenne (ibid., II, 301), et la même année il produisit le
dénombrement de ses biens nobles (A.D. T&G. A 99). S'étant
démis en 1638 de sa charge de juge-mage en faveur de son fils Pierre, il mourut
le 18 août 1640, dans la maison où il résidait, située, gache
du Puech, sur la place Notre-Dame, face à la collégiale (Actuellement
au n°3 des Arcades Alphonse de Poitiers. Cf. A. Ancourt, Chroniques
villefranchoises, 3e série, Salingardes,
Villefranche-de-Rouergue, 1952, p.103). Il avait été l'un des fondateurs de
la confrérie des Pénitents bleus de Villefranche, le 15 mars 1609.
x c. 21 juin
1597, avec Jeanne de SAVIGNAC (†1603), fille de Jean de Savignac,
lieutenant particulier au sénéchal de Villefranche, et de Jeanne DALMAS. Elle
possédait dans la paroisse de Calcomier le domaine de
la Roche, moulins, prés, rentes, etc., qui passeront à son fils Bernard. Elle mourut
le 4 août 1603, des suites d'une maladie dont elle fut atteinte, trois jours
après l'incendie de l'hôpital de la ville survenu dans la nuit du 23 juillet
durant laquelle, son mari s'étant rendu sur le lieu du sinistre, « elle se leva
du lict et s'estant mise à
la fenestre pour regarder ce funeste évènement, elle y demeura deux grandes
heures au serain » (Cabrol, Annales, II, 174-175). D'où :
XI - Bernard du
RIEU.
Seigneur de Calcomier. Conseiller du roi en la
sénéchaussée de Rouergue. Il produisit le dénombrement de ses biens nobles, le
3 février 1668 (A.D. T&G. C 454).
x Anne
de POMAIROLS (†1685),
fille de Pierre de Pomairols, seigneur de Gramond et
de La Pèze, receveur dans la Basse-Marche de Rouergue, et de Marie PATRAS. Elle
fut enterrée dans la collégiale de Villefranche, le 18 avril 1685. Dont :
XII Pierre du RIEU (1628-1712). Né le 19 mars
1628, baptisé le 25 (p. Pierre de Pomairols ; m. Louyse de Tarrou, femme du juge
mage de Villefranche), il résidait à Calcomier.
x Marguerite de LOBINHES (1643-1713), fille de Jean Lobinhes, docteur ès droits, avocat au siège présidial de
Rouergue, 2e consul de Villefranche en 1642, et de Marguerite Fabry.
XII-
Jean du RIEU. Né le 13 juillet 1629 (p. Jean de Pomairols,
juge-criminel ; m. Jeanne Durieu, femme de Jean de Fraust).
XII- Marie du RIEU. x c 2 août 1647 avec Dalmas de RAYNALDY (†1661), sieur de Marmont,
seigneur de Rulhe, fils puîné de Jean Raynaldy, lieutenant particulier, et d'Anne du RIEU. Le
mariage fut célébré à Villefranche le 20 janvier 1648. Héritière de son père et
de ses frères, Marie du Rieu apporta la terre de Calcomier
dans la famille de son mari.
XII-
Marie du RIEU. Née le 1er novembre 1634, b. le 22 (p. François de Pomairols, receveur du roi ; m. Marie du Rieu). x avec Honoret
MILHET, seigneur de La Caune.
XII-
Anne (Marie) du RIEU. x 1654.avec Claude de MONLAUZEUR, sieur de Cros, paroisse
de La Fouillade. Elle teste le 10 avril 1660 chez Me Sérignol (St-Salvadou).
XII-
Jean du RIEU. Baptisé le 9 avril 1600 (p. Jean Maritan,
trésorier du domaine ; m. Béatrix de La Valette, veuve de François, juge-mage),
décédé avant 1603.
XII- Jeanne du RIEU. x c. 12 août 1612 (Me Ramondy, notaire de Villefranche), avec Jean de FRAUST, baron de
Puylagarde, fils de François de Fraust, baron de Puylagarde,
et d'Hélène de LAVAL, dame de Mouret. Il testa le 12 janvier 1662, instituant
héritier Jean, son fils aîné.
xx c. 1er avril 1604, avec Louise de TARROU, fille de Jean de Tarrou, seigneur de Creissac, et
de Charlotte de GOZON-MÉLAC. Dont :
XI - Pierre, qui suit.
. XI - Jean du RIEU. Il fit ses preuves au
prieuré de Saint-Gilles en 1619 et fut reçu chevalier de l'ordre de Saint-Jean
de Jérusalem le 4 août 1620.
XI - François du
RIEU (1612-1684).
Né le 10 août 1612, b. le 18 (p. François du Rieu, conseiller ; m. Antoinette du
Rieu, femme de Jean de Colonges, Sr de Laurière). A
la suite de son mariage, il s'établit à Villeneuve où il vivait en 1654. Il
décéda le 29 décembre 1684. x avec Françoise de BOURRAN, de Villeneuve. Le 26 mai
1683, elle consentit une obligation envers Jean de Verninac,
par devant Me Gaffard, notaire de Villeneuve (A.D. Av. 3E 14860). Dont :
….Judith du RIEU, x 10 juin 1655, avec Pierre de COSSON, écuyer,
sieur de La Case.
….Judith du RIEU, x avec Jean de COSSON, sieur du Claux (frère de Pierre).
….? François du Rieu, de Villeneuve, vivant en 1697,
fut déchargé de l'assignation à comparaître devant l'intendant de la généralité
de Montauban lors de la recherche des usurpateurs de la qualité de noble, «
parce qu'il est de noblesse connue ».
Bernard du RIEU, 1er consul de Villeneuve
en 1713, était vraisemblablement fils de ce François.
XI- Bernard du RIEU, seigneur de Caymar. Baptisé le 28 décembre 1615, capitaine au régiment
de Guyenne, 1er consul de Villefranche en 1668 et en 1674, maintenu dans sa
noblesse en 1668. Il avait fait l'acquisition ou hérité de la maison du
président de Cayron, située place de la Croix ou du
Moulin des Pauvres qui sera vendue, en 1746, par les héritiers de son fils Jean
et démolie par les Visitandines en vue de l'agrandissement de leur couvent.
x c. 8 janvier 1644, avec Jeanne de RAYNALDY
(†1699),
fille de Jean Raynaldy, lieutenant particulier en la
sénéchaussée de Rouergue, et d'Anne du RIEU. Elle mourut veuve, le 14 septembre
1699 et fut inhumée le 16. D'où :
XI1-
Jean du RIEU (1657-1710).
Seigneur de Caymar, juge-mage. Né le 16 août 1657,
syndic du pays de Rouergue en 1668, il acquit la charge de juge-mage de
Rouergue restée vacante depuis la mort, en 1682, de son oncle, Pierre du Rieu
de Tarrou, que lui vendit la belle-fille de celui-ci,
Angélique de Roux de Montalègre, par acte du 2 mars 1685.
Il en fut pourvu par lettres patentes données par le roi le 5 juillet 1685, « nonobstant qu'il luy manque deux ans deux mois et demi pour faire les trente
années qu'il devrait avoir accomplies pour exercer ledit office » (A.D. T&G. C 539, f° 31). Il en prit possession le 12 septembre
suivant et l'exerça jusqu'à son décès survenu à Toulouse, le 9 mars 1710, après
avoir testé la veille. Les Pénitents bleus de Villefranche, ses confrères, «
firent le 11 juillet dudit an dans leur chapelle un service for solennel pour
le repos de son âme, auquel assista Madame Doujat, sa
fille aynée, avec Mr Doujat,
son espoux, conseiller au parlement de Toulouse, et
autres parens du défunct » (Cabrol, Annales, II, 598).
x c. 30 juin 1686, avec Angélique de ROUX de Montalègre
(†1705), veuve de Jean du Rieu de Tarrou, fille de
Pierre de Roux, seigneur de Montalègre en la paroisse
de Lugan, près Montbazens (cf. infra). Le mariage fut célébré le 11 novembre 1687 en la
chapelle du couvent de la Visitation de Villefranche et, le 30 décembre
suivant, les deux époux réglèrent leurs dettes mutuelles, dont une partie du
prix de l'office de juge-mage dont Jean du Rieu restait débiteur envers sa femme,
par-devant Me Vital Bonnet, notaire de Villefranche. Angélique de Roux fit son
testament le 6 mai 1693 par lequel elle institua légataire universelle sa fille
aîné, et fut inhumée en la collégiale Notre-Dame, le 6 juin 1705. D'où :
XIII
- Jeanne-Marie du RIEU (1688-1738), dame du Pech et de Montalègre.
Née le 19 août 1688, elle testa le 7 novembre 1738 et mourut à Toulouse, le 7
décembre suivant. Le 11 juin 1708, elle avait été fiancée à Jean-Baptiste de La
Valette-Parisot, marquis de Cornusson, qui peu après
renonça au mariage. x 18 janvier 1710 avec Gabriel-Bonaventure DOUJAT,
conseiller au parlement de Toulouse (1709-1747), seigneur et Baron d'Empeaux, en
Comminges. Jeanne du Rieu reçut 30 000 livres de dot, dont la moitié seulement
fut versée. En 1725, le conseiller Doujat fut contraint,
pour protéger ses intérêts et ceux de son fils Joseph-François, né en 1711, de
se séparer de sa femme fortement endettée par un train de vie disproportionné à
ses ressources, puis, l'année suivante, à la suite de ses infidélités,
sollicita et obtint du roi une lettre de cachet par laquelle Jeanne du Rieu fut
assignée à résidence au couvent des Ursulines de Villefranche où elle fut
conduite le 13 mars 1727. Elle s'en évada fin septembre 1729, tenta en vain de
fléchir la volonté de son époux. Le couvent de Granade,
près de Toulouse, fut le second lieu de sa détention. Elle en sortit finalement
puisque c'est en son domicile de Toulouse qu'elle fit son testament et mourut
en 1738 (Cf.
A. Ancourt, Un
couvent du Vieux Villefranche : Les Ursulines-Ermites de Saint-Augustin, Salingardes,
Villefranche-de-Rouergue, 1950, p.59-65).
XIII
- Marguerite du RIEU (1690-1762). Née en 1690, Elle décéda, veuve de son second
mari, et fut inhumée dans le cimetière de la paroisse de Villefranche, le 13
février 1762. x 28 février 1713, en l'église Saint-Jacques de Villefranche, avec Jean de MOLINERY (1647-1725),
baron de Murols, fils puîné de Pierre de Molinery,
baron de Murols, lieutenant principal en la sénéchaussée de Rouergue, et de
Françoise de MARRAST. Veuf de Marguerite de Colit
(†1704) et héritier de la charge de son père, il succéda peu après son second
mariage à son défunt beau-père dans la charge de juge-mage de Rouergue, dont il
fut pourvu par lettres patentes du 19 novembre 1714 (A.D. T&G. C 547, f°223v°). Le 5 mai 1715, il fut
installé dans ses nouvelles fonctions qu'il exerça jusqu'à sa mort survenue le
12 avril 1725. Marguerite du Rieu lui avait donné deux fils. Marguerite se
marie en secondes noces le 9 avril 1726, en la collégiale de Villefranche avec Nicolas
de GESTARD, écuyer, habitant la présente ville depuis quelques années, « fils
de feu Messire Barthélemy de Gestard, écuyer, de la
ville de Paris, et de feue dame Anne Passard,
paroisse de St-Paul où ses père, mère et ancêtres sont inhumés ». Par acte du
10 juin 1747, les deux époux se séparèrent. Ils eurent plusieurs enfants dont
un seul survécut : Marguerite Françoise de Gestard,
mariée en premières noces avec Jacques-Léonard de Guichard d'Escle, écuyer, capitaine au régiment de dragons du
Languedoc et en secondes noces, le 25 septembre 1762, à Montpellier, avec
François Durand de Blonzac (†1789), écuyer, directeur
général des Fermes du roi au département de Rouergue-Quercy, décédé à Villefranche
le 17 janvier 1789.
-XIII Marie(-Marguerite) du
RIEU. Née en 1692, sa mère lui légua la somme de 8 000 livres. x 3 octobre
1714, à Villefranche, avec Bruno ROUCOULES, avocat, fils d'Honoré Roucoules,marchand et bourgeois de Villefranche, et d'Agnès
de Raynaldy. Il était lieutenant principal au
sénéchal et siège présidial de Rouergue en 1720 et eut de son mariage deux fils
: Bruno Roucoules, médecin, et Honoré Roucoules, lieutenant principal civil et
criminel de la sénéchaussée et siège présidial de Rouergue.
XI1- François du RIEU. Baptisé le
13 décembre 1658, vivant à Villefranche en 1668.
XI1- Pierre du RIEU.
XI1- N., religieuse.
XI1- Gabrielle du RIEU. Baptisée
le 11 avril 1653, x 15 février 1676, en la chapelle de Sainte-Ursule, avec Claude
de MALROUX, seigneur de Roumégoux, fils de Jean-Paul de Malroux.
XI1- Marion du RIEU.
XI c - Louis du RIEU, sieur del Pech.
XI d - Jean du RIEU. Né le 5 mars 1628, b.
le 8 (p. Jean du Rieu ; m. Marguerite de Colonges), légataire
de sa mère en 1630, capitaine au régiment de Candale
le 19 juin 1654. x 1649 avec Catherine TRANIER.
XI - Anne du
RIEU. Décédée en bas âge le 18 janvier 1608.
XI - Marie du
RIEU (1617-1671). Née le 25 janvier 1617, baptisée le 2 février 1617 (p. Gérauld de Rabastens). x avec François BOUFFARD (1612-1684),
conseiller du roi au sénéchal et siège
présidial de Rouergue, fils d'Antoine Bouffard, avocat
du roi et conseiller au sénéchal et siège présidial de Rouergue, et de Delphine
Gorrani.
XI - Anne du
RIEU (1620-1701). Née le 15 août 1620, baptisée le 1er mars 1621 (p. Jean de Fraust, seigneur baron de la Garde ; m. Anne de Teyssière-Marfon), Elle décéda le 14 avril 1701
et fut inhumée le lendemain dans la chapelle
Saint-Joseph des Capucins, dans le tombeau de la famille de son défunt mari.
x 3 mai 1649
avec Etienne d'ARRIBAT (1627-1689), docteur ès droit et avocat à Villefranche, fils
de Pierre d'Arribat, avocat, et d'Hélène de Colit. Il mourut le 26 avril 1689 et fut inhumé dans la
chapelle de Saint-Joseph, dans le caveau de sa famille. De son mariage avec
Anne du Rieu naquirent plusieurs enfants.
XI - Anne du
RIEU (1625-1699). Née le 15 janvier 1625, b. le 2 février (p. Jean Durieu, escolier ; m. Anne de Pomairols),
elle décéda à Sénergues le 23 septembre 1699. x avec Pierre de CONDAMINES
(†1662), conseiller du roi au sénéchal et siège présidial de Rouergue, né à
Sénergues, fils d’autre Pierre et de Jeanne de Madrières,
de la Garrigue.
XI -
Pierre du RIEU (†1682). Juge-mage de Rouergue. Docteur ès droits et avocat, 1er consul
de Villefranche en 1634, il fut reçu en1638, au parlement de Toulouse,
juge-mage et lieutenant général en la sénéchaussée de Rouergue par suite de la
démission de son père : il arriva à Villefranche le 30 juin de ladite année ;
Mr la Teule lui ayant été envoyé par les consuls à
Gaillac pour savoir de quelle manière il voulait être reçu, il le renvoya pour
leur dire qu'il ne voulait point qu'à son entrée dans la ville « on luy sortit aucune pièce de canon, ny
autres pièces de campagne, et qu'il ne souhaitoit pas
d'autres cérémonies ny honneurs que celles qui leur plairoit faire à son père. On envoya des soldats à Sanvensa
conduits par Mr Teulier, avocat, pour le saluer, et
les faucounaux tirèrent à son arrivée. Les consuls s'estant disposez pour l'aller recevoir avec leurs robes consulaires,
le trouvèrent à la porte du Pont, où après avoir esté
complimenté par le dit sieur Patras, deuxième consul, assisté des dits sieurs
Andrieu, et Barroul, ses collègues, les clefs de la
ville luy feurent
présentées, et ensuitte il fut accomagné
par ces trois consuls dans sa maison, lesquels de la part de la ditte ville luy firent présent de
confitures et de flambeaux de cire, et le traittèrent
dans la maison-de-ville, ainsy que fit de même ce
nouveau jugemage, les dits consuls après son
installation en la sénéchaussée dans la salle d'icelle, ou deux des dits
consuls assistèrent, d'où ils le conduisirent dans la maison-de-ville, où Mr
Fabry, advocat, 1er consul, avec un de ces collègues
le receut, et l'ayant harangué, le dit sieur jugemage fut installé le 1er juillet au dit an,
et presta le serment accoutumé entre les mains de ce 1er consul assisté de ses
trois autres collègues » (Cabrol, Annales, II, 322-23). En 1656, la ville le députa avec
Antoine Cavalerie, 1er consul, pour aller à Agen traiter de l'exemption du
quartier d'hiver des gens de guerre (ibid. II, 391). Légataire de sa mère le 7 mars 1630,
Pierre du Rieu avait hérité la maison de son père, située sur la place et
portée à son nom au cadastre de la gache du Puech de
1673 (A.M.
Villefranche, f°153). Il y décéda le 22 juillet 1682 ; « les consuls [de
Villefranche] lui firent faire une chapelle ardente et de fort belles honneurs
au dépens de la communauté en partie et de ses parents de l'autre » (Cabrol, Annales, II, 477), puis son corps fut
inhumé en l'ermitage de Mauriac, conformément à ses dernières volontés. Il
avait fait son testament le 20 février 1664 (A.D. Av. 3E 3074).
x c. 1er février 1632, reçu par Me Géraud Vazelles, notaire de Villefranche (Livre de raison de noble
Jean Durieu, juge-mage, fos
105-110. Pierre Boulcier, marchand, figure parmi les
témoins (Arch. d'Ardenne de Tizac) avec Catherine de
RAYNALDY,
fille de Jean Raynaldy, lieutenant particulier au sénéchal
et siège présidial de Rouergue, et d'Anne du RIEU. Elle fut la marraine de la
cloche appelée « la Tertial » du clocher de l'église collégiale
de Villefranche, fondue le 19 février 1661 et bénite le 24 février suivant (Cabrol, Annales, II, 414-415). Dont :
XII- Jean,
qui suit.
XII -
François du RIEU, chevalier de Malte. Baptisé le 4 novembre 1647, il était
capitaine de cavalerie dans le régiment de la Rabilière
lorsque, le 28 juin 1673, il fut parrain de son neveu François-Hyacinthe de Pomairols-Jalenques.
…. XII - Bernard du RIEU de TARROU, prieur de Sanvensa.
Il était prieur de Sanvensa en 1703, suivant un acte retenu par Me Alibert (Av.
3E 8720), et vivait encore en 1711, ainsi qu'en témoignent les lettres, cachetées
aux armes de sa famille, qu'il adresse à Monsieur de Villaret le 29 novembre
1709 et le 29 juin 1711 (A.D. Av. 14 J 58).
XII -
Hardouin du RIEU.
…. XII - Dalmas du RIEU. Né en 1646, vivant en 1668.
…. XII - Annet du RIEU. Vivant
en 1668.
…. XII - Marie-Anne du RIEU. Baptisée le 4 juillet
1638.
… XII - Jeanne du RIEU (†1693). En 1676, elle donne
quittance à Jean de Raynaldy, avocat (A.D. Av.
E2021). Elle fit son testament le 12 septembre 1693 et mourut peu après. x c. 9
janvier 1656, reçu par Me Delpech, notaire de Villefranche, avec Pierre de
POMAIROLS (1624-1684), Seigneur et baron de Jalenques,
fils aîné de François, baron de Jalenques, et de
Marguerite de Colonges de Laurière.
… XII - Marie du RIEU, religieuse à Nonenque.
Née en 1640.
… XII - Marion du RIEU, religieuse ursuline.
… XII Louise du RIEU, religieuse de la Visitation. Née
en 1653.
… XII - Antoinette du RIEU de TARROU. x 5 mai 1689, en
la chapelle des Pénitents noirs de Villefranche, Alexandre DUPUY, sieur de
Verdalle, fils de noble Salvy Dupuy, seigneur de
Verdalle, et de Marthe de (?), en Albigeois.
XII -
Jean du RIEU de TARROU. Avocat. Docteur ès droits et avocat, il naquit le 11
novembre 1634 et fut baptisé le 9
décembre suivant (p. Jean Durieu,
juge-mage ; m. Catherine de Gineste, veuve de François du Rieu, conseiller). Il
mourut avant son père, laissant trois filles de son mariage.
x 1662, avec Angélique de ROUX de Montalègre
(†1705), fille de Pierre de Roux, seigneur de Montalègre.
Devenue veuve, elle vendit l'office de son beau-père au cousin de son défunt mari,
Jean du Rieu, seigneur de Caymar, avec lequel elle se
remaria (cf. supra). Dont :
…. XIII - Catherine-Angélique du RIEU de TARROU. Née en
1665. x 19 août 1692, en la chapelle des Pénitents bleus de Villefranche, avec Bernardin
de MONTHEIL, seigneur de Ladinhac et de Mandilhac,
fils de Bernardin de Montheil, seigneur de Ladinhac,
et d'Anne de MONTEL, habitant au Mur-de-Barrez.
…. XIII - Catherine du RIEU de TARROU. Née en 1669.
…. XIII - Charlotte du RIEU de TARROU (1671-1730).
Religieuse ursuline. Née le 13 juillet 1671, elle entra au couvent des
Ursulines de Villefranche, le 28 octobre 1696, fut admise à la profession le 3
novembre de l'année suivante et élue prieure le 9 novembre 1723. Elle mourut le
1er janvier 1730.
Les
seigneurs de Marmont et de La Massipie
X - Bernard du RIEU. Seigneur de Marmont. Docteur
en droit et avocat, fils cadet de François du Rieu et de Béatrix de La Valette-Parisot,
il fut syndic du Bas-Rouergue et viguier de Najac, 1er consul de Villefranche
en 1607 et en 1611. Il mourut avant le 6 juin 1634, date du testament de son
beau-père dans lequel figure un legs à sa veuve Françoise Deygua
(Valady, Châteaux, II, 291). Bien que déjà décédé, il est
porté sur le compoix de la communauté de Sainte-Croix établi en 1636 pour ses
propriétés à la Massipie et au Crouzet. x 29 juin 1604, avec Françoise DEYGUA, fille de Jean Deygua, seigneur de Salesses, et
de Marguerite de CAVANHAC. D'où :
XI- Jean, qui suit.
…XI- Jean du RIEU.
…XI- Jeanne du RIEU. x avec Antoine RICHOME, bourgeois de
Rieupeyroux.
…XI- François du RIEU. Baptisé le 14 avril 1612 (p. et
m. Jean et Jeanne Durieu, frère et soeur).
…XI Pierre du RIEU. Né et baptisé le 16 janvier 1614
(p. Pierre du Rieu, fils du juge-mage ; m. Antoinette du Rieu, femme de Jean de
Colonges, Sieur de Laurière).
XI-
Jean-Jacques du RIEU. Né et baptisé le 16 janvier 1614 (p. Jean-Jacques de Colonges ; m. Marie Deygua).
XI- Anne du
RIEU. x
N...,avec sieur de Trémolières.
XI-
Antoinette du RIEU.
XI- Marie du
RIEU.
XI- Françoise
du RIEU (†1701). Décédée à Villefranche le 18 septembre 1701. x 20 juillet
1647, à Villefranche, avec Jean de VAZELLES (1625-1706), conseiller du roi au
sénéchal et siège présidial de Rouergue, fils de Me Géraud Vazelles,
notaire et procureur, et d'Anne Mathieu. Il fut investi des fonctions de 2e
consul en 1679 et de celles de 1er consul l'année suivante. Il décéda le 5
juillet 1706 et fut enterré dans l'église des Augustins de Villefranche.
XI-
Marguerite du RIEU (†1695). Décédée le 28 janvier 1695. x 16 avril 1641,
avec Jean-Jacques COLONGES, marchand de cuivre et bourgeois de Villefranche,
fils de Fulcrand Colonges,
conseiller en l'élection de Villefranche (1634), et de Jeanne GARDES. Né le 15
novembre 1609, il testa devant Me Falipou, notaire de
Villefranche, le 7 octobre 1661, faisant héritière universelle et générale Marguerite
du Rieu, à charge par elle de rendre son hérédité à Joseph-François de Colonges, leur fils aîné lorsqu'il aura 25 ans (A.D. Av. 3E
3171).
XI -
Jean du RIEU.
Sieur de La Massipie. Docteur en droit et avocat, «
syndic du pays » en 1653, viguier de Najac, 1er consul de
Villefranche en 1647, il fut maintenu dans sa noblesse par Claude Pellot en 1668.
Résidant gâche du Puech, dans une maison sise au n° 4 des actuelles Arcades Reyniès
(cadastre de 1673, Puech, f°167), il fut encore investi des fonctions de 2e
consul de Villefranche en 1688 (il est dit « le viguier, cousin de Mr le juge mage
Durieu ») et de celles de 1er consul en 1689.
x 1635, avec Suzanne de MURAT
de LESTANG de
Pomayrols (†1653). Sans postérité de son mariage, elle fit son testament au
mois de septembre 1640, lequel fut ouvert le 18 novembre 1653 (A.D. Av. 3E
2727).
xx 1654, avec Antoinette
d'IMBERT (probablement
fille de Gabriel d'Imbert, conseiller en l'élection de Villefranche, et de
Françoise d'Arribat, mariés en 1630). Dont :
XII- Jean du RIEU (1654-1740), écuyer. Baptisé
le 23 octobre 1654, il fut capitaine de cavalerie et résidait gâche du Puech,
dans la maison héritée de son père donnant sur la place Notre-Dame, lorsqu'il
fut investi des fonctions de 2e consul de Villefranche en 1718 et de 1er consul
en 1719. Il décéda subitement « dans sa maison de campagne », probablement à la
Massipie, et fut inhumé dans l'église de la paroisse
de Villefranche, le 9 août 1740. Le 21 septembre 1740 fut ouvert le testament
qu'il avait rédigé le 19 juin 1739, dans lequel, faute d'avoir eu des enfants,
il désignait sa femme héritière universelle de ses biens (A.D. Av. 3E
8770).
x avec Louise de
LENTILHAC.
Le 27 avril 1743, elle passa un accord sur la succession de son défunt mari
avec son beau-frère Pierre du Rieu, prêtre, et ses belles-sœurs demoiselles
Françoise-Jeanne et Jeanne-Françoise du Rieu (A.D. T&G. C 454).
XII - Gabriel du RIEU. Baptisé le 16
septembre 1655, mort jeune.
XII - Jean
du RIEU. Prêtre, chanoine de Villefranche, âgé de 45 ans en 1715. Il fut
assigné devant le Bureau des Finances de Montauban, avec ses soeurs (Françoise et Jeanne), pour défaut de paiement de
droits de lods, à raison de cession à Louise de Lentilhac,
veuve de son frère Jean (A.D. T&G. C 454).
XII -
Pierre du RIEU. Baptisé le 3 septembre 1669. Chanoine d'Agde, vivant en 1715.
XII -
Françoise-Jeanne du RIEU.
XII -
Jeanne-Françoise du RIEU.
B Branche de Najac seigneurs du Cros, de La Lantairie,
de La Barthe, etc.
VIII - Antoine du RIEU (†1557). Coseigneur de Najac. Second
fils d'Antoine du Rieu, seigneur de Saint-Beauzille,
et de Marguerite de Verneuil, il s'établit à Villefranche où il habitait une
maison située dans la gache du Gua,
non loin du couvent des Pères Augustins. Il exerça les fonctions de garde de la
Monnaie de Villefranche de 1536 à 1543, puis, le 8 septembre 1550, fut désigné,
par délibération des consuls et du Conseil de ville, pour remplir la charge de
maître particulier en l'atelier monétaire (Cabrol, Annales, II, 632). En 1552, à la
suite d'une plainte adressée, le 4 avril, au sénéchal de Rouergue par les
habitants de Villefranche quant à la défectuosité des pièces frappées à
l'atelier de leur ville, la Cour des Monnaies donna commission aux juges de
prendre connaissance de l'affaire. Reconnu coupable de malversations, Antoine
du Rieu fut arrêté en 1553, dirigé sur Paris où il fut incarcéré au Châtelet,
puis condamné à mort. Il obtint du roi des lettres de grâce données à
Fontainebleau en mars 1554, mais la Cour se refusa à les entériner de sorte
qu'il mourut en prison en 1557 (Cf. U. Cabrol, Histoire de l'Altelier
monétaire royal de Villefranche-de-Rouergue, Villefranche-de-Rouergue, 1913,
p. 190-205).
x c 11 juin 1527 (reçu par Me Cambefort, notaire de Najac), avec Isabeau AUDOUY, fille d'André Audouy, de Najac. D'une ancienne famille connue à Najac dès
le XIVe siècle et alliée aux Hébrard, Rabastens et d'Agens
de Loupiac, elle avait pour frère Me Antoine Audouy,
notaire, qui mourut en 1575, laissant plusieurs enfants. Le 20 janvier 1555,
elle vendit à Antoinette del Puech, femme de noble
Jean del Rieu, demeurant dans la ville de Najac, la
portion qui lui appartenait dans certains héritages qu'elle avait à partager avec
Pierre Audouy, son frère, recteur de Carrendier. Le 11 décembre 1566, elle procéda avec ses
fils, André, époux de Baltazare de Turenne, Pierre,
autre André et Jean, le jeune, au partage des biens de son défunt mari. D'où :
IX- André, qui suivra.
IX - Jean du RIEU, seigneur de La Lantairie, qui suivra.
IX -
Pierre du RIEU. Né le 12 février 1535, vivant le 11 décembre 1566, il
s'identifie probablement avec ce noble Pierre du Rieu, premier consul de Najac
en 1596, dont l'épouse, demoiselle d'HÉBRAILH, fut marraine, le 30 juillet de
cette année, de la grande cloche dite « Lo cen nuon » à l'honneur de Dieu et de saint Jean l'Evangéliste, patron
de la paroisse (cf. F. Boutonnet, Mém. Soc. Amis de Villefr., N°10 (1970), p. 5).
IX -
André du RIEU. Né le 15 août 1539, vivant le 11 décembre 1566.
IX - Jean du RIEU, le jeune, auteur des
seigneurs du Fargis. Né le 21 juillet 1541, il eut
pour parrain son frère aîné Jean. Il est présent, le 11 décembre 1566, au
partage de la succession de son père. x avec Marthe de PEILLIER. Elle vivait encore, veuve,
en 1621. D'où :
X- François, qui suit.
X - Charles, capucin en 1633.
X -
Bernarde, épouse en 1626 de Bernard ROQUIER, de
Toulouse.
X - François du RIEU. Contrôleur général des
Finances en Languedoc, en 1621, il fut pourvu de l'office de conseiller du roi,
maître ordinaire de sa Chambre des Comptes de Montpellier, le 4 septembre 1625.
x 4 juillet 1621, avec Marie MARTIN, fille de François Martin,
seigneur de Coinces, et de Marie de LAVAU. Dont, entre autres enfants :
X - Jacques du RIEU. Seigneur de la baronnie du
Lac (près de Béziers). Conseiller en la Cour des Comptes, Aides et Finances de Montpellier.
x avec N... de La FARGUE, d'où une fille unique.
X - Bernard du RIEU. Seigneur du Fargis, en Hurepoix, de Blanville,
en Beauce, et de la baronnie de Lanez, au diocèse de Mirepoix.
Né vers 1626, Conseiller secrétaire et Maître d'Hôtel ordinaire du roi, il fut
pourvu de la dignité de Conseiller d'Etat par lettres du 11 juillet 1676. Il
mourut le 19 novembre 1702.
x 1er juillet 1677 avec Claude-Madeleine
HABERT,
fille d'Henri Habert, seigneur de Montmor, Maître des
Requêtes, et d'Henriette de BUADE Frontenac. D'où :
X - Jean-Louis du RIEU. Seigneur du Fargis et comte du Mesnil, en Hurepoix. Né le 30 août 1682,
il entra dans les mousquetaires en 1698, servit dans le régiment du roi
infanterie en qualité de lieutenant puis de capitaine. Le 8 janvier 1710, il
fut pourvu de la charge de chambellan du duc d'Orléans et le roi lui donna, le
24 février 1716, la commission de capitaine lieutenant des Chevaux légers de la
reine. Sa noblesse fut certifiée par Charles d'Hozier, le 22 février 1727, et
il obtint en sa faveur, par lettres patentes données en juin 1728, l'érection
de la Comté du Mesnil-Habert, sous la dénomination du Fargis
(P. P. Simon, 1729, in-4).
X -
Guillaume du RIEU. Né le 31 janvier 1544, vivant en 1548 (peut-être décédé
avant 1566, car il n'apparaît pas dans l'accord passé entre sa mère et ses
frères sur la succession de son père).
X -
Catherine du RIEU. x c. 21 octobre 1551, avec Antoine de CORBON de GAVARRET.
et probablement
X - Béatrix du RIEU. Décédée en 1598 x c. 16
avril 1550 (Me Antoine Alboye, notaire de Najac),
avec Guillaume de BARASC, écuyer, seigneur de la Roquette en la paroisse de Puechmignon.
X- André du RIEU. Né le 8 mars 1529, il était
bachelier ès droits en 1556. x 25 juillet 1560, avec Balthazare de TURENNE d'Aynac. D'où :
X - Claude du RIEU, seigneur du Cros. Il était
présent, le 4 août 1602, aux fiançailles d'Antoine Vernhier
et d'Antoinette Catala célébrées en la chapelle du château de Najac où il
habitait. Il vivait encore en 1621.
x 20 décembre 1587, avec Magdalène d'HEBRAIL. Elle vivait encore en 1621, année où elle fut marraine
le 21 décembre à un baptême célébré en la chapelle St-Barthélemy de Najac. Sans
postérité.
X - Pierre du RIEU. Seigneur du Cros et de Courbières, en Rouergue, et de la Barthe, en Albigeois. Il
mourut avant 1639. x 20 mai 1594, avec Isabeau de GUITARD, fille d'Antoine de Guitard,
conseiller au sénéchal et siège
présidial de Rouergue, et de Marie de FORNOLS. Elle est
représentée par son frère, noble Jacques de Guitard, seigneur de Gaillac, en
Rouergue, lorsque, en 1611, tous deux font vente de censives et de la
seigneurie directe sur la métairie de Falquières à
Jean Trémolières, bourgeois de Laissac (A.D.Av.
E 1042).
Vers la même époque, Isabeau de Guitard, son mari, qualifié sieur de Courbières, et son frère Jacques transigèrent sur procès
avec François de Volonzac, sieur de Combres, au sujet de la seigneurie de Verrières (ibid. E 793). Elle était veuve de «
noble Pierre Durieu, seigneur de la Barthe en
Albigeois », lorsque, en 1639, elle fournit le dénombrement de ses biens en
Rouergue (A.D.
T&G. A 100). D'où :
XI - Jacques du RIEU, sieur de
Montmeja et de la Barthe de Lacalm, à Cestayrols. Il
doit son prénom à son oncle Jacques de Guitard. Il fut maintenu dans sa noblesse
au diocèse d'Albi par jugement souverain de M. de Bézons,
rendu le 2 août 1669.
XI - François du RIEU. Dit le Chevalier du Rieu, sieur de La Barthe,
lieutenant au régiment de Piémont le 27 novembre 1637.
XI - probablement Jean du
RIEU. Sieur de la Barthe. Habitant La Garde-Viaur lorsqu'il fut maintenu dans
sa noblesse au diocèse d'Albi, le 2 août 1669.
XI - Jean du RIEU. Sieur d'Escazendes. Habitant Campagnac lors de sa maintenue en
noblesse au diocèse d'Albi, le 2 août 1669.
XI- Balthazare du
RIEU. Elle fit héritière Jeanne de Maffre, épouse de François du Rieu, qui
suit.
x avec Charles
de MAFFRE, Seigneur de la Mothe-Cadiès, en la
juridiction d'Arnac. Vivant encore en 1667, il était fils puîné d'Antoine de
Maffre, seigneur de Selgues, de Cadiès,
coseigneur d'Arnac, et de Marguerite de Lagasquie.
XII - François du RIEU, Sieur de La Barthe et de
Lacalm. Certainement fils de l'un des précédents (peut-être Jacques ?), il fut déchargé
de l'assignation à comparaître devant l'intendant de la généralité de Montauban
lors de la recherche des usurpateurs de noblesse en 1697. Il résidait à Lacalm
lorsque lui fut adressé, le 7 septembre 1703, un avis de saisie féodale pour
défaut de dénombrement des fiefs nobles dont il jouissait dans les juridictions
de Caylus et de Najac (A.D. T&G. C 454). Dans un accord entre lui et Joseph
Paraire, passé le 2 juillet 1709 par-devant Me
Philippi, notaire de Saint-Antonin, il est qualifié « sieur de Labarthe Lacalm,
habitant en son château dud. Labarthe en Albigeois »,
et héritier de Demoiselle Jeanne de Maffre, son épouse, celle-ci héritière de Barthasare du Rieu, veuve de noble Charles de Maffre, sieur
de la Mothe-Cadiès (A.D. T&G. 5E 19 821,
f°273v°).
Il vivait encore le 20 avril 1711, suivant un acte où il est dit sieur de la
Barthe, paroisse de Don[n]azac en Albigeois, héritier
de Jeanne de Maffre (ibid. 5E 16 434).
x avec Jeanne de MAFFRE. Dont très probablement :
XIII
- Gabriel du RIEU, sieur de la Motte-Cadiès. Née vers 1682, il
habitait le château de Lacalm, paroisse de Cesteyrols
en Albigeois, lorsque, au mois de juin 1717, pardevant
maîtres Rieux et Vialar, notaires de St-Antonin, il
se fiança à Catherine de Prix (Valady, Châteaux, II, 498). Le 23 octobre 1720, par-devant Me Etienne
Cambre, notaire de Verfeil, noble Gabriel Durieu,
sieur de la Motte-Cadiès, habitant en son château de Cadiès (certainement hérité des Maffre), fait vente d'une
rente à noble Antoine Dalbusquier, sieur de Selgues, prieur de Ste-Croix, au diocèse de Cahors en Agenais
(A.D. T&G. 5E 16 439, f°6). x (?) avec Catherine de PRIX, fille d'Antoine de Prix,
sieur de Lestang, et de Françoise BECAY, de Saint-Antonin.
Les seigneurs de
La Lantayrie
IX - Jean du RIEU. Seigneur de la Lantayrie (puis sieur de Rives). Second fils d'Antoine du
Rieu et d'Isabeau d'Audouy, né le 2 décembre 1534, il
acquit, le 27 octobre 1559, de noble Jean Maffre, seigneur de Selgues, une métairie
au territoire de La Lantayrie,
en la commune de Najac. Devenu sieur de la Lantayrie,
il est l'auteur des seigneurs de ce nom, ainsi que de ceux de Sévérac, Rives,
la Capelle, Monrecour, la Roquette, Ségadènes, Maisonneuve et Maynadié,
suivant les titres que ceux-ci eurent à produire pour leurs maintenues en
noblesse, notamment par Bezons intendant de Bordeaux, le 9 mars 1699,
concernant les seigneurs de la Capelle et de Monrecour,
et par d'Hozier, au XVIIIe siècle, concernant les seigneurs de Maisonneuve et
de Maynadié (Cf. Armorial général des d'Hozier ou Registre de la
Noblesse française : Reg. V, 2e partie, p. 1029-1032). L'examen de ces divers
actes, et surtout les précisions généalogiques fournies en 1641 par Henri du
Rieu, sieur de la Roquette, à la Commission des francs fiefs et des nouveaux
acquêts (A.D.
Lot J 973),
conduit à admettre que ce Jean du Rieu épousa en premières noces Antoinette Del
Puech et en secondes noces Marie de Jas, bien que certaines généalogies portent
qu'Antoinette Del Puech était veuve en 1585, et que c'est autre Jean du Rieu,
considéré comme son fils cadet, qui se serait marié avec Marie de Jas, en 1589,
et aurait fait son testament en 1594 dans lequel, selon les titres énoncés dans
le jugement de Bezons en 1699, il nomme huit enfants qu'il aurait eu de son
mariage ! En conséquence c'est certainement Jean du Rieu, écuyer, sieur de la Lantayrie en 1559, décédé avant 1596, date du mariage de
son fils aîné Antoine, qui fit son testament le 25 août 1594 dans lequel il
nomme les huit enfants qu'il eut de ses deux mariages.
x vers 1554, avec Antoinette DEL
PUECH (Sans
doute fille de Pierre DELPUECH, bourgeois de Najac, qui fournit le dénombrement
de ses biens en 1503 A.D. T&G. A 98). Elle était déjà femme de Jean du Rieu
et demeurait à Najac lorsque, le 20 janvier 1555, Isabeau Audouy,
épouse d'Antoine du Rieu, lui vendit la portion qui lui appartenait dans
certains héritages qu'elle avait à partager avec Pierre Audouy,
son frère, recteur de Carrendier. D'où :
X- Antoine du RIEU, seigneur de la Lantayrie, qui suit.
….X- Claude du RIEU. Il est témoin, en 1596, au mariage
de son frère Antoine.
….X-
Pierre du RIEU, seigneur de Séverac, puis du Romal, auteur
des seigneurs de Séverac, de la Chapelle et de Romecour.
X - Marguerite du RIEU x avant 1625 avec Paul PAYON,
conseiller en la sénéchaussée de Rouergue.
….X (?) - Martial du RIEU, seigneur de Maisonneuve,
auteur des seigneurs de Maisonneuve et de Maynadié (D'Hozier,
d'après les actes produits devant Bezons en 1699, le dit frère de Pierre et
fils de Jean et de Marie du Jas, sa seconde femme, alors que l'on sait que
cette dernière n'eut que deux fils. Il serait donc né avant 1589, date du
second mariage de Jean, de sorte qu'il faut admettre qu'il se maria bien
tardivement, en 1655, comme on le verra plus loin, et qu'il mourut fort âgé. Ce
degré de filiation, qu'en l'absence de preuves contraire je conserve, me paraît
donc suspect bien que je sois induit à penser qu'il pourrait être, en fait, un
fils et non un frère de Pierre).
xx c. 3 décembre 1589, avec Marie de JAS, dame de Ségadènes,
veuve d'Antoine de Viguier, de fille d'Arnaud de Jas, seigneur de Ségadènes et de la Roquette, et de Jeanne de BEAUVILLE, dame
de Romal. Elle fit un premier testament, par-devant
Me Siscam et insinué à Cahors le 18 avril 1617, dans
lequel elle lègue la moitié de ses biens à ses deux fils nés de son deuxième
mariage, Paul et Henri du Rieu, et un second, le 20 mars 1629, par lequel elle
assure le domaine de Ségadènes à Henri du Rieu, son
seul fils survivant (A.D.Lot J 973). D'où, deux enfants
:
XI - Paul du RIEU, vivant en 1617, décédé avant
1629.
XI - Henri du RIEU, auteur des seigneurs de la Roquette et de Ségadènes.
X- Antoine du RIEU. Seigneur de La Lantairie. Il testa à Najac le 2 janvier 1651. x c.m 27 février 1596, avec Jeanne de La PEYRE, de la paroisse de Saint-Salvy,
juridiction de Montmirail en Albigeois, fille de noble Miquel de La Peyre,
seigneur de La Peyre-lès-Castelnau. Le mariage fut célébré le 26 décembre 1596
en la chapelle du château de Najac, en présence de nobles Claude et Pierre du
Rieu, frères, habitants dudit château, et dans le registre paroissial, Antoine
du Rieu est qualifié de « fils à feu Jean, Sieur de la Lantayrie
» (F.
Boutonnet, Mem.
Soc. des Amis de Villefranche, N°10 1970, p. 101). D'où :
XI - Paul du RIEU. Seigneur de La Lantairie. Il était décédé lorsque, le 30 novembre 1667,
son frère François fit le dénombrement du fief de La Lantayrie.
x avec Marguerite de BOUSSAC (Jean et Etienne Boussac, ou Baussac, figurent parmi les habitants de Najac en 1460
(A.D. T&G. A 122). Dont : Marie du
RIEU. Elle fit son testament le 20 avril 1680 et décéda le 30 avril suivant.
Elle s’était mariée le 19 avril 1654 (contrat passé le 11 décembre 1653), avec Claude
de MONLAUZEUR, seigneur de La Coste, puis de Cros Né en 1626, fils puîné de
Bertrand de Monlauzeur, seigneur de La Mothe, et de
Marguerite de Foucras de Serin, habitant Lunac, il
fut capitaine de cavalerie et procureur du roi en la viguerie de Najac. Il
mourut en 1688.
XI - François du RIEU. Capitaine au régiment
d'Epernon, infanterie, en 1667, puis lieutenant-colonel au régiment de Mélac,
le 30 novembre 1667, il fournit le dénombrement du fief de la Lantayrie, dans lequel il cite sa nièce Marie du Rieu
(épouse de Claude de Monlauzeur).
XI - Jeanne du RIEU. x (avant 1651) avec Jacques
PAYON, de Najac.
XI - Anne du RIEU. x (avant 1651) avec Antoine
AURIOL, de Najac (Pierre Auriol et Durand Auriol habitaient Najac en 1460 (A.D. T&G. A 122).
XI - Marie du RIEU. x (avant 1651)
avec Pierre DEL PECH, du lieu de La Guépie.
X- Pierre du RIEU. Sieur de Séverac, puis du Romal. Il fut nommé gentilhomme ordinaire de la chambre du
roi par lettres patentes du 14 juillet 1622. x cm 5 mai 1615, avec Jeanne d'ALBERT de
RICAUD (ou
RIEUCAU), dame du Romal, fille de Jean
d'Albert de Ricaud et de Paule de JAS, dame du Romal (cette dernière soeur de
Marie de Jas, épouse en secondes noces de Jean du Rieu). D'où :
XI - Marie du RIEU, demoiselle de Romal. x c 30 octobre 1641 (Me Antoine Souliè,
notaire de Brezels en Floressac), avec Guiot de LA DUGUIE, écuyer, sieur du Castella, fils de Jean
de La Duguie, et de Louise de Prallat
de La Bonetat. Guiot de La Duguie et son fils Charles, sieur de « Roumal
», furent maintenus dans leur noblesse, en l'élection de Cahors, par jugement
de l'intendant Le Gendre rendu le 5 août 1700 (B.N., ms. fr.
32 295, f° 243).
xx cm. 25 septembre 1629, avec Isabeau RAINEAU, fille de Gilles, seigneur de Bedel à Montagnac-sur-Lede (Lot-et-Garonne).
D'où :
XI - Charles du RIEU. Sieur de Séverac. Habitant Bedel, en la paroisse de Montagnac-sur-Lede.
x c. 16 juin 1649, avec Isabeau de PERCY
de MONDÉSIR,
fille d'Henri de Percy et de Suzanne CAYROUSE, habitant Calviac, près
Monflanquin. D'où :
XII - Jean du RIEU. Sieur de la Capelle, puis de
Séverac. Il fut maintenu dans sa noblesse, avec son frère Henri, par ordonnance
de M. de Bezons, intendant de la généralité de Bordeaux, rendue le 9 mars 1699.
x c 17 décembre 1686, avec Anne de GRIPIERE, fille de feu Arnaud de Gripière (D'une famille de l'Agenais qui portait : De gueules à la croix d'argent
cantonnées de quatre molettes d'or). et d'Antoinette
de FAYOLLE. D'où postérité en Dordogne.
XII - Henri du RIEU. Sieur de Monrecour.
Capitaine dans le régiment de Navarre, maintenu dans sa noblesse avec son
frère, le 9 mars 1699. x c. 7 avril 1694, avec Marie de
BEAUREGARD.
X (?) - Martial du RIEU (†1696). Sieur de Maisonneuve.
Considéré généralement comme frère de Pierre, ce qui n'est peut-être pas le cas
(cf. supra
note 15),
il fut pourvu, le 19 juillet 1650, d'une place de l'un des cents gentilshommes
ordinaires de la Maison du Roi. Le 26 août 1671, il servait en qualité de
cornette de la compagnie du colonel général des Dragons et reçut, le 12 avril 1674,
une lettre d'invitation du Sieur de Boissonnade, qui lui marquait qu'ayant reçu ordre de
Monseigneur le Maréchal d'Albret, d'avertir tous les Gentilshommes de la Sénéchaussée
d'Agennois de se tenir prets
au temps qu'il avertiroit la Noblesse pour aller
défendre les Côtes de Saintonges & celles de
Guyenne, sur l'avis qu'il avoit reçu que les Ennemis
de l'Etat devoient faire une descente, il avoit grande confiance en sa valeur & courage, &
qu'il espéroit un grand secours de sa part. Il mourut avant le 25
janvier 1696. x c. 17 février 1655, avec Jeanne de BELVES. D'où :
XI - Michel du RIEU de Maisonneuve. Baptisé le 1er
janvier 1661. x c. 25 mars 1695, avec Marie CAILAU (Dont les sieurs de
Beauville).
XI - Jean du RIEU. Sieur de Maisonnave. Il
naquit le 31 juillet 1663, servait le 8 septembre 1690 en qualité de sous-lieutenant
des galères du roi. Il mourut avant le 8 septembre 1728. x c. 29 novembre 1697, avec Bonaventure de
MARTIN, soeur de noble Louis de Martin, écuyer, seigneur de Maynadié. D'où, entre autres enfants :
XII - Louis-Ignace du
RIEU de
Maisonneuve. Seigneur de Maynadié. Lieutenant de
cavalerie dans le régiment de la Reine par brevet du 4 juillet 1720, il rendit
hommage, le 24 novembre 1752, à Jean-Louis de Gontaut,
duc de Biron, abbé de Cadouin, à raison des fiefs et biens nobles qu'il
possédait dans la juridiction de Castillonès.
x c. 8 septembre 1728, avec Marie BRUNET, fille de noble Pierre
Brunet, écuyer, Sieur de l'Aubarède, et d'Anne Tremblier.
Dont, entre autres enfants :
XII - Antoine du RIEU. Seigneur de Maynadié. Né le 11 février 1734, il était lieutenant dans
le régiment de Vermandois en 1756. x c. 7 mars 1754, avec Marie JEUDY de
GRISAC,
fille de noble Marie-Guillaume Jeudy, écuyer,
seigneur de Grisac, capitaine des grenadiers dans le
régiment de Blésois-infanterie, chevalier de SaintLouis,
et de Marie de SOUCHET de Ladourville. Dont
postérité.
Pierre du RIEU. x c. 3 janvier 1787, avec Thérèse-Julie de
LA CONDAMINE.
(Dont les sieurs de Pouilly en Lorraine).
Pierre du RIEU. x 1782, avec N. BOUTY. (Dont les sieurs de Monrecour)
XI - Jean du RIEU. Mort au service du roi avant
le 25 janvier 1696.
X -
Henri du RIEU.
Sieur de la Roquette, puis de Ségadènes (Filiation et descendance établies
d'après les notes généalogiques communiquées par le Dr Guy Lacoste Lagrange). Fils puîné du second
mariage de Jean du Rieu avec Marie de Jas, en 1629, il hérita de sa mère le
domaine de Ségadènes en la paroisse de Cavanhac, ou Cavagnac (Lot). Le 20 novembre 1641, il
adressa une requête à la Commission des droits de francs fiefs et des nouveaux
acquêts afin d'être déchargé du paiement desdits droits en sa qualité de noble
prouvée par une production de titres remontant à l'an 1407 parmi lesquels sont cités
notamment le contrat de mariage de ses père et mère en 1589, celui, en 1528,
d'Isabeau Audouy avec son aïeul Antoine fils d'autre
Antoine, son bisaïeul (A.D. Lot J 973). Il fit son testament à Ségadènes, le 9 janvier 1661, dans lequel il cite ses enfants.
x c. 2 février 1621 (passé à
Blanquefort d'Agenais), avec Jeanne RÉGIS, fille d'Antoine Régis et de
Marguerite MAZERAC, de Blanquefort. D'où, entre autres enfants :
XI - François du RIEU, sieur de Saint-Orens, puis
seigneur de la Roquette et de Ségadènes. Il habitait
en son château de Ledergues, paroisse de Cambayrac,
en Quercy, lorsqu'il fut déchargé de l'assignation à comparaître devant
l'intendant de Montauban, lors de la recherche des usurpateurs de noblesse en
1697. Il rendit hommage au roi en 1665 (A.D. T&G. C 314) et, le 29 août
1690, adressa une requête au Bureau des Finances de Montauban pour obtenir la
levée d'une saisie féodale faite sur ses fiefs, le 13 avril précédent (ibid. C 454).
x avec Jeanne de
ROQUEFEUIL.
Dont, entre autres enfants :
XII - Pierre du RIEU. Sieur de Ségadènes.
Né vers 1656, décédé à Montflanquin le 28 avril 1711. x c. 24 janvier 1702, avec Marguerite-Renée
de BECAYS.
Née vers 1676, fille de Jean de Becays, seigneur de Saint-Avis, et de Marguerite de Prévot, elle décéda le 26
août 1708.
XII
- Henri du RIEU. Sieur de Saint-Orens. Il testa le 3 avril 1707 et mourut le 25
octobre 1708.
XII - Isabeau du RIEU. Née vers 1656, décédée à Cavagnac le 6
août 1734. x
(cm 27 mars 1697 Laplaigne, notaire), avec Guillaume
de CHOURINY, Seigneur de Roumégouse. Fils de Géraud
de Chouriny et de Suzanne de Friac,
il fut maintenu dans sa noblesse en l'élection de Figeac par jugement de
l'intendant Laugeois rendu le 7 juillet 1716 (B.N.,
ms. fr. 32 295, f°340v°).
XI - Jean du
RIEU, sieur de Rives. Né vers 1636 et resté célibataire, il décéda à Ségadènes le 29 août 1701.
XI - Marie du
RIEU. Citée dans le testament de son père et dotée de 1 200 livres, elle était
veuve lorsqu'elle rendit hommage au roi en 1665 (A.D. T&G. C 314). X avec Pierre
de ROQUEFEUIL, seigneur de La Romiguière.
C Branche de Saint-Beauzille Seigneurs de Carrandier
VIII
- Jean du RIEU. Sieur de Carrendier. Troisième fils
d'Antoine du Rieu, seigneur de Saint-Beauzille et de
Ginestous, et de Marguerite de Verneuil, il testa le 20 décembre 1582. x avec Marie de LA TOUCHE. D'où :
IX- Jacques
du RIEU, baron de Rives et de Bertholème. Il testa en
1626.
IX - Jean, qui
suit.
IX - Abel du
RIEU. Légataire de son père en 1582, il était capitaine d'une compagnie de gens
de pied le 28 juin 1592.
IX -
Jean du RIEU (†1657).
Sieur de Carrendier. Il commanda le château de La
Tour par commission du prince de Condé du 20 septembre 1628. Demeurant à Saint Beauzille, il fit son testament le 2 avril 1657 et mourut
le 3avril 1657.
x 27 avril 1617, avec Louise de
MARCILHAC (†1657),
fille de Bertrand de Marcilhac, seigneur de La Bastide-Capdenac, et de Suzanne
de Cassanhes. Elle mourut le 4 avril 1657. D'où :
X- Jean du
RIEU, qui suit.
X-
Isabelle du RIEU.
X- N du
RIEU. x avec Jean de ROSSIGNOL, seigneur du Ferrier.
X -
Jean du RIEU (†1672).
Sieur de Rives. Enseigne dans le régiment de Nozières le 20 août 1639, il décéda
le 15 octobre 1672. x 9 janvier 1646, avec Françoise de LA
DUGUIE. D’où
:
XI – Jean du
RIEU, qui suit.
XI– Jeanne du
RIEU. Baptisée à Saint-Beauzille le 8 novembre 1648, x
avec N. COUDON, bourgeois de Saint-Antonin.
XI – Louise
du RIEU. x (vers 1670) avec Pierre VEDELHIÉ, bourgeois de Saint-Beauzille.
XI – N… du
RIEU. x avec Alphonse de LAR du DEYMIÉ, seigneur de Genibrède.
XI –
Jean du RIEU (†1730).
Sieur de Carrendier. Il habitait en la paroisse de Saint-Beauzille, quand le 4 octobre 1696, par-devant Me Delpuech, notaire de Villefranche, il transige, comme mari
et maître des cas dotaux de sa seconde femme Louise del
Salès, avec la soeur de
celle-ci, Marie del Salès,
sur les droits de succession et partage des biens de leur père (A.D. Av. 3E
2764), puis, en 1701, lorsque il est témoin au mariage de son beau-frère, PierreGabriel del Salès, seigneur de la Bonnaudie,
contracté avec Marguerite Dusserre, le 13 août,
par-devant le même notaire Delpuech (ibid. 3E 2766).
x 1679 avec Françoise de
TONNAC,
fille de Raymond de Tonnac et de Madeleine de Tonnac.
xx (vers 1690) avec Louise del SALÈS, fille de Simon Del Salès,
seigneur de las Cazes et de Bar, en Rouergue, et d'Anne de Combettes, mariés en
1649. D’où (de l’un ou l’autre mariage) :
XII –
Pierre du RIEU. Sieur de Rives. Il résidait à Molières, en Quercy, lors de son
mariage, et était décédé en 1751 lorsque, par exploit du 25 novembre, sa veuve
et son fils Alphonse furent assignés devant le Bureau des Finances de
Montauban, au sujet de fiefs dans la juridiction de Molières (A.D. T&G. C
454).
x c. 14 août 1743, avec Marguerite de GROS
de PERRODIL,
née en 1714, fille de Jean-Baptiste de Gros, seigneur de Perrodil,
et de Marie de MORLHON de la Roussille. D'où :
XIII
– Alphonse du RIEU. Seigneur, puis vicomte de Rives x 12 mai 1779, à Caze (Lot), Marie-Anne de
REILHAC,
fille de Charles-Gabriel de Reilhac, sieur de Sieurac, et de Marguerite-Marthe
de Montlezun. Née à Caze, le 30 novembre 1755, elle
décéda à Molières, le 16 septembre 1837. Dont postérité.
________________________
Aux XVIIe et XVIIIe siècles des membres de la famille
du Rieu subsistaient à Najac et dans ses environs (La Salvetat-des-Cars et Villevayre notamment), dont on ignore la filiation. Ils
étaient fort appauvris. A Villevayre, ils s'étaient
divisés en deux rameaux, l'un fixé au moulin de Villevayre,
l'autre à La Boyrie.
Jean DURIEU, du village de la Conque,
paroisse de Villevayre. x avec Marie DUPERIER. D'où, entre autres :
Antoinette DURIEU (ca 1700 - 1777). Elle mourut âgée de
78 ans, au village del Pouget, paroisse de Villevayre, le 1er juin 1777 et fut inhumée dans
cette paroisse. Elle s'était mariée trois fois. x avec Géraud GINESTET, de La
Conque.
xx c. 7 janvier 1737 (Me Besse, notaire de Verfeil),
avec Paul de BARASC (1701-1741), fils de Louis de Barasc,
sieur de la Raynie, et de Gabrielle de Bérail de Mazerolles.
xxx avec François de BENAVEN.
Antoine DURIEU, de Villevayre.
x avec Catherine VIDAL. D'où, entre autres : Marie DURIEU. x c. 18 juin
1712, reçu par E. Cambre, notaire de Verfeil (A.D. T&G. 5E 16
437,f°56v°),
avec Antoine VIDAL, laboureur de Saint-Igne.
Plusieurs contrats de mariage d'autres membres de ces
branches se trouvent dans les minutes des notaires de Najac, notamment ceux de
:
- Noble DURIEU, de Najac, x 12 juin 1695 avec Demoiselle
de BARASC, de La Reynie (Me Guibert) ;
- Jean DURIEU x 1er février 1703 avec Jeanne VIDAL, de La
Salesses (Me Savignac) ;
- Jean DURIEU, de la Conque, x 30 mars 1728 avec Anne
SAVINHAC, de Mergieux (Me Besson) ;
- Jean DURIEU x 10 avril 1728 avec Marie ICHES, de Loudes (Me Rivières) ;
- Jean DURIEU x 21 janvier 1749 avec Claire SAIGNES, de
Najac (Me Julia).
_____________________
Sources :
Les généalogies de la famille du Rieu publiées dans les
ouvrages cités ci-dessous contiennent de nombreuses lacunes et surtout des
erreurs. Quelques-unes ont pu être comblées ou corrigées par des actes
originaux déposés aux Archives départementales de l'Aveyron (A.D. Av.) et du
Tarn-et-Garonne (A.D. T&G.) cités en références. Les registres paroissiaux
conservés aux Archives municipales de Villefranche m'ont permis de rétablir la filiation
de la branche fixée dans cette ville et possédant des fiefs alentour. Les
filiations des rameaux détachés de Najac qui ont essaimé en Quercy,
Lot-et-Garonne et Dordogne, sont données sur la base de documents communiqués
par le Dr Guy Lacoste-Lagrange. La filiation des seigneurs de Carrendier est en partie due à Jean-Louis Déga et Philippe Flamme (Bull. du Cercle généalogique
du Rouergue,
N°66 (2008), p. 16-21). - Armorial général des d'Hozier ou Registre de la
noblesse française : Registre V, p. 1029-1032. - H. de BARRAU, Documents historiques et
généalogiques...,
T. III, p. 401-413.
- L. ESQUIEU, Essai d'un Armorial quercynois, Paris, 1907-1908, p. 237-238
et suppl., p.44-45.
- Marquis de VALADY, Les Châteaux de l'ancien
Rouergue,
T. II, p. 410 et T. III, p. 437-466.
- A. ANCOURT, Chroniques villefranchoises, 3ème série, Salingardes,
Villefranche-deRouergue, 1952, p. 107-108.
Pierre HOCQUELLET Yvrac Mise à jour,
décembre 2008