Famille d’AGENS
Armes : D’azur au lion d’or, armé, couronné et
lampassé de gueules
Sources manuscrites principales :
A.D. Aveyron : Registres paroissiaux d’Arcanhac,
de La Fouillade, Najac, Sanvensa, Tizac, registres de notaires et Fonds privés.
A.D. Tarn : Registres paroissiaux et d’état civil
de Lacapelle-Ségalar, Laparrouquial, Canezac,… registres de notaires.
A.D.
Tarn-et-Garonne Registres
paroissiaux de Varen, série C
Cette famille d’Agens ou Dagenx, établie à Najac
depuis au moins le début du XIVeme siècle. Elle tire sans doute son
nom du mas d’Agens paroisse de Saint-Salvadou, canton de Rieupeyroux (12), ce qui
démontre sa grande ancienneté dans le Rouergue occidental. Le nom du mas
provient peut-être d’une racine aginn-
celtique ou préceltique, peut-être à rapprocher du gaulois agaunos signifiant
« pierre » (cf. P.-H. Billy et J. Astor). Certaines branches de cette
famille ont porté quasi exclusivement le nom de Loupiac, du nom de la
principale seigneurie de la famille située dans la paroisse d’Arcanhac, commune
de La Fouillade (canton de Najac).
La généalogie des premiers degrés n’est pas certaine.
Elle peut s’établir ainsi :
I- Pierre
Dagenx, cité en 1309-1312 comme habitant le castrum de Najac. D’où
peut-être :
1-
Pons, qui suit.
2-
Pierre, 2ème consul en 1337 à
Villefranche.
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II- Pons
Dagenx (+ avant 1363), habitant le castrum
de Najac. D’où :
1-
Pierre, qui suit.
2-
Pons (+
avant 1373), qualifié de noble, habitant Villefranche. D’où sans doute :
a- Pons, 3ème consul
à Villefranche en 1368, 2ème consul en 1372-1376, 1er
consul en 1380, cité en 1373, comme héritier de son oncle Raymond (70 J 32),
sans doute juge de Sauveterre en Rouergue en 1386 ? D’où peut-être Raymond
(voir Branche de Salesses).
3- Raymond, habitant Villefranche, possédant des biens à
Najac dont une maison. Il teste le 7 février 1363 chez Me Guillaume Coste,
notaire de Villefranche en faveur de noble Pons d’Agen, de Villefranche et
lègue des setiers de blé à ses neveux de Najac, Pons et Jean (70 J 32).
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III- Pierre
d’Agens (+ avant 1373), bachelier,
habitant le castrum de Najac, anobli
en 1361, dans un acte de 1363 il est dit fils de Pons (70 J 36). D’où :
1- Pons, qui suit.
2- Jean, cité en
1373-1397 (70 J 32).
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IV- Pons
d’Agen (+ en 1408), bachelier es lois, seigneur de Calcomier en 1399, habitant
le castrum de Najac. Pons teste le 5 août 1408 en laissant un fils
mineur (il nomme pour tuteur Jean Borie, marchand de Villefranche), il cite sa
femme Jeanne de La Roque, fille de
Bernard de La Roque et son cousin Pons d’Agens, de Villefranche. Pons fonde une
chapellenie dans l’église Saint-Jean de Najac. Un inventaire de ses biens est
dressé peu après son décès le 9 août 1408 (3E 5283). D’où :
1– Gaillard, qui suit.
2 – Prohenca, mariée en 1403 avec Arnaud de Valette
(d’après Barrau).
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V- Gaillard
d’Agens (+ vers 1485), donzel del castel
de Najac, seigneur de Calcomier, de Loupiac (fief appartenant à la famille de
Faramond puis à celle de Selgues) et coseigneur d’Arnac, marié en premières
noces vers 1430 avec Antoinette Valette,
fille sans doute de Guillaume Valette, de Rieupeyroux (lui-même fils de
Bertrand Valette et Sobirane de Faramond) ; et en secondes noces avec
autre Antoinette Valette (+ vers 1515), fille de Fortanier (ou
Forton) Valette, seigneur du Cuzoul (82) et d’Horable Pèlegry. Après la mort de
son mari, elle reçoit des reconnaissances féodales de tenanciers de Lunac,
Tizac, comme seigneuresse de Loupiac (70 J 33).
D’où du 1er lit :
1- Antoine, canonge
en 1474, cité dans un acte passé entre Bernard et Pons d’Agens (70 J 30).
2- Jean (+ avant 1489), seigneur de Calcomier en 1445
et 1472, habitant Najac. D’où
a- Antoinette, citée en 1465 comme nièce de Bernard
(70 J 30).
3- Bernard (+ après 1491), bachelier es droit,
chanoine, héritier de son père. En 1472, voulant rentrer au monastère de
Saint-Antonin, il renonce à la donation que lui avait faite son père (annulée
par la chancellerie de Toulouse en 1474) en faveur de son frère Pons en
présence d’Antoine d’Agens, canonge et Bernard Valette (70 J 30).
4- Pons, qui suit, voir (Branche de Calcomier VI.4).
5- Alix.
6- Irlande, mariée avec Bernard de Béduer, fils de
Barthélémi, de Najac.
Du second lit :
7- Antoine, qui suit, Branche de Loupiac.
8- Jean, prieur de Lunac, procureur de sa mère en
1506-1514 (70 J), peut-être recteur d’Arcanhac en 1565 (Monlauzeur).
Branche de Loupiac
VI- Antoine
d’Agens (+ 1505), seigneur de Loupiac, d’Arcanhac et coseigneur d’Arnac
(82), marié en premières noces vers 1485 avec Jeanne de Lautrec, fille d’Olivier, seigneur de Puechmignon (82) et
de Jeanne du Rieu et en secondes noces en 1500 avec Claude de Cadrieu, fille d’Antoine, seigneur de Cadrieu (46) et
d’Andrive de Gausserand. Antoine teste le 10 mai 1505* devant Me Granier
(Claude se remarie en 1506 avec Bernard del Boi, en Limousin).
D’où du premier lit :
1- Antoine, qui suit.
2- Louis.
3- Peut-être François, prêtre en 1538 (70 J 35).
Du second lit :
4- Marc, qui suivra (voir Branche de La Prade en Albigeois, VII.3).
5- François, qui suivra (voir Branche de La Bastide-Nantel et de La Bastide-Fontrozal VII.4).
- Jean, dit bastard
de Loupiac lorsque, le 4 avril 1518, il achète une terre aux Landes de
Vabre à Géraud de Tayrac et son épouse Marone de Lapeyre, de La
Salvetat-Peyralès (70 J 35), sans doute marié avec Marguerite Fabre, d’où
Delphine d’Agens (+ 1604 à Lunac), mariée avec Antoine Salesse.
VII- Antoine d’Agens
(+ avant 1571), écuyer, seigneur de Loupiac, d’Arcanhac, La Borie de Laval,
coseigneur d’Arnac, marié en 1506 avec
Marguerite de Morlhon 1, veuve de Pierre de Sédillac, fille de
Raymond de Morlhon, seigneur de Sanvensa (12)
et de Gabrielle de Murat. En 1523, il fait vente d’une partie de la
seigneurie d’Arnac à Laroque. Il est cité le 10 décembre 1525 dans un acte de
vente en présence de son oncle Jean de Cadrieu, prieur de Lunac, effectue
beaucoup d’achats de 1540 à 1560, notamment à Calcomier (70 J 39-44-45), est
désigné par seigneur de la Tour de Loupiac en 1560. En 1568, Antoine hérite des
biens situés aux Aleils (La Fouillade) de Guillaumette Sirven, veuve de Jean
Maurel (70 J 35). D’où :
1- Antoine, seigneur de Loupiac, marié en 1527 avec
Antoinette de La Valette-Toulonjac. Antoine teste le 23 février 1531 en faveur
de son frère Jean* (inventaire de 1701, 3 E 5701).
2- Sans doute François, prêtre en 1538 ??,.
3- Jean, qui suit.
- Raymond, fils illégitime, né vers 1559, alors qu’Antoine
de Loupiac son père avait une soixantaine d’années, cité dans le testament de
son demi-frère Jean en 1590, qui suivra (voir Branche de Lacapelle-Ségalar VIII.3).
VIII- Jean d’Agens (+ 1590), alias Jean de Loupiac pour le distinguer de son homonyme de Calcomier,
écuyer, seigneur de Loupiac, Arcanhac, Calcomier et coseigneur d’Arnac,
capitaine du château de Najac en 1571 en 1573 reprend le titre de seigneur
de Calcomier attribué à ses aïeux ; marié (c.m. le 6 février 1546 chez Me Jean
Jacques*) avec Delphine du Rieu (+ avant 1590), fille de noble
François, seigneur de Saint-Salvadou (12) et de Françoise d’Arjac. Il
contracte rachète à ses cousins
seigneurs de Calcomier, les rentes de nombreux fiefs et le 12 février 1572 à
Martre Gaillard, le moulin d’Arcanhac, dit « de Martre » pour la
somme de 860 livres (70 J 31). Jean teste le 26 février 1590 chez Me
Ginestous, notaire de Lunac, testament retranscrit lors du procès avec les
créations de la famille (voir illustration). D’où :
1- Jeanne, mariée avant 1576 avec Claude de Nupces (+
avant 1605), seigneur de Rouffiac et Maussans (81), fils de François et de
Françoise de Bérenguier.
2- Françoise, mariée (c.m. le 19 janvier 1576 chez Me
Ginestous, dot 1 500 livres, 70 J 31) avec Louis de La Raffinie 3,
dit « de Flavin », fils de Jean et de Marthe de Cahuzac (alias de
Boussac), seigneur de Villelongue (12).
3- Anne, mariée avec Clémens de Cassagnes (+ avant
1605), seigneur des Crousets (12), fils de Jean et de Marie de Mancip. Anne
teste le 16 décembre 1605 au château de Villelongue en faveur de sa soeur
Françoise et lègue 15 livres à ses autres frère et soeurs (3E 8436).
4- Delphine, mariée en premières noces vers 1585 avec
Bertrand de Solages (+ vers 1587), seigneur de La Planque 2 (12),
fils de Louis et de Juliette d’Azémar et en secondes noces avec Pierre Lacoste.
5- Marguerite, mariée avec Claude de Morlhon1,
seigneur de Boussac (12), fils de Claude, seigneur de Boussac et de Claude de Rossignol.
6- Gabrielle, mariée en premières noces vers 1585 avec
noble Hugues de Lautrec (+ avant 1599), seigneur de Lavaur (Le Riol, 81) et de
Puechmignon (82) et en secondes noces avec Antoine de Carit, issu des seigneurs
de Belmont (46), dit noble de La Salle et seigneur de Puechmignon en 1605.
7- Jean, qui suit.
IX- Jean 4
(+ 1634), seigneur de Calcomier, Loupiac et coseigneur d’Arnac, marié
(c.m. le 18 juin 1592 chez Me Dufieu AD 82 C80) avec Gabrielle de Nogaret, fille de noble Claude, seigneur de Trélans
(48) et d’Antoinette de Murat de
Lestang. Lors du contrat son père lui fait donation de la moitié de ses biens
et Gabrielle apporte une dot de 8 000 livres. Le 27 juin 1627, Jean vend le
fief de Méjanet près de Lunac au sieur de Monlauzeur (3 E 5283) et procède
également à d’autres ventes. Il teste le 2 janvier 1634 chez Me Albaret,
notaire de Lunac. Après son décès, le 22 avril 1634 son fils fait procéder à l’inventaire de ses biens,
par Me Sérignol, notaire de Saint-Salvadou, en présence de ses
frères et d’Antoine de Loupiac, seigneur de La Bastide-Fontrozal, son cousin.
Une longue énumération fait état du contenu du château et des dépendances (3E
5701). D’où :
1- Guion, qui suit.
2- Jean, seigneur du Cayrou (Arcanhac), qui teste le
14 août 1642 en faveur de son neveu Guion.
3- Claude (+ 1666), seigneur de Louradou (Arcanhac),
prieur de Notre-Dame d’Arcanhac et de Saint-Amans de Pradinas en 1639, peu
après son décès, le 3 septembre 1666, son neveu, Louis et ses créanciers
procèdent à l’inventaire de ses biens (Saignes, not., 3 E 5212).
4- Jean, plus jeune, seigneur de Rébirou, qui suivra
(voir Rameau de Varen, X.5).
5- Marguerite (+ avant 1670), mariée le 26 mai 1631
avec noble Jean d’Assier, seigneur de Roumégous, fils d’Antoine, seigneur de
Roumégous et de Gaulène (81) et de Marguerite de Vernhes. Marguerite reçoit en
dot le domaine de Montramech (Tizac), vendu en 1670 à la famille Dardenne de
Tizac.
- Jeanne d’Agens, illégitime, mariée vers 1633 avec
François Loupias, praticien du Griffoulas (Tizac). Au baptême de Jean
Loupias le 2 octobre 1637, les parrain et marraine sont Guion d’Agen et Jeanne
de Montlauzeur, de Lunac.
- Cécile d’Agens, illégitime, mariée vers 1630 avec Jean Lagarrigue, de Najac.
- Raymond d’Agens, illégitime, marchand de Rieupeyroux
en 1660.
X- Guion (+ 1651), seigneur de Loupiac,
Calcomier et coseigneur d’Arnac, marié (c.m. le 23 septembre 1630 chez Me
Monlauzeur, notaire de Lunac et Me Delpoux, notaire de Lédergues, 3
E 4281 AD12) avec Angélique de
Génibrouse de Saint-Amans, fille de Nicolas, seigneur de Saint-Amans (81)
et de Sara (ou Saure) de Chalon, dame de Lédergues (12). Lors du contrat, la
fiancée reçoit en dot la somme de 16 500 livres, un augment de 4 000
livres et Guion, héritier de son père répudie peu après la donation, vu les
nombreuses dettes de son père. Guion teste le 16 septembre 1651 en faveur de sa
femme (Delpech, not., 3 E 8757 AD12). Après le décès de son mari, survenu le 16
septembre 1651 à Villefranche, Angélique doit faire face de 1652 à 1655 à un
grand procès en la Cour du Parlement de Toulouse avec Bernard Durieu, Claude
Monlauzeur, conseillers de Villefranche, Marc-Antoine d’Agens, seigneur de La
Bastide et autres créanciers de son mari. Pour arrêter le trouble continuel,
elle demande la répétition de sa dot et fait faire une saisie générale de tous
les biens de la maison de Loupiac. Après plusieurs arrêts de la Cour, le 13
septembre 1655, son fils Guion est maintenu dans ses droits sur les terres de
Loupiac et de Calcomier.
Elle teste le 11 mai 1671 en faveur de son fils, lègue
800 livres à sa fille Anne, 500 livres à sa petite-fille, Angélique, épouse
Lescure (3 E 5213, AD12). D’où :
1- Louis, qui suit.
2- Anne-Renée, religieuse au couvent de Fargues à
Albi, reçoit le 28 août 1649, 1 000 livres puis au couvent Notre-Dame de
Saint-Affrique.
3- Marguerite (+ avant 1701), religieuse au couvent de
Fargues à Albi le 29 décembre 1654, elle reçoit la somme de 1000 livres.
4- Angélique (+ avant 1661), religieuse à Espainhac en
Quercy, en 1657 à l’abbaye Notre-Dame de La Couronne en Angoumois.
5- Marc-Antoine (+ avant 1701), chevalier, maréchal
des logis dans la compagnie du comte Ventadour en 1656, prieur d’Arcanhac en
1661.
6- Louise (+ avant 1701), mariée (c.m. le 5 octobre
1663, 4000 livres de dot, chez Me Saignes, notaire de Najac) avec Jean-Jacques
Audouy, juge et viguier de Najac, fils de Marc-Antoine et de Marie de
Rabastens.
7- Isabeau (+ entre 1656 et 1661).
- Olympe d’Agens, illégitime de Guion ou d’un de ses
frères, mariée vers 1655 avec Antoine Marty, praticien de Louradou, d’où
baptêmele 4 août 1658 aux Mazières de Marie Marty, parrain noble Claude d’Agen,
prieur d’Arcanhac, marraine Marie de La Valette.
XI- Louis (+
vers 1701), seigneur de Loupiac, Arcanhac, Calcomier et coseigneur d’Arnac,
marié (c.m. le 18 février 1660 chez Me Albaret, 6 500 livres de dot) avec Christine de Garceval, fille de Jean
et de Christine-Diane de Prévinquières de Montjaux. Le 13 septembre 1655, par
arrêt de la souveraine Cour de Toulouse, il est maintenu en la moitié des biens
ayant appartenu à la maison de Loupiac (suite au procès intenté par ses
créancier et parents, 127J 38). Le 9 avril 1665, il vend le moulin du Moulinet
(Saint-André-de-Najac) qu’il détenait avec Demoiselle de Boyssens, de La
Bonaudie (héritière des seigneurs de Bar). Il teste dans le château de Loupiac
le 28 novembre 1675 (3 E 5214 Saignes, not. de Najac*) et le 15 avril 1700 en
faveur de sa femme (3 E 5284). Christine teste une première fois, le 19 août
1676 (3 E 5214) et le 22 décembre 1703 en faveur de son petit-fils, François de
Lescure, elle lègue pour faire dire des messes 200 livres au curé d’Arcanhac,
30 livres aux prêtres obituaires, 20 livres à chaque convent des cordeliers,
capucins et augustins de Villefranche (3E 5285). Le 4 juillet 1701,
un inventaire très long du château donne le détail des pièces, du mobilier, des
coffres contenant de nombreux papiers (avec des dates de contrats de mariage et
de testaments), des terriers, des livres de comptes (achats, ventes,
reconnaissances, etc.) (3 E 5283). D’où :
1- Angélique, mariée (c.m. le 1 mai 1681 chez Me
Albaret, notaire de Lunac) avec Louis de Lescure, seigneur de Milhars des Carts
(La Salvetat-des-Carts), fils de Jean-Aymeric et de Marianne de Puybéral
(parents du 3° au 4° degré par les Murat de Lestang). Angélique hérite de la seigneurie de Loupiac qui passe ensuite
par héritage aux familles La Raffinie3 puis Robert. Le château et le
domaine de Loupiac sont vendus en 1913 par Henri-Denis Robert à la famille
Cathala.
2- Christine (+ avant 1701).
3- Isabeau (+ avant 1701).
4- Marc-Antoine (+ avant 1701).
5- Louis (+ avant 1701).
6- François (+ avant 1701).
Rameau
de Varen
XI.5- Jean d’Agens
(+ en juillet 1657), seigneur de Rébirou (Arcanhac), chevalier en 1633, marié
(c.m. le 7 février 1651 chez Me Pierre Albaret, notaire de Lunac) avec Marie de Monlauzeur 5 (+
après 1671), fille de Bertrand, notaire de Lunac (12) et de noble Marguerite de
Foucras. Jean teste le 31 janvier 1657. Marie se remarie avec Jean de la
Brière, officier réformé demeurant à Najac. D’où :
1- Claude, qui suit.
2- Angélique.
XII- Claude
(+ 14 novembre 1711 à Varen), seigneur de Rébirou, habitant Sénil (Varen, 82),
marié à Rodez le 10 septembre 1692 (GG8, Cité, c.m. le 23 août 1692 chez Me
Ricou, notaire) avec noble Isabeau de
Bénavent (+ 1717), laquelle teste le 3 avril 1717 chez Me Ricou en faveur
de sa fille Françoise (3E 5260).
D’où :
1- Marie (vers 1696-17 décembre 1732, âgée de 36 ans),
mariée en 1714 à Varen avec Jean Mercié, du Causse de Varen.
2- Anne (bapt. en 1702-avant 1717).
3- Joseph (bapt. en 1707-avant 1717).
4- Françoise, mariée le 3 février 1722 avec Guillaume
Cajarc, marchand tailleur d’habits et praticien de Varen, fils de Jean et
Catherine Pachins. Le 25 septembre 1735 le couple est en procès avec Claude,
donataire de son père, un accord à l’amiable est conclu entre les deux parties,
le domaine de Sénil est partagé en deux lots égaux, chacun reçoit une maison,
une grange et des terres, ils vivront à même pot (Claude ne signe pas, 3E
5260).
5- Claude, qui suit.
XIIi- Claude
(1711-2 mars 1747), habitant Sénil, marié en premières noces 1735 avec Henriette de Granier et en secondes
noces avec Marguerite Laville. Comme
succédant aux biens de son mari avec ses deux filles, Marguerite et Marie, en
1780 elle afferme la métairie des Aleils.
D’où du premier lit :
1- Anne (+ avant 1780), habite à Saint-Victor de
Roussinarie (81) lorsqu’elle se marie en premières noces le 28 novembre 1754
avec François Delcausse, des Aleils (La Fouillade), fils de Simon et d’Anne
Labro, mariée en secondes noces le 25 février 1756 à Varen avec Jean Lafont,
bourgeois de Najac, fils d’Alexis et de Jeanne Enguialle, en présence aux deux
mariages de Guillaume Cajarc, son curateur.
Du second lit :
2- Marguerite (10 août 1740-après 1780).
3- Marie (19 mars 1742-après 1780).
4- Clément (1744-15 septembre 1747).
5- Jeanne (25 janvier 1745-26 janvier 1745).
VI.4- Pons
d’Agens, bachelier, seigneur de Calcomier en 1453-1465, en 1474 coseigneur
d’Arnac, habitant Najac, marié vers 1460 avec noble Hélix Valette (+ avant 1489), fille de Fortanier et d’Horable
Pèlegry, sœur de la seconde épouse de son père. Il effectue beaucoup d’achats
entre 1460 et 1474. D’où :
5- Antoine, qui suit.
2- Jeanne, citée en 1532, mariée avec Raymond de
Pénavayre, de Saint-Antonin (82), dotée de 300 écus (Navelle, t. II p. 173).
3- Horable, mariée vers 1490 avec Etienne de Lisle,
dans la seigneurie de Puycornet (82).
4- Louise, mariée
vers 1505 avec Olivier de Tayac, seigneur de Villevayre (12).
5- Alziasse, mariée avec Jean Salles, gendarme du roi qui
teste en 1493.
6- Béatrix.
7- Cécile.
VII- Antoine (+ avant 1528), seigneur de Calcomier, habitant Najac, marié
avec Guinette de Murat de Lestang, alias Barbe de Pomayrols, fille
de noble Pierre de Murat de Lestang, seigneur de Pomayrols. Dans son dernier testament il institue pour
hériter universel son fils aîné, et en cas de mort sans postérité, son fils
cadet Jean. D’où :
1- Antoine d’Agens (+
janvier 1558), coseigneur de Calcomier, habitant Najac. Antoine hérite de son
père et aliène une partie de ses biens à Calcomier, en 1533 à Antoine Savinhac,
en 1542 à Jean Dardenne de Villefranche, en 1549 à Jean Savinhac ; en 1528, 1538, 1539 et 1558 il vend au seigneur de
Loupiac, des rentes de fiefs dans les paroisses de Lunac, Tizac, La Fouillade, Les Mazières (70 J 31-34-45). En 1558 et 1565, et son frère Jean vendent
des rentes de fiefs situés dans les paroisses de... à leur cousin, Antoine de
Loupiac (70 J 45).
2- Jean d’Agens (vers
1503-vers 1567), coseigneur de Calcomier, conseiller habitant Najac puis
Calcomier où il a fait bâtir une maison. Le 29 janvier 1558, dans le château de
Loupiac, il fait donation de ses biens à son cousin : son frère aîné,
décédé depuis quinze jours, a été si mauvais ménager qu’il a dissipé tout
l’héritage paternel, considérant les services qu’il a reçu de noble Antoine
d’Agens, seigneur de Loupiac son cousin germain et de son fils, d’autant que
tous les biens tant de Loupiac que de Calcomier ayant appartenu à feu noble
Gaillard d’Agens leur aïeul paternel ont été divisés entre leurs pères,
successeurs dudit Gaillard ; désirant la réunion des biens comme elle était par
le passé, de son bon gré donne par donation entre vifs non révocable à noble
Jean d’Agens, son cousin, tous et chacun de ses biens. Il désire être entretenu
sa vie durant soit au château de Loupiac, soit dans sa maison de Calcomier et
avoir à son service un valet et un cheval. De 1560 à 1566, il vend des biens
situés dans la paroisse de Calcomier à Jean de Loupiac, son cousin. En 1566, il
donne 68 livres à Barthélémi de Lestang, bâtard de Pierre de Lestang, seigneur
de La Bastide-Teulat. La même année il est en procès avec Jean Sabatier,
docteur et avocat de Villefranche à propos de biens vendus par son frère
Antoine à Jean de Sabatéry, prieur de Calcomier, oncle de Jean. Un siècle plus
tard, ces terres de Calcomier seront à l’origine d’un important procès. (70 J)
3- François, en 1528 reçoit
de son frère Antoine en droit légitime une maison à Najac et le 7 février 1532
il fait donation de tous ses biens, à son frère Jean (70 J 31).
VIII.4- François
de Loupiac (+ avant 1556), seigneur de la Bastide-Nantel (12), époux (par
déduction) de Ne de Monestiès, fille
de Gabriel de Monestiès, seigneur de Trevien (81) et de Jeanne de Grimoard. Il
avait peut-être épousé en premières noces Ne de Gautier, ce qui pourrait expliquer sa possession (au moins en
partie) de la seigneurie de la Bastide-Nantel, (Imbert Gautier en est le seigneur
en 1456) à moins que celle-ci ne résultât d’un achat. D’où sans doute du
second lit :
1- Gabriel, qui suit.
2- Jacqueline de Loupiac (dite parfois Jacqueline de
Lapanouse sans doute par erreur et par confusion avec la famille de Lapanouse
seigneurs d’un autre Loupiac en Rouergue), mariée en 1549 avec Adrien de
Peyrusse, seigneur de la Caze (12), fils de Jacques de Peyrusse et de Marie de
Marcenac
VIII- Gabriel de
Loupiac (+ entre 1601 et 1610), seigneur de la Bastide-Nantel et en 1590
seigneur de La Bastide-Fonrozal, marié sans doute en secondes noces en
1565 (?) avec noble Françoise de
Cavalier, veuve de Pierre de Peyrusse,
morte en 1620 à Villeneuve d’Aveyron. D’où sans doute du premier
lit :
IX- Antoine
de Loupiac + entre 1640 et 1656), seigneur de La Bastide-Fontrozal en 1613,
conseiller à la Cour des Aides et Finances de Cahors en 1649, marié vers 1615
avec Ne. de Cambefort, fille sans doute de Nicolas, seigneur de
Vaureilles et de Marie de Rocheblanc. En 1638-1639, il vend au seigneur de
Loupiac des fiefs situés dans les paroisses de La Fouillade et de Tizac. Le 30
août 1640, il reçoit de son cousin Guion d’Agens la somme de 800 livres, due à
Françoise de Cavalier, sa belle-mère 3E 2948). D’où :
1-
Marc-Antoine, qui suit.
2-
Jacques (1623-1625).
3- Aymare,
baptisée en 1624.
X- Marc-Antoine
(1620-avant 1693), seigneur de La Bastide-Fonrozal, conseiller du roi à la
Chambre des Aides de Cahors en 1650, puis Président de la Cour des Aides de
Montauban en 1661, marié (c.m. le 25 février 1645 chez Me Marre, notaire de
Capdenac, Thonat) avec Marie de Fraust,
fille de Guillaume et de Catherine de Trapy. Marc-Antoine est héritier de
Demoiselle de Monteil, veuve de noble Saban Cavalier (26 J 79). Lors du procès,
en 1652, il reçoit d’Angélique de Génibrouzes les rentes d’Arnac, évaluées à la
somme de 6 000 livres en compensation de ses prétentions sur les terres de
Calcomier D’où :
1- Guillaume,
marié en 1689 avec Gabrielle de Brives,
fille de Guillaume de Brives, trésorier général de France et de Marguerite de Brugier.
2- Marie, mariée avec François-Félix de Corn
(+ avant 1728), marquis d’Ampare, fils d’Antoine-François et de Françoise
d’Espinchal.
Cette branche établie en Albigeois dans la région de
Cordes (81) a presque exclusivement porté le nom de Loupiac et abandonné celui
d’Agens. Toutefois, lors du contrat de mariage de Louis de Raffin avec
Françoise d’Agens où il assiste comme témoin en 1576, Philippe de Loupiac
seigneur de la Prade est appelé « Philip d’Agens ». La seigneurie de
la Prade en Albigeois, commune de Salles (81),
possédée par cette famille de Loupiac, ne doit pas être confondue avec
la seigneurie de la Prade en Rouergue située entre Sauveterre et Naucelle (12),
possédée par les familles alliées Gaffuer et de Morlhon.
VIII.2- Marc de Loupiac,
seigneur de La Prade (81) en 1538, marié en 1533 avec Gabrielle de Cajarc, héritière de la Prade, fille de Pierre de
Cajarc et de Cécile de Lemosy.
D’où :
1- Philippe, qui suit.
2- Cécile de Loupiac, mariée en premières noces en 1560
avec Arnaud d’Hébrail, seigneur de Rivière (81), de la famille des Hébrail de
La Courtade (81), fils de Marquis et de
Jeanne de la Palu (remarié avec Isabeau de Bénavent).
3- Jacqueline de Loupiac, mariée en premières noces vers
1570 avec François de Cahuzac seigneur de la Bastidette (81) et en secondes
noces en 1579 avec Jean de Morlhon1, seigneur d’Autayrac (12), fils
de Blaise et de Paule de Rigaud. Sa fille du premier lit, Gabrielle de Cahuzac
épousa en 1589 Orens de Morlhon, frère de son second mari et en 1595 François
de Boyer de la Boyrie, devenu ainsi seigneur de la Bastidette, fils de Jean et
de Germaine Durand.
VIII- Philippe de
Loupiac, seigneur de La Prade, marié (c.m. en 1563 chez Me Monlauzeur, notaire
de Lunac) avec Jeanne de Rabastens,
fille de Philippe, vicomte de Paulin (81) et de Louise de Roquefeuil,
descendante du roi de France Louis XI par Marie d’Arpajon, épouse Rabastens.
D’où :
1- Gédéon
de Loupiac, alias Marquès, alias Jean (sans doute après sa conversion au
catholicisme), seigneur de la Prade, appauvri par les dots de ses sœurs dont le
paiement le contraignit à des ventes dont celle en 1625 du château de Livers
(81) à Jean de Vézian. Marié avec Marie
d’Avessens, fille de Marc-Antoine et d’Olympe de Rabastens (descendante
elle aussi du roi Louis XI), sans doute veuve de Jean de La Rivière qu’elle
avait épousé en 1641. Marie teste le 3 septembre 1653 chez Me Molinier, notaire
de Laguépie (81).
2- Anne, mariée en 1590 avec Jean de Clarac (ensuite
Clairac), fils de Jean et de Louise de Teyrac des Sorbiers, sieur de La Roque
(81).
3- Olympe de La Prade, mariée en premières noces en
1590 avec Jean de Clairac, frère homonyme du précédent et en secondes noces en
1598 avec Jean de Marsilhac, (descendant comme elle du roi Louis XI), fils de
Gaillard et d’Anne d’Arpajon. Le 14 juin 1624, elle est rentière du prieuré de
La Bastide-Capdenac et donne procuration à son beau-fils, Jean de Roquefeuil (3
E 3011). Le 13 juillet 1643, elle donne procuration à son fils Jean de
Marcilhac, seigneur de Fénayrols (82) pour sous-affermer pendant 5 ans à Jean
et Antoine Doumayrou, frères, de Lexos le bateau qui est sur la rive d’Aveyron
(3 E 4954).
4- Louise, mariée en 1605 avec Jean de Saint-Félix,
fils de Germain, baron de Mauremont (31) et de Clapiers (11), seigneur de
Cajarc et de Vieux (81) et de Jeanne de Cajarc.
5- Diane, mariée vers 1610 avec Paul Delpech ou Dupuy,
seigneur de Cagnac (81) de la famille des seigneurs de Carmaux, fils de
Sébastien et de Blanche du Cheylar de Pélamourgue.
6- Judith, mariée (c.m. en septembre 1625 chez Me
Molinier, notaire de Monestiès, 81) avec Jean du Taur (+ avant 1673), seigneur
de Paginet, fils de François, seigneur de La Lande et d’Anne de
Morlhon-Autayrac. Judith teste le 14 octobre 1673 chez Me Molinier, notaire de
Laguépie (81).
Branche de La Dayrié (La
Capelle-Ségalar en Albigeois)
Cette
branche illégitime, assez rapidement tombée en roture, a vu son nom se
transformer au XVIII° siècle en Dagens par agglutination de la particule. Elle
est surtout remarquable pour figurer dans l’ascendance de l’écrivain Honoré de
Balzac. Elle a maintenu des liens avec la branche aînée des seigneurs de
Loupiac et par exemple en 1672 Louis d’Agens, seigneur de Loupiac, est témoin
au contrat de mariage de Pierre d’Agens bourgeois de la Gacharié avec Jeanne
Roucoules.
VIII.3- Raymond d’Agens,
sieur de La Dayrié, marié vers 1595 avec Jeanne
Frespuech, fille de N. Frespuech (famille notariale de Mouzieys-Panens 81)
et de Jeanne Frozenc (famille marchande de Cordes, 81), établi à La Dayrié (La Capelle-Ségalar),
où il semble avoir acquis ou hérité de biens provenant des Lautrec de
Puechmignon (famille de sa grand-mère paternelle). D’où:
1- Claude
d’Agens (+ avant 1655), sieur de La Dayrié,
marié (c.m. le 17 mai 1640 chez Me Panat, notaire de Cordes, 81) avec Catherine Gaujarenques, fille d’Antoine
et de Marie Peyre, de Saint-Benoît (81). D’où :
a- Antoinette d’Agens, mariée
(c.m. le 19 août 1663 chez Me Sudre, notaire de Milhars, 81) avec Jean de
Ginestel, sieur de Castelfarrou, fils cadet de David, sieur de Laval (12) et de
Jeanne de Morlhon, qui s’établit à La Dayrié. D’où descendance (voir bulletin
N0 52).
2- Jean, qui suivra (voir Rameau de La Gacharié IX.2).
3- Raymond, vivant à La Dayrié en 1673.
4- autre Jean.
5- Antoinette, mariée en premières noces avec Pierre
Favier et en secondes noces (c.m. le 26 août 1637 chez Me Chalon, notaire de
Mouzieys) avec Nicolas Galaup (+ avant 1653), chirurgien de Mouzieys (81).
6- Catherine, mariée en 1635 avec Michel Mercadier,
praticien de Loupiac (81), près de Rabastens.
7- Suzanne (+ 1647), mariée en premières noces avec
Marques Barrau, de Salles (81) et en secondes noces en 1643 avec Pierre
Fargues, de Salles.
8- Catherine (+ 1660 à La Vicasse), dite « plus
jeune », mariée vers 1635 avec Jean Miquel (+ 1642), laboureur de la
Vicasse (Canezac, 81) et en secondes noces en 1644 avec Bernard Arman (+ 1660),
laboureur de la Vicasse. Sa fille Antoinette Arman, épouse de Jean Gayrard, originaire
de Bar (12) est l’arrière-grand-mère (en filiation matrilinéaire) de
Bernard-François Balssa (1746-1829), père d’Honoré de Balzac.
9- Jeanne (+ avant 1634).
Rameau de la
Gacharié
IX.9- Jean
d’Agens, marié (c.m. le 14 novembre 1636 chez Me Mercadier, notaire de
Monestiès, 81) avec Antoinette Aragon, de Monestiès (81),
fille de Bernard et de Jeanne Maliani. Etabli à La Gacharié, il teste en 1685.
D’où :
1- François, sans doute mort jeune.
2- Pierre, qui suit.
3- Nicolas, qui suivra (voir Rameau B de La Gacharié, X.3).
4- Raymond
d’Agens, établi à La Vaysse
(Laparrouquial, 81), marié en premières noces le 14 septembre 1682 à
Fenayrols (12) avec Françoise de Laurens, fille d’Antoine et de Marie de
Morlhon, de Frayssinet (Moyrazès, 12)
et en secondes noces (c.m. le 6 octobre 1685 chez Me Villaris, notaire
de Laguépie, 82) avec Marie Devals,
de Laparrouquial, fille de Charles et de Gabrielle du Taur (celle-ci fille de
Judith de Loupiac, voir Branche de La Prade). D’où du second lit :
a-
Hélène (vers 1686-5 novembre 1762), marié le 19 janvier 1703 avec Jacques
Cavalié (c.m. 3E 32-201, AD81), en deuxièmes noces en 1705 avec Jean
Estève et en troisièmes noces (c.m. le 27 juin 1711 chez Me Gaujarengues,
notaire de Monestiès, 81) avec Urbain
Mercadier.
b-
Antoinette (née en février 1688).
c-
Raymond (né en mai 1690).
d- Jean (1692-1702).
5- Marc-Antoine, au service dans les armées du roi en 1685.
X- Pierre d’Agens, bourgeois de La Gacharié comme héritier universel
de son père Jean, marié au château de Sanvensa (12) (c.m. le 30 décembre 1672
chez Me Sudre, notaire de Milhars, 81) avec Jeanne de Roucoules, fille de
Jean-Louis et de Jeanne de Cancelves puis en secondes noces le 20 novembre 1691
(c.m. 3E 32/177, AD81) avec Marie
de Bigorre, de Rouffiac (81). D’où
probablement du second lit :
1-
Jean, qui suit
2-
Louis, qui suivra (voir Rameau de La Galinié, XI.2 ).
3-
Catherine, décédée le 24
février 1754, épouse de Bertrand de Saunhac(+ 4 janvier 1745), sieur de Tanus,
fils de Jean, seigneur de Tanus (81) et de Marie de Ciron, demeurant à la Borie
de Rouergue (Saint-André-de-Najac, 12), établi, suite à ce mariage, à La
Gacharié où il décède.
4-
Antoinette, mariée avec
Jacques Blanc, de La Gacharié, qui teste en 1730 citant son filleul
Jean-Jacques d’Agens, fils de Jean, de La Gacharie.
XI- Jean d’Agens (vers
1697-1781), demeuré à La Gacharié, marié vers 1720 avec Françoise Ginestet. D’où :
XI- Jean-Jacques Dagens,
marié le 21 septembre 1767 avec Marie-Anne
Almon, fille d’Antoine Almon et
Cécile Mercadier, du Ségur. D’où :
1 - Marianne Dagens (1776-1838), mariée le 23 février
1789 avec Antoine Dalet, établi à La Gacharié.
Rameau de La Galinié
XI.2 - Louis d’Agens ou
Dagens (+ 1759, âgé d’environ 60 ans), établi à La Galinié sans doute par
mariage, marié vers 1730 avec Antoinette
Imbert (+ 22 mai 1759). D’où :
1- Louis, qui suit.
2- Jean, habitant La Galinié.
3- Catherine, mariée le 7 septembre 1753 avec Pierre
Azemar, fils de Pierre et de Catherine Vedel.
4-Antoinette, mariée en 1761 avec Pierre Laurié.
XI- Louis Dagens,
marié en premières noces en 1749 avec Marianne
Roques et en secondes noces, le 30 juin 1778 avec Ursule Robert, dite «Couly » (c.m. 3E 13/158, AD
81).
D’où du premier lit :
4 fils et 3 filles, nés entre 1754 et 1777 dont Marie
Dagens, établie à la Galinié, mariée en 1776 avec Antoine Tranier, dit « Poumayrols » et remariée (c.m. le 1
septembre 1782, 3E 13/151, AD 81) avec Jean Robert.
Du
second lit :
3 fils
et une fille, nés entre 1781 et 1790 dont Marie (+ 23 octobre 1842), épouse
Frespuech.
Rameau B de
La Gacharié
IX - Nicolas
d’Agens, travailleur, marié vers 1690 avec Delphine
Frespuech, de La Gacharié. D’où :
1-
Nicolas, qui suit.
2-
Pierre (+ 1771, âgé d’environ
60 ans).
3-
Marianne (+ 1769, âgée
d’environ 70 ans).
X - Nicolas Dagens (+ 8
août 1759, âgé d’environ 55 ans), sans doute le même que Nicolas Dagens, cité
muletier à La Galinié en 1738, ensuite métayer à Caylusset (Saint-Dalmaze, 81),
puis revenu à La Gacharié, marié en 1733 avec Cécile Mazens (+ 1782), fille de Jean et d’Anne Bousquet, de
Randou. D’où :
1-
Jean (né le 13 octobre
1741).
2-
Joseph (né et décédé en
1743 à Caylusset).
3-
Pierre, qui suit
4-
Jean-Jacques (né en
1749), brassier à La Gacharie en 1782.
5-
Marie, mariéee le 2
avril 1761 avec Pierre Alcouffe, tisserand au Ségur, fils de Pierre, meunier et
de Marie Durand, de Montloubet (Rieupeyroux, 12), établi à La Gacharié.
. XI- Pierre
(né en 1745 à Caylusset), établi à La Gacharié, laboureur, marié en 1773 avec Marie-Anne Gil, fille d’Antoine et de
Marie Alquier, de Boscaut. D’où :
1- Cécile Dagens (née en 1782), mariée le 6 prairial
an IX à Laparrouquial avec Pierre Muratet.
Branche de Salesses
I- Raymond (+
après 1420), seigneur de Salesses (Saint-Salvadou) en 1420. D’où peut-être :
II- Jean,
seigneur de Salesses, en 1435, habite Villefranche, âgé de plus de 14 ans et
moins de 25 ans, marié vers 1450 avec Hélène d’Albin. D’où
III- Jean,
seigneur de Salesses, marié vers 1490 avec noble Antoinette de Liron,
fille de Jean de Najac, sans postérité.
La seigneurie de Salesses passe par héritage à la famille Deygua de
Villefranche-de-Rouergue (Marthe Imbert fille d’Horable Liron, sœur
d’Antoinette Liron, ayant épousé Bertrand Deyga) puis à la famille Madrières.
Non rattachée :
Isabelle d’Agens, qui teste en 1611-1612, veuve de Marc Montet, de
Saint-Antonin (82), mère de Pierre Montet, cordonnier.
Jean-Louis Déga et Geneviève Rigal-Saurel
Nos remerciements à M. Delmas pour sa contribution au classement du
fonds de Loupiac, à M. Francis Cayre pour ses précisions sur la branche de
Lacapelle-Ségalar.
Renvois
et notes
1-
Famille étudiée dans le
bulletin n° 36 du CGR
2-
Famille étudiée dans le
bulletin n° 40 du CGR
3- Famille étudiée dans le bulletin n° 50 du CGR
4- Le 8 novembre 1625, Raymond Viallèles, prêtre de La
Bruyère (La Fouillade) ayant esté menacé d’estre tué et meurtry par le sieur
de Loupiac, ses enfants et domestiques à cause de certains animosités contre luy
conceus despuis peu de temps sans qu’il sut pourquoi… ), teste en faveur de
son frère Jean, charpentier qui sera tenu de poursuivre en justice les
meurtriers de sa personne ou, à défaut, il veut que tous ses biens
appartiennent aux officiers de justice de Najac pour que, par eux, soit
poursuivie la réparation de sa mort (3E
5071). Une légende raconte que l’église Saint-Martin de Louradou
(Arcanhac) fut fermée, à la suite du crime commis par le seigneur de Loupiac à
l’égard d’un prêtre qui avait commencé la messe sans l’attendre alors qu’il
était à la chasse. Cette église, située sur un petit promontoire au bord de La
Serène est dite en ruine (casa)l en
1660, seul le cimetière subsiste par l’appellation d’un pré dit prat del cimetari.
5- Famille étudiée dans le bulletin n° 43 du CGR