GARIN GUÉRIN

Seigneurs d’Ols et de Rinhodes, en Rouergue, du Cayla en Albigeois

 Famille d’extraction chevaleresque originaire du Bas-Rouergue, établie à Sainte-Croix puis à Ols et Rinhodes dès le XIIIe siècle. Elle est d’abord connue sous le nom de Garin  Garrini devenu Guérin au début du XVIe siècle, époque où elle s’est scindée en deux branches. L’aîné restée en Rouergue fondit au XVIIe siècle dans la famille de Viguier, alors que la cadette se perpétua jusqu’au XIXe siècle en Albigeois où elle s’était fixée, possédait la seigneurie du Cayla et fut maintenue dans sa noblesse en 1668. Le premier Garin mentionné dans les actes est sans doute cet Alberto Garini, témoin en mai 1231 à l’accord passé entre l’évêque de Rodez et Raymond, comte de Toulouse, au sujet de Villeneuve où l’évêque consentait à ne conserver que les dîmes et le droit d’albergue (A.D. Av. G 10). On présume qu’il dut épouser une Balaguier, probablement sœur de Raymond, seigneur de Salvanhac-Cajarc, et de Galhard, coseigneur de Cajarc et de Capdenac. L’hypothèse est fondée d’une part sur les prénoms Galhard, Arnaud, Guillaume et Hugues, fort fréquents chez les Balaguier, que portent les Garin aux deux générations suivantes et, d’autre part, sur les droits seigneuriaux qu’ils possèdent dès lors à Ols, Rinhodes et Salvanhac-Cajarc, aux confins du Quercy et du Bas-Rouergue. La filiation ne peut être établie avec quelque certitude qu’à partir de Galhard, qui suit.

I - Galhard GARIN, chevalier, il est qualifié chevalier et établi à Sainte-Croix, lorsque il est témoin, le lendemain de l’Invention de Saint-Etienne 1253, à la sentence arbitrale prononcée par Bertrand de Balaguier, chevalier (1l s’agit sans doute de Bertrand de Balaguier, sgr de Privezac, Mirabel, et autres place, fils de Guillaume, cosgr de la Capelle, et neveu de Géraud de Mirabel, cosgr de Moyrazès)  et frère Dorde de Palis, de Bonnecombe, entre l’évêque de Rodez et Olric de Mirabel au sujet du château de Séveyrac, près de Moyrazès (A.D. Av. G 575). En 1294, Galhard Garin, chevalier, Guillaume de Balaguier (probablement fils de Galhard de Balaguier, seigneur de Salvanhac-Cajarc, et petit-fils de Raymond mort avant 1260) Arnal Garin, Guillaume Garin, damoiseaux, et Bertrand de Gordon (Gourdon), clerc, étaient  en procès avec le consulat de Cajarc à propos d’un droit de péage sur le Lot qu’ils prétendaient avoir à Cajarc. Il mourut peu de temps après. Marié avec N. de CASSAGNES. Elle était sans doute sœur d’Elie de Cassagnes, damoiseau, coseigneur de Moyrazès en 1260, puisque celui-ci est mentionné comme étant l’oncle du père de Hugues Garin dans l’hommage que celui-ci rendit à l’évêque de Rodez pour biens à Moyrazès en 1322 (A.D. Av. G 573). D’où, entre autres enfants :

II-                Guillaume, qui suit.

II-               Arnal GARIN, damoiseau. Il est impliqué en 1294 dans le procès relatif au droit de péage à Cajarc.

II - Guillaume GARIN, damoiseau puis chevalier. Encore damoiseau en 1294, quand il est impliqué dans le procès avec les consuls de Cajarc, il est qualifié chevalier lorsque, le 9 janvier 1306 (n. st.), les consuls de Cajarc font présenter au   sénéchal de Rouergue des lettres royaux en leur faveur au sujet de biens qu’ils ont acquis de lui et dont le juge-mage les empêche de jouir.  Il est témoin de Guillaume de Balaguier, fils de Gaillard, et d’Aymeric de Balaguier à l’acte du 9 novembre 1309 par lequel ces derniers retiennent par droit de prélation des biens achetés à l’encan de Laurent de Cajarc, chevaliers, situés à Salvanhac.  Probablement père de :

    III - Hugues, qui suit.

    III - Marquèze de GARIN. x (ca 1325) avec Bernard LHIA, chevalier, seigneur de Ginals en 1346 et 1350. D’où

a-      Hugues LHIA, seigneur de Ginals, consul de Villeneuve en 1370, décédé avant 1399. x (ca 1350) avec Béatrix de SAUMADE. D’où :

- Sybille ou Sébélie de LHIA, mariée en 1376 avec Pierre VALETTE (†1408), coseigneur de Parisot, trésorier et conseiller du comte de Rodez, anobli en 1382 avec son père Bernard, notaire de Maleville. Dont postérité (VALETTE,  TOURLONG, SELGUES, Du RIEU, …). Remariée vers 1360) avec Alfonsa LHIA, dame en partie d’Ols qu’elle tenait par indivis avec noble Pierre GARIN en 1399 (A.D. T&G. A 81). D’où :

           - Bernard LHIA, seigneur de Ginals, coseigneur d’Ols, vivant encore en 1410, père de Pierre de LHIA, résidant à Cénac en 1456.

b- Arnaude de LHIA, x 1350 Guillaume de La VALETTE, écuyer, fils puîné de Jourdain, seigneur de    Floyrac et de Saint-Grat..

III - Hugues I GARIN, damoiseau, coseigneur d’Ols et de Moyrazès.

Il possédait des fiefs à Moyrazès pour lesquels il rendit un premier hommage en faveur de l’évêque de Rodez, en mai 1310, le mardi après l’Invention de la Sainte-Croix, qu’il renouvela le mardi après la Saint-André 1322 ; il est alors qualifié damoiseau et reconnaît tenir de l’évêque le village de Nause, la borie du Pouget, le village de la Sarrette, le quart du village de Calzins, tout ce qu’il a au village de Soleillaou, le village de la Raisaldia, les maisons que tient de lui G. de Corn, une chaussée au pont de Moyrazès, les maisons qu’il a au faubourg de Moryazès, les terroirs d’Issart Johan, de Salcablat, dels Arzeliers, de la Crozeta qui appartinrent jadis à Elie de Cassagnes, damoiseau, oncle de son père (A.D. Av. G 573). En 1328, il figurait sur la liste des feudataires nobles qui n’avaient pas juridiction à Moyrazès (ibid. G 857). Par acte du mercredi avant la Saint-Marc Evangéliste 1336, lui et Guillaume de Balaguier, damoiseaux, vendirent à Hugues et Pierre Vigouroux plusieurs mas qu’ils avaient à Moyrazès pour lesquels ceux-ci rendirent hommage à l’évêque le 14 juillet 1344 (ibid. G 858). Il devait être proche parent dudit Guillaume de Balaguier, car en 1328, celui-ci, qui avait participé à la guerre de Flandre, l’institua son procureur fondé dans l’enquête destinée à prouver qu’il était bien seigneur de Vabre et de Golinhac (Barrau, Doc., II, 339. Guillaume de Balaguier, seigneur de Vabre et de Golinhac, coseigneur de Moyrazès, était fils puîné de Gaillard de Balaguier et d’Elis d’Estaing, et petit-fils de Bertrand de Balaguier, dit lo Ros, coseigneur de la Capelle(-Balaguier), seigneur de Vabre et de Golinhac, qui testa en 1278 (cf. Tempère, op. cit., p. 86). Il se peut que ses fiefs à Moyrazès lui venaient, comme pour Hugues Garin, des Cassagnes dont alors tous deux seraient issus. En ce cas, Alpays, épouse dudit Bertrand, dont on ne connaît que le prénom, pourrait être une Cassagnes, autre sœur d’Elie de Cassagnes, comme le suggère aussi la présence de celui-ci comme témoin à l’arbitrage rendu en 1299 par lequel le frère aîné de Guillaume, Bertrand de Balaguier, seigneur de Bruéjouls, est dit tenir en fief de l’évêque la 6ème partie du village de Las Salatas (les Salettes) à Moyrazès (A.D. Av. G 575)).

Marié (ca 1320-1330) avec N.

D’où entre autres enfants une fille, Raymonde, et probablement un fils dont on ignore le prénom.

   1 - Raymonde de GARIN x (ca 1350) avec Bertrand de MOLIÈRES, damoiseau, coseigneur de Sainte-Croix. Dont, entre autres enfants :

- Bertrand de MOLIÈRES, coseigneur de Sainte-Croix en 1399 (A.D. T&G. A 81), capitaine du château de Morlhon en 1409 et 1411 (A.D. Av. G 908).

- Irlande de MOLIÈRES, x par contrat du 4 octobre 1386, avec Jean de ROUGET, seigneur de Nauviale en 1399.

IV - N… GARIN x N. On suppose qu’il existe une génération au moins entre celle de Hugues et la suivante où se situe Pierre encore vivant en 1409. D’où :

V - Pierre GARIN, coseigneur d’Ols, résidant à Ols, il rendit hommage au roi, le 8 juillet 1399, pour tout   ce qui lui appartenait au lieu d’Azols (forme locale d’Ols) et ses appartenances sises dans le bailliage de Villeneuve (A.D. T&G. A 81) ; en fait, il tenait Ols par indivis avec Alfonsa LHIA, comme on l’apprend par l’hommage qu’en son nom, le fils de celle-ci, Bernard LHIA, rendit au roi le lendemain 9 juillet. Deux ans plus tôt, le roi lui avait accordé, ainsi qu’à sa femme, des lettres de sauvegarde datées du 23 juin 1397 (ibid. A 66). Il vivait encore en 1409.

  Marié avec Marguerite GUINE (?) Bernard Lhia précise en effet dans l’hommage rendu au roi que sa mère possède Ols par indivis avec noble Pierre Garin et Marguerite Guine que l’on peut supposer être son épouse.7. D’où, entre autres enfants

VI - Hugues II GARIN, coseigneur d’Ols, x (/1407) avec Hélène de SÉGUIER, fille de Dorde ou Déodat de SÉGUIER, alias SÉGUY, coseigneur de Montsalès en 1399, et de Savie N... Le 9 février 1407 et le 6 avril 1409, noble Hugues Garin, du consentement de noble Pierre Garin, seigneur d’Ols, son père, reconnaissait avoir reçu certaines sommes de noble Savie, sa belle-mère, en déduction de la dot de noble Hélène de Séguier, son épouse, en présence entre autres témoins de Jean de la Valette et Raymond de la Grèze, chevaliers (Valady, Châteaux, III, 364). D’où :

VII- Déodat ou Dorde GARIN (†/1480), coseigneur d’Ols.Fils des précédents, ainsi que le prouve son prénom qu’il devait tenir de son aïeul maternel, il est qualifié noble et coseigneur d’Ols quand, le 19 février 1459, il baille à ferme à Guillaume et Vidal Gratusse, frères, habitants d’Ols, le village de Bouquiès qu’ils viennent d’acquérir dans les appartenances du lieu d’Ols, sous le cens annuel et perpétuel de 5 setiers de froment, 5 setiers d’avoine et 2 gélines (Ibidem, d’après les archives de la famille Gratusse, à Bouquiès). Il figure en 1460 sur le rôle de la noblesse du Rouergue comme servant dans la gendarmerie.

X N. D’où :

VIII-         Antoine, qui suit.

 VIII- Jean I de GUÉRIN, seigneur de Rinhodes, auteur de la Branche albigeoise, qui suivra.

 VIII- Jean II de GUÉRIN, seigneur de Roul, en Albigeois. Frère cadet d’Antoine et de Jean I, il quitta le Rouergue pour s’établir en Albigeois où il fit venir ses neveux, fils de Jean I.

Marié le 14 février 1500 avec Jeanne d’ALBIGÈS. Elle lui apporta le château de Roul bâti sur la colline qui surplombe le Cérou, près de Cordes, en la commune de Campes dont il signa le cadastre en 1512 (Chroniques guériniennes, Revue du Rouergue, N°64, p. 416)

VIII- Antoine de GUÉRIN, seigneur d’Ols en 1491, il est nommé en 1510 dans le contrat de mariage de son fils Gaspard. Il mourut sans doute à un âge fort avancé car il vivait encore en 1540. En effet, dans l’un des actes relatifs au débat soulevé en 1540 entre les tuteurs de feu Jean de Balaguier, chevalier, seigneur de Montsalès, et les officiers du roi au sujet de la justice d’Ols, de Saint-Georges et de Montsalès, il est rapporté qu’Antoine et son fils Gaspard avaient effacé les armoiries dudit feu Jean de Balaguier placées sur la bande noire tendue autour de l’église d’Ols à l’occasion des honneurs rendus audit défunt et que les 8 plaignants voulaient rétablir (Valady, Châteaux, III, 36). En fait, nul de pouvant prétendre au droit de litre dans l’église d’une paroisse s’il n’en fût le seigneur haut justicier, les Guérin entendaient signifier par ce geste qu’ils contestaient les droits de justice que les Balaguier de Montsalès prétendaient avoir à Ols ; le procureur du roi s’abstint de porter un jugement en faveur de l’une ou l’autre partie en soutenant qu’il appartiendrait au roi de régler le conflit puisque c’est lui qui avait à Ols non seulement le droit de haute et moyenne justice, mais aussi celui de basse justice (A.D. T &G A 147, Cité par Valady, Châteaux, III, 365. Gailhard de Marcillac, seigneur de la Bastide-Capdenac, était marié depuis 1552 avec Anne d’Arpajon et avait testé le 8 mars 1564. Jacques de Cambefort, seigneur de Vaureilles, avait épousé en premières noces, en 1540, Isabeau de Barrasc, dame de Salvagnac-St-Loup et de la Barrasquie ; il mourut avant 1602.).

Marié avec N. D’où, entre autres enfants :

 IX- Gaspard de GUÉRIN (†/1554), seigneur d’Ols. Fils aîné d’Antoine, il est témoin au contrat de mariage de son oncle Jean de Guérin, seigneur de Rinhodes, passé le 4 août 1510. Il mourut avant 1554, date à laquelle eut lieu un procès relativement à sa succession. Marié par contrat du 3 juin 1510, reçu par Me Dufaure, notaire de Cestayrols Victoire de SÉNÉGAS, fille de Barthélemy de Sénégas, seigneur de Castanet, près Gaillac, en Albigeois 12. D’où, entre autres enfants :

X - Jean III de GUÉRIN, seigneur d’Ols. A l’issue du procès au sujet de la succession de son père dont les biens avaient été décrétés, deux arrêts du parlement de Toulouse du 31 août 1564 furent donnés en sa faveur : l’un condamnant Gailhard de Marcillac à lui restituer la moitié de biens mentionnés dans certains arrêts du décret ; l’autre faisant obligation pour Jacques de Cambefort, acquéreur des biens de feu Gaspard de Guérin, d’en restituer la moitié à son fils Jean, suivant la sentence prononcée par le sénéchal de Rouergue et confirmée par arrêt (A.D. H.-G. B 57, fol. 838 à 843) 13. Jean de Guérin rendit hommage au roi en 1607, à raison de la seigneurie et place d’Ols (A.D. T&G. C 464). Marié avec N. D’où :

XI - Jean XI, qui suit.

XI Jeanne de GUÉRIN d’Ols, x (Cf. A. Cance, op. cit., p. 46) avec Raymond de GOZON, fils de Charles de GOZON (†1627), seigneur d’Ays, en Quercy, et de Madeleine du Mont, mariés en 1592. Il fut déshérité par son père pour s’être marié sans son consentement. Le couple n’eut pas d’enfants (Barrau, Doc., II, 679).

             XII - Jean IV de GUÉRIN (†/1658), seigneur d’Ols. Ce fut le dernier mâle des Guérin en possession d’Ols. Le 10 juin 1657 il réglait ses comptes avec Pierre Gratusse, praticien du village de Bouquiès, mais il dut décéder peu de temps après, car c’est sa fille qui, le 19 septembre de l’année suivante rendait hommage au roi pour Ols. Marié N. D’où :

            XIII- Jeanne de GUÉRIN, dame d’Ols, mariée par contrat du 15 mai 1645, passé devant quatre notaires de Lauzerte, Pierre de VIGUIER, seigneur de Latour, fils de noble Jean-Jacques de Viguier, seigneur de Fraust. Fille unique et héritière de son père, c’est en son nom que, la 19 septembre 1658, « noble Pierre de Viguier, seigneur d’Ols », son époux, rendait hommage au roi « à cause de la seigneurie et place d’Olz, metterie en deppendant, rentes et autres droits seigneuriaux » (A.D. T&G. C 318, f°221). En 1688, elle était assignée devant le Bureau des Finances de Montauban pour défaut d’hommage et de dénombrement de la coseigneurie d’Ols (ibid. C 464). Le 24 décembre 1691, par-devant Me Pierre Rolland, notaire de Montsalès, Pierre de Viguier, seigneur de Latour, Castelmauroux et Ols fit son testament par lequel il institua son héritière Jeanne de Guérin, sa femme, et disposa en faveur de noble Jean Guérin de Viguier, seigneur de Castelmauroux, son fils. Jean Guérin de Viguier, seigneur de Castelmauroux et d’Ols, fut maintenu dans sa noblesse par jugement de l’intendant Le Gendre rendu à Montauban, le 15 mai 1700 (BnF, ms. fr. 32 295, f°237v°).

Branche albigeoise

VIII - Jean II de GUÉRIN, seigneur de Rinhodes, Second fils de Déodat, seigneur d’Ols, reçut en héritage le fief de Rinhodes, que ne devaient pas conserver ses fils établis en Albigeois. Marié x par contrat du 4 août 1510 avec Catherine de BALAGUIER, fille de noble Bernard de Balaguier et de Delphine de Villani. D’où :

IX- Pierre, qui suit.

IX- Jean de GUÉRIN (1513-1578), seigneur du Cayla. Appelé en Albigeois par son oncle Jean, seigneur de Roul, pour pacifier la vallée de la Vère, il s’installa d’abord au domaine de la Gardelle, près de Cordes, puis se fixa sur la terre du Cayla à la suite de son mariage contracté en 1534 avec l’héritière de ce fief. Quelque quarante années après, il avait repris du service dans la compagnie levée à Albi par le capitaine d’Aubijoux lorsque, en 1575, à l’âge de 62 ans, il fut commis à la garde et défense du fort d’Andillac. Il mourut le 27 novembre 1578 et fut inhumé dans la chapelle des Cinq Plaies, en l’église Saint-Michel de Cordes, conformément à l’une de ses dernières volontés approuvées par les consuls de la ville (Chroniques guériniennes, op. cit., p. 416-417 )

Marié avec Jeanne de LAPEYRE (†1581), dame du Cayla. Jean de Guérin n’ayant pas eu d’enfants, ses biens, dont le Cayla, passèrent après la mort de son épouse à son neveu, Jean, fils de son frère Pierre.

IX - Pierre de GUÉRIN. A l’instar de son frère Jean, il passa en Albigeois et se fixa à Puycelci. x 4 mars 1553 avec Ysabeau de LISLE de Lavalette, dame de Laval. Héritière de Laval, dans la vallée de la Vère, puis de Sanhes, de son oncle, Odet de Sanhes, qu’elle fit entrer dans le patrimoine de la famille de son mari. D’où, entre autres enfants :

X - Jean de GUÉRIN, seigneur de Laval et de Sanhes, puis du Cayla. Fils aîné de Pierre et héritier du château du Cayla où se perpétua sa descendance jusqu’au milieu du XIXe siècle.

Marié avec Jeanne de LAPEYRE, fille de Guillaume de Lapeyre, seigneur de Puycelci, et de Balthazarde de Turenne. De ce mariage descendaient : Guillaume de Guérin, seigneur du Cayla, Jean et Georges de Guérin, frères, maintenus dans leur noblesse au diocèse d’Albi par jugement souverain du 26 novembre 1668  (L. de La Roque, Armorial de la noblesse de Languedoc, généralité de Toulouse, Toulouse, 1863, p. 35) ; Maurice de Guérin (1810-1839), poète romantique, et sa sœur Eugénie de Guérin (1805-1848), fils et fille de Joseph de Guérin, maire d’Andillac sous la Restauration, et de Gertrude Fontanilles, derniers des Guérin du Cayla.

                                                                                                                                                                                                                                                                               Pierre HOCQUELLET Yvrac, 2015

Sources imprimées citées dans les notes en bas de page :

- A. CANCE, Ols-et-Rinhodes et ses environs, Carrère, Rodez, 1967, p. 44-50.

- H. de BARRAU, Documents généalogiques

- P. TEMPÈRE, « Fragments d’un discours féodal, Balaguier » in Mém. de la Sté des Amis de Villefranche et du Bas Rouergue, 2003.

- VALADY (marquis de), Les châteaux de l’Ancien Rouergue, T. III, p. 361-367.