Famille Ginestous de Bor-et-Bar

Sources :

A.D.A. Registres paroissiaux et d’état civil de Bor-et-Bar, Flauzins, Lescure-Jaoul, Lunac, Najac, Pradinas, Saint-André-de-Najac, Saint-Salvadou, Vabre-Tiza.c

Registres de  notaires de Bar, Lunac, Villefranche-de-Rouergue, Vabre-Tizac.

A.D.T. . Registres paroissiaux de La Garde-Viaur, Montirat.

 Registres de notaire de Canezac.

Fonds privés de la famille Ginestous. 

 

Cette famille est présente au village de La Bonaudie dans la paroisse de Bors de Bar depuis au moins le XV° siècle, sûrement originaire du village voisin de Ginestous.

En 1443, Bernard Ginestous et Pierre Ginestous, son neveu, sont signalés à La Bonaudie (70 J).

En 1488, Pierre, Bernard et Raymond sont cités dans le rôle du commun de paix conservé aux Archives nationales.

La généalogie peut s’établir ainsi :

I-                   Pierre, cité en 1508 à La Bonaudie (peut-être le même que celui cité en 1488). D’où :

1-      Jean, qui suit.

2-      Jean, plus jeune. D’où sans doute :

a- Pierre (+ avant 1571), cité en 1557, marié avec Jeanne Fournié (+ avant 1571). D’où :

- Jean, tailleur.

- Antoinette, mariée (c.m. 4 mars 1571, 3 E 2856) avec Jean Cueyes, serrurier de Marcilhac, fils de Jean et de Marie Capelina.

- Jeanne, habitante de Villefranche, mariée (c.m. le 15 janvier 1581, 3 E 2863) avec Antoine Pons, charpentier de Bonhoure (Artigues), fils de Jean et de Catherine Moli.

- Catherine, mariée avec Jean Cavalié.

- Cécile.

II-                 Jean, cité en 1556, décédé avant 1564. D’où :

III-              Pierre. D’où :

1-     Jean, « plus vieux » (+ avant 1583), marié avec Catherine Ducorn, fille de Jean, notaire de Sanvensa. D’où :

a-      Marguerite, héritière, mariée avec Guillaume Guibbert (1), notaire de Lasbinals (Bor-et-Bar), fils de Pierre.

b-      Françoise, mariée (c.m. le 1er septembre 1585, 3 E 5851) avec Pierre Faliès, dit « Pradials », fils d’Antoine, paysan de La Valette (Lescure).

c-      Pierre, praticien, cité en 1584 et 1592, décédé avant 1605.

2- Jean (+ avant 1627), notaire de Lunac en 1572 et agrimanseur, habitant La Bonaudie, marié (c.m. le 26 mai 1587, 3 E 5066) avec Marquise Besson (remariée avec Jean de Cayron, conseiller de Villefranche), fille de François, notaire de Najac et d’Antoinette Guibbert. La dot de Marquise consiste en la somme en argent de 800 livres, six robes (deux de drap de Paris, deux de drap de Villefranche, une gonelle et un dessous, un archelit garni de rideaux, avec couverte, coussin de plumes, huit linceuls). En 1582, Jean rédige en langue d’oc le terrier (livre de reconnaissance de la famille d’Agens (2), seigneurs de Loupiac, de Calcomier et d’Arnac (70 J 36bis).    Photo 1

3-     Jean, qui suit, Branche de Cessétières.

4-      Delphine (+ 1604), mariée avec Antoine Loupias, fille de Jean, paysan de Tanus (Lunac).

5-      Peut-être Guyne, mariée avant 1564 avec Antoine Espinasse.

-----

Branche de Cessétières

IV- Jean, marié vers 1560 avec Ne Loupias, fille de Georges, paysan de Cessétières (ou Seycéteyres), village situé sur les rives du Viaur en contrebas du château de Bar, aux limites de l’Albigeois où la famille contractera nombre d’alliances et entretiendra des relations économiques. Elle possède des biens dans cette province ainsi qu’à la Coste de Tizac, lieu de naissance de Georges Loupias (Cessétières appartenait à la famille Bermond). D’où :

1- Jean, qui suit.

2- Jean, prêtre en 1587.

3- Jeanne, mariée avec Jean Ferrié, de Castanet-des-Carts (82).

4- Antoinette, mariée vers 1590 avec Jean Malirat, du Puech (Tizac).

5- Jean, qui suivra, voir Branche de Bar V.4.

6- Peut-être Marguerite, citée en 1588 (127 J), mariée avec Jean Carrié, paysan de Calm (Lescure).

------

V- Jean (+ avant 1630), praticien, marié avant 1598 avec Delphine Gaillard, fille de Jacques, hoste de Laurélie (Bor-et-Bar) et de Jeanne Sicard, dite « La Pimpolette ». D’où :

1- Jean, qui suit.

2-  Jean, prêtre, cité en 1674.

3- Jean (+ avant 1700), vigneron et laboureur à Flauzins, marié avec Marguerite Laurens, de Flauzins, laquelle aurait testé en 1650 (d’après le contrat de mariage de sa fille Catherine). D’où :

a- Catherine, mariée (c.m. le 15 novembre 1665, 300 livres de dot, 146 J 35) avec Pierre Saint-Amans, dit « Joty », de Planèzes (Flauzins).

b- Jeanne, mariée en premières noces avec Jean Fricou, de L’Albarie (Bor-et-Bar) et en secondes noces (c.m. le 28 juin 1700 en présence d’Antoine Ginestous, de Cessétières, 3 E 2766) avec Louis Debar, vigneron de Lasbinals (Bor-et-Bar), fils de Jean et de Gabrielle Calvinhac.

c- sans doute Gabriel, qui afferme en 1672 des terres à Flauzins à Jean Doubax (127 J). D’où peut-être :

- Gabriel (vers 1680-1749), marié avec Jeanne Raynal, qui teste le 7 mars 1730 en faveur de sa femme, lègue 200 livres à ses deux filles et au posthume. Le 22 octobre 1731, il emprunte 82 livres à son cousin Antoine Ginestous, de Cessétières pour acheter une paire de bœufs. Jeanne teste le 28 juin 1749 en faveur de sa fille aînée et lègue 200 livres à ses deux autres enfants (3 E 5297). D’où :

. Jeanne, héritière, mariée le 30 juin 1749 avec Joseph Barbance, fils d’Antoine et de Catherine Fraysse, de Flauzins.

. Elisabeth, mariée le 17 février 1749 (c.m. le 25 janvier, dot 200 livres, une robe noire et un jupon jaune, 3 E 5305) avec Jean Coffinhal, maçon de Sauzet (Flauzins), fils de Jean et de Marie Boyer.

. Bernard.

5- Gabriel, qui suivra voir Rameau du Cayrou ou Chaupi (Saint-André) VI.5.

VI- Jean (décédé vers 1674 ab intestat), praticien, marié en premières noces vers 1635 avec Catherine Couffinhal, fille de Jean et Jeanne Desterm, de Panissous (Rieupeyroux), en deuxièmes noces le 28 avril 1652 avec Marguerite Bleys, veuve d’Antoine Blanc, notaire de La Garde-Viaur en Albigeois, sans doute fille d’Antoine, du Mur (Montirat) et en troisièmes noces le 24 avril 1657 avec Anne Mercadié. Catherine Couffignal teste vers 1652 chez Me Albar et lègue 120 livres à ses filles. Marguerite Bleys teste le 7 novembre 1655 (127 J 36) en faveur de son mari et lègue 30 livres à ses sœurs Jeanne, veuve de David Martin, de La Péguarie (Canezac-81) et Hélix, veuve de Jacques Balssa, praticien de Montirat. Anne Mercadié teste le 2 août 1668 chez Me Albar (127 J) en faveur de son mari, donne 8 livres à Jeanne Ginestous, sa filliastre et 30 livres à ses frères de La Bartarie (La Parrouquial) et de La Gaussardie (Camalières) en Albigeois.

Jean relève les bénéfices de prieurés : en 1653, la dîme et le carnelage de Camalières en Albigeois ; en 1655, le carnelage de La Garde et de Montirat en Albigeois, soit 1 050 livres, un setier de seigle et 2 pipes de vin ; en 1658, l’afferme du bénéfice de Romette, soit 60 setiers de seigle (mesure de Cadoule) au nom de l’abbesse du monastère Saint-Sernin de Rodez, prieuresse de Notre-Dame de Romette.

En 1660, il est tuteur des enfants de Jean Ginestous, agrimanseur de Bar (127 J 38). Il possède un pressoir à huile et tient un livre de comptes où sont notées toutes les sommes dues par les personnes qui lui apportent des noix : on apprend que le 14 novembre 1669, il commence à faire de l’huile de noix et qu’il demande la somme de 9 sols 8 deniers pour la façon de 35 quintaux de noix. Il note également ses achats : en 1673, il paie la somme de 3 livres à Pierre Gaillard, granatier de Bar pour une demi carte de sel.

D’où du premier lit :

1-      Antoine, praticien et marchand, consul de Bar en 1697, 1703. Il teste vers 1714 en faveur de son neveu Antoine, lègue 120 livres à sa sœur Jeanne.

2-      Gabriel, qui suit.

3-      Marguerite (+ après 1703), mariée (c.m. le 18 juin 1665, dot 400 livres, 2 robes) avec Raymond Guibbert, charpentier de Pradines (Saint-André), fils de Jean et de Catherine Lamic.

4-      Jeanne (+ 1715), mariée (c.m. le 16 août 1674, dot 450 livres, 3 E 5104) avec Antoine Segons, dit « Lou Grand », de Louradou (Arcanhac), fils d’Antoine et de Bérenguière Granier.

5-      Jean, tisserand, qui s’installe par son mariage vers 1680 à Planèzes (Lescure). D’où :

a- Antoine (vers 1680-1740), paysan, marié (c.m. le 19 janvier 1704 chez Me Albar, de Canezac) avec Jeanne Debar, fille de Jean, vigneron de Lasbinals (Bor-et-Bar) et de Gabrielle Calvinhac. D’où :

- Catherine (+ avant 1753), mariée (c.m. le 1er février 1725, dot 665 livres, voir 3 E 5306) avec Ambroise Debar, de Planèzes.

- Jeanne.

- Antoine (+ 1788), marié le 17 février 1746 à Saint-Salvadou avec Marie Vernhes, fille de Pierre et de Jeanne Anduze, de Lédergues. D’où :

     . Antoine (vers 1747-1783). 

     . Marie (vers 1749-1817), mariée en premières noces le 28 avril 1773 avec Jean Izarn (+ 1791), fils de Bertrand et de Marie Vacquier, de l’Hom (Lescure) et en secondes noces le 29 avril 1794 avec Pierre Miquel, fils d’Antoine et de Madeleine Frespuech, de La Tapie (Arcanhac).

      . Marie-Anne (vers 1751-1800), mariée le 14 février 1787 avec Antoine Clapié, fils de Jean-Pierre et de Marie Debar, de Bouxènes (Bor-et-Bar).

. Jeanne (vers 1753-1824), mariée le 6 septembre 1780 avec Pierre Pomiès (1735-1798), vigneron de Flauzins, fils d’Etienne et de Jeanne Alcouffe.

VII-                Gabriel (+ vers 1703), laboureur et marchand, marié le 13 février 1673 avec Jeanne Mader, fille d’Antoine et d’Anne Traynier, du Mas de Montirat en Albigeois qui décède ab intestat le 19 février 1735, âgée de 86 ans en laissant 7 enfants survivants qui se partageront 1 100 livres. D’où :

1-     Antoine, qui suit.

2-     Catherine (vers 1677-1752), mariée (c.m. le 20 août 1692, 2 C 17) avec Jean Debar, fils de Jean, et de Gabrielle Calvinhac de Lasbinals (Bor-et-Bar).

3-     Antoine, qui suivra voir Rameau de La Borie de Lunac VIII.7.

4-     Jeanne (+ 1755), mariée en 1705 avec Claude Marty (+ 1741), de Louradou (Arcanhac), fils d’Antoine et d’Olympe d’Agens (2).

5-     Marguerite (+ avant 1751), mariée avec Pierre Tranier, paysan du Mur (Montirat).

6-     Magdeleine (+ avant 1735), mariée avec Jean Montarri, de Bar.

7-      Anne, mariée (c.m. le 24 janvier 1713) avec Jean Nouviale (+ avant 1748), maçon de Flauzins, fils de Jean et de Jeanne Carles.

8-      Marie (+ 1754, âgée de 70 ans), mariée le 14 février 1718 avec Gabriel Cayrou, fils de Jean, paysan de Labadenq et d’Anne Bauguil. Le 21 janvier 1746, elle assigne devant la justice son frère Antoine qui lui doit la somme de 100 livres et 57 livres 2 sols d’intérêt, sur la succession de sa mère.

VIII-              Antoine (vers 1674-1762), praticien et marchand, consul de Bar en 1716, marié (c.m. le 29 janvier 1705 chez Me Albar, notaire de Canezac, dot 1 100 livres, deux robes…) avec Anne Albar (3) (1688-1753), fille de Jean, praticien et d’Antoinette Gaillard de Laurélie. Du 11 juin 1730 au 8 août 1735, Antoine tient un livre de comptes avec les dépenses et revenus de son ménage (4). Le 31 août 1746, il teste en faveur de son fils Antoine, lègue deux quartes d’huile de noix pour le luminaire de la lampe au chœur de l’église de Bor, 10 livres aux pauvres, 27 livres pour lui faire dire des messes, la pension viagère de sa femme est composée de 15 setiers de froment, 20 cartons de seigle, la moitié d’un cochon, 12 setiers de vin pur, la jouissance de la maison haute et d’une chambre avec un lit garni, des meubles suffisants, une servante (5) quand elle en aura besoin, 24 quartes d’huile de noix, 2 boisseaux de sel, le bois, les herbes potagères, fruits des arbres fruitiers et des vignes quand elle en voudra et à sa volonté ; elle sera habillée de la tête aux pieds tous les 2 ans. Il lègue 1 000 livres à ses fils Gabriel, Pierre et Jean, 5 sols à Marie et à Louis, religieux capucin outre ce qu’il leur a déjà donné et 1200 livres à Marie-Anne (3 E 10 034). Il est dit « travailleur ! » par Me Mader, lorsqu’il émancipe son fils Antoine en 1757. D’où :

1-      Jean, enseveli dans l’église de Bor le 21 janvier 1726, âgé de 20 ans, « parce qu’on n’a pas pu creuser le tombeau de ses parents dans le cimetière à cause du froid ».

2-      Antoine, qui suit.

3-      Marie, mariée le 21 janvier 1734 avec Antoine Blanquet, paysan de La Cardonnié (Jouqueviel en Albigeois), fils d’Antoine et de Françoise Guize.

4-      Gabriel (1715-1761). Le 7 janvier 1732, il va étudier le latin à Saint-Céré en Quercy, de retour chez lui à Pâques, il repart le 21 avril en prenant un jambon pesant 20 livres pour le salaire de son maître… En 1742, son père lui constitue la somme de 90 livres comme titre clérical ou ecclésiastique. Le 28 septembre 1745, il est pourvu du prieuré de Tizac et est installé dans la cure le 1er octobre (5). Le 11 mars 1761, à cause de l’infirmité dont il est atteint, il résigne entre les mains de notre Saint Père le pape, ou de son vice-chancelier la cure Saint-Martin de Tizac dont il jouit paisiblement et pour en pourvoir, Jean Ginestous son frère, vicaire de La Rouquette. Le même jour, il teste en faveur d’un des enfants de son frère Antoine, lègue son fauteuil à son père, tous ses livres et habits à son frère Jean et 10 livres à Jean Tranier, son cousin du Mur de Montirat et meurt le lendemain. Son souhait ne sera pas exaucé, c’est Antoine Gaudou, natif du lieu des Tampes dans la paroisse de Tizac, qui est pourvu de la cure vacante le 17 mars, par messire Pierre Houssard, prêtre docteur en théologie en la faculté de Paris, prieur de Privezac et Tizac (3 E 5348).

5-      Pierre (1718-1778), vigneron et marchand, écolier chez Jean Serre, de Montirat en 1731 et en 1732 avec son frère Louis. Le 8 mai 1733, il va étudier à Saint-Céré avec son frère Gabriel. En 1751, il est étudiant en théologie à Cahors.

6-      Jean-Pierre (1720-avant 1746).

7-      Louis (1723-1800), étudiant en philosophie en 1743. Il choisit de devenir moine capucin et le 6 mars 1751, il écrit une très longue lettre à son père, lui expliquant les raisons de son choix de cette vie religieuse, qui semble peu apprécié par son frère, curé de Tizac, qui l’accuse « d’avoir déshonoré la famille » (6).

8-      Joseph  (1725-1740).

9-      Marie-Anne (1727-après 1763), mariée le 12 janvier 1750 avec Antoine Bergounhou, praticien, fils de Pierre et de Catherine Gasquet, de Finhals (Jouqueviel) ; sa dot se compose de 1 200 livres deux robes (une d’étamine, l’autre de burat), six serviettes, cinq cannes de toile.

10-   Jean (1729-1816), clerc tonsuré en janvier 1754, vicaire de La Rouquette, prêtre retiré à Laurélie après la Révolution. Le 8 mai 1813, il teste en faveur de son neveu de Cessétières et donne une vigne à son neveu de La Mouyssetie.

IX-                   Antoine (vers 1710-1795), bourgeois, marié le 28 janvier 1744 avec Marie-Gabrielle Bourdoncle (1723-1794), fille d’Antoine, bourgeois de La Bonélie (Compolibat) et de Marie Alric. De 1748 à 1752, il est rentier des terres seigneuriales de Bar (B). Il fait un premier testament, le 10 mars 1766, en laissant à sa femme le choix de son héritier (un de ses enfants mâles) et au cas où elle mourrait, il nomme son frère cadet pour désigner son héritier, de préférence Jean-Antoine ; il lègue 1 200 livres à ses quatre filles, 1 000 livres à ses quatre fils et, s’ils sont appelés à l’état ecclésiastique, l’entretien et le nécessaire pour leurs études ainsi que le titre clérical (3 E 5351). La pension viagère de sa femme comprend une chambre (celle qui est sur le portal de la cour), un lit garni, la liberté de prendre le bois du bûcher pour son chauffage, le jardinage nécessaire pour son pot, la liberté d’aller prendre des fruits de vigne et des raisins pour son nécessaire, 40 livres de lard salé, 10 livres de graisse fondue, 30 livres d’huile de noix, 15 livres poids romaine de sel, 2 barriques de bon vin, 14 cartons de seigle annuellement et chaque chose en son temps ; il veut qu’elle soit habillée de la tête jusqu’au pied de trois en trois ans et que son frère Pierre ait un lit pendant sa vie. Le 3 janvier 1787, il teste en faveur de son fils Jean-Antoine et donne 2 200 livres à ses enfants non mariés, plus une maison à Laurélie à Gabriel et Rose, il ne peut signer à cause de la faiblesse de sa main (3 E 5337). D’où :

1-      Antoine (1745-1748).

2-      Marie-Cécile (1746-vers 1814), mariée le 20 juin 1768 (c.m. le 15 février chez Me Vialars) avec Jean Rouquière (+ 1768), fils de Jean et d’Anne Gil, de La Crouzié (La Parrouquial en Albigeois), le couple habitera La Borie de Bor.

3-      Gabriel (1748-1810), bourgeois ou cultivateur (selon les époques), célibataire, le 11 ventôse an XIII, il fait donation de ses biens à son neveu de la maison (3 E 5327).

4-      Jean-Antoine (ou parfois Antoine-Jean), qui suit.

5-      Jean (1752-1754).

6-      Marie-Rose (1754-1832), célibataire, le 11 ventôse an XIII, elle teste en faveur de son neveu de la maison (3 E 5327).

7-      Pierre-Jean-Antoine (1756-1758).

8-      Marie-Anne (1758-1842), mariée le 3 février 1782 avec Antoine Fabre, paysan des Milhets (Floirac), fils de Joseph et de Catherine Bénazeth. Dans son contrat de mariage passé le 29 janvier 1782, elle reçoit une dot de 2 350 livres de son père, 100 livres de sa mère, une garde-robe à deux battants, deux robes, quatre linceuls (3 E 12 847).

9-      Jean-Antoine (1759-1848), établi à La Mouyssetie (Bor-et-Bar), mariée le 10 septembre 1782 (c.m. le 14 août, dot du marié 2 214 livres, 3 E 5318) avec Anne Calvinhac (+ 1818), fille et héritière de Louis et d’Anne Ferrier, de La Mouyssetie. D’où :

a- Jean-Antoine (+ 1783-1844).

b- Anne (1785-)

c- Marie-Anne (1786-).

d- Gabriel (1787-).

e- Jean-Pierre-Antoine (1788-).

f- Marie (1790-1844).

g- Marie-Rose (1791-1864).

h- Anne ou Marie (1794-1842), mariée le 8 février 1822 avec Jean-Antoine Izard, cultivateur de La Coste-de-Couronne (Arcanhac), fils de Jean et de Marie-Anne Loupias.

i- Marie-Anne (1796-1799).

j- Jean-Pierre (1798-), marié le 2 février 1825 (c.m. le 6 janvier, les parents du marié donnent 900 francs chacun et ceux de la mariée 3 340 francs, deux camisoles et deux jupons, 3 E 27 787) avec Marie-Rose Delpérié, fille d’Antoine et d’Anne Blanc, du Blazal (Lescure). D’où :

- Marie-Rose (1827-1871), épouse Couffignal, héritière.

- Jean-Pierre.

k- Jean-Baptiste (1802-1823). Le 19 mai 1822, il se fait remplacer par Gasc de Lagarde en Quercy pour accomplir à sa place le service militaire, moyennant la somme de 1 250 francs en argent et 2 chemises évaluées à 6 francs ; chaque année il donnera 200 francs avec un intérêt à 5%. Ses frères Jean-Antoine et Jean-Pierre lui donne 350 francs et sa sœur Marie-Rose 200 francs « pour l’amitié qu’ils lui portent » (3 E 27 784). Sûrement de constitution fragile, il meurt un an après.

l-        Joseph-François (1804-1807).

m-    Jean-Louis (1806-1806).

10- Marie-Jeanne (1761-1832), mariée le 29 août 1786 (c.m. le 13 juin, dot 2 500 livres, 100 livres de sa mère et 50 livres de son oncle Pierre, 3 E 5319) avec Louis Debar, praticien, fils de Louis et de Marie Atquier, de Roussilhes (Bor-et-Bar).

11- Jean-Pierre (1763-1847), licencié en droit, établi aux Pesquiés par son mariage en 1790 (c.m. le 25 mai, dot 3 000 livres) avec Marie-Rose Pachins (sœur de Catherine, citée ci-après), fille et héritière de Jean-Louis, notaire, greffier des conventions de Villefranche et de Marie-Magdeleine Dintilhac, du Bourguet (Les Pesquiés). D’où :

a- Charlotte-Catherine (1792-), mariée en 1815 avec Jean Palis, de Saint-Rémy.

b- Marie-Félicité (1798-), mariée le 19 juillet 1821 avec François-Antoine Vabre, fils de Marc-Antoine et de Marguerite Mader, du Bouscatel (Vabre). Le couple hérite des biens du Bourguet et leurs descendants porteront le nom de Vabre-Ginestous.

c- Jean-Antoine, cité en 1827.

12-   Marie-Thérèse (1767-), mariée le 19 septembre 1791 avec Jean Dintilhac, fils de Jean « Peyroutou » et d’Antoinette Mouly, du Bourguet (Les Pesquiés).

X- Jean-Antoine (1750-1832), bourgeois, propriétaire foncier, marié le 4 septembre 1786 avec Catherine Pachins (1765-1855), fille de Jean-Louis, avocat en Parlement, notaire de Villefranche et de Marie-Magdeleine Dintilhac, du Bourguet (Les Pesquiés). En 1793, pour avoir caché ses oncles, prêtres, dans un réduit du grenier aménagé à cet effet, il sera amené sous surveillance à Najac comme suspect.

Le 6 janvier 1831, il écrit son testament olographe qui comprend douze pages. Voici quelques extraits : « j’accorde la jouissance et usufruit de la moitié de mes biens à ma femme soit maison, chambres, grange, pressoir, caves, écuries, basse-cour, patus, séchoir, galinier, ruches à miel, jardins, prés, rivages au devant de la maison et auprès du Viaur et autres terres, bois, châtaigneraie, vignes, cheneviers, etc. Si elle préfère pour sa tranquillité une pension alimentaire, elle aura la jouissance de 2 chambres qui sont à côté de la cuisine au-dessus du portail avec les 3 lits et armoires, la petite cave, 20 setiers de froment, 4 barriques de vin pur, 2 jambons de 70 livres poids, 50 livres d’huile de noix (ancienne mesure soit environ 20 litres), 2 sacs de châtaignes marrons, le jardinage, le bois, la faculté de prendre les raisins et les fruits de toutes espèces. Il lui sera fourni une servante pour son service, un cheval avec un domestique pour l’accompagner lorsqu’elle voudra aller à Bar ou ailleurs ; plus un quintal de chanvre, prêt à peigner pour occuper la servante. Je la charge de me faire faire mes honneurs funèbres suivant l’usage et pour ces frais et autres oeuvres pies, je lui lègue 300 francs. Je lègue aux pauvres, nécessiteux, honteux ou malades de la paroisse 300 francs, soit en argent ou denrées (bled, vin, huile, pain ou linge)… ».

Le 11 décembre 1832, sa veuve et ses quatre filles comparaissent au domaine pour prendre connaissance du testament et en faire le dépôt aux minutes du notaire Jean-Pierre Déléris. Seule Marie-Gabrielle signe, les autres trois sœurs déclarent savoir le faire mais en avoir perdu depuis quelques temps l’usage et sa veuve ne le peut à cause d’une douleur à sa main droite (3 E 27 794).

D’où :

1- Marie-Gabrielle-Magdeleine (1791-1866), mariée le 4 février 1807 (c.m. le 11 janvier, dot 8 500 livres, 3 E 5328) avec Jean-Joseph Albar (+ 1819), fils d’Antoine et de Marie-Madeleine Palis, de Laurélie. Elle hérite du quart des biens de Cessétières et un de son petit-fils vend le domaine à la famille Briane.

2- Catherine (1794-1868), mariée le 14 avril 1813 (c.m. le 9 avril chez Me Molinier, notaire de La Guépie, dot 8 300 francs, dont 2 200 francs de sa mère) avec Jean Basse, propriétaire de La Basserie (Puechmignon-82), fils de Jean-Pierre et d’Anne Boyer. En 1793, Jean-Pierre Basse, déclaré également comme suspect pour avoir caché son beau-frère, noble de Barasc, seigneur de La Vionie), est amené en prison à Najac mais, pour cause de maladie, est laissé en ville, cautionné par le citoyen Bénézech (1 L 777). La tradition veut que ce soit à Najac qu’il est connu Antoine Ginestous et qu’ils aient projeté de marier leurs enfants.

3- Marie-Jeanne (1796- après 1832), mariée le 14 avril 1815 avec Bernard Blanc (+ avant 1832), fils de Charles et de Marie-Anne Guibbert, propriétaire de Sals (Najac).

4- Marie-Rose (1798-1842), mariée le 27 janvier 1822 avec Jean-Pierre-Charles Carles, fils de Jean-Baptiste et d’Elisabeth Fricou, de Laurélie (c.m. le 8 janvier, dot 6 700 francs en argent plus des biens à Laurélie, 3 E 27 784).

5- Jean-Antoine (1801-1822).

Rameau du Cayrou (Saint-André)

VI.5- Gabriel (+ avant 1674), écolier en 1623 à Montirat, laboureur au Cayrou ou Chaupi (Saint-André), marié avec Catherine Rivière (+ entre 1681 et 1687), fille de Jean, laboureur du Cayrou et de Jeanne Saint-Geniès. D’où

1-     Jean, qui suit.

2- Catherine, mariée (c.m. le 27 février 1674, 3 E 5104) avec Paul Miquel, de La Farguie (Najac).

3- Antoinette, mariée (c.m. le 11 janvier 1687, 3 E 5516) avec Louis Jolfre, fils d’Antoine et de Charlotte de Béral, de Picaussel (Mazerolles).

4- Jean, tisserand, marié (c.m. le 15 septembre 1690, 3 E 5118) avec Jeanne Gasquet, fille de Jean et de Jeanne Vaur, de Trébessac (Arcanhac).

-------

VII- Jean (vers 1638-1693), tisserand, marié (c.m. 20 juin 1681, dot 360 livres, deux robes, 3 E 5510) avec Catherine Segons (vers 1660-1701), fille d’Antoine et de Brenguière Granier, de Trébessac (Arcanhac). D’où :

1- Jeanne (vers 1689-1704).

2- Antoine (+ 1737), qui suit.

------

VIII- Antoine (+ 1737), laboureur ou vigneron, marié en premières noces avec Marie Barbance, fille de François, laboureur de Féneyrols (Bor-et-Bar) et de Catherine Lafage et en secondes noces avec Catherine Issanjou (+ 1765), fille de Jean et de Catherine Massol, de Trébessac (Arcanhac). Antoine teste en 1738 en faveur de sa seconde femme et lègue 120 livres à ses deux fils aînés (3 E 10 031), quatre de ses enfants décèdent dans l’espace de trois mois. En 1759, Catherine Issanjou, retirée à Arcanhac car expulsée de la maison de son mari, intente un procès contre sa fille Marguerite et son gendre Jean-Pierre Dumoulin, afin qu’il lui verse une provision alimentaire de 100 livres par an, « attendu qu’elle n’a aucune ressource pour vivre et qu’il ne lui pas été payé la cote de succession sur la légitime de ses quatre enfants décédés ab intestat » en 1741 (B). Revenue au Cayrou, Catherine Issanjou teste le 22 mai 1764, quelques jours après celui de sa fille Marguerite, en faveur d’un de ses petits-enfants, au choix de son gendre sans que ce dernier ne puisse rien prétendre sur les biens de son mari (3 E 28 123).

D’où du premier mariage :

1- Jacques (1710-après 1737).

2- François (1711-1777).

3- Anne (1714-avant 1737).

Du second mariage :

4- Barthélémi (vers 1720- 8 octobre 1741).

5- Antoine (1722-12 novembre 1741)

6- Marguerite (1724-1765), héritière, mariée (c.m. le 13 septembre 1742, 3 E 5289) avec Jean-Pierre Dumoulin, praticien, fils de Jean et de Louise Vialadieu, de Rébirou (Arcanhac). Marguerite teste le 17 mars 1764 en faveur d’un de ses six enfants (3 E 28 123).

7- Charles (1726-27 septembre 1741).

8- Anne (vers 1727-11 octobre 1741).

9- Jeanne.

Rameau de La Borie (Lunac)

VIII.7- Antoine (vers 1680-1760), laboureur à La Borie (Lunac), marié le 20 juin 1704 avec Jeanne Barbance (1689-1774), fille d’Antoine et de Catherine Loupias, de La Borie. Jeanne teste le 18 juillet (malade) et le 4 août 1767 (avancée en âge) en faveur d’un de ses petits-enfants au choix de son fils, prêtre et de sa belle-fille ; elle lègue 20 livres à sa fille Elisabeth, veuve Cougoule et laisse la jouissance de ses biens à sa belle-fille « pour les bons et agréables services qu’elle lui a rendues » (3 E 5351). D’où :

1-      Jeanne (1708-après 1767).

2-      Antoine (1710-1739), marié (c.m. le 25 février 1739 chez Me Loupias) avec Louise Enjalbert (remariée en 1743 avec Antoine Trézières d’Arcanhac), fille de Jean-Louis et d’Anne Loupias, de La Coste (Tizac).

3-      Pierre (1716-1795), prêtre prébendé (ou bénéficiaire) de la Métropole d’Albi.

4-      Elisabeth (1718-1768), mariée le 14 juin 1735 avec Antoine Cougoule (+ 1760), fils de Pierre et de Catherine Loupias, de Pébrac (Arcanhac).

5-      Marguerite (1720-avant 1767), épouse de Pierre Laroque.

6-      Marie (1722-1740).

7-      Jean, qui suit.

8-      Jean-Pierre (1727-1795), célibataire. 

9-      Anne (1730-), mariée le 25 février 1756 avec Jean Gaillard, fils d’Antoine, paysan du Cassan (Lescure) et de Marguerite Reynès. Dans le contrat passé le 27 janvier, sa mère lui donne en dot 950 livres, son père 150 livres et en dotalités une garde-robe, deux brebis, deux brebis, une couverte de laine, 10 cannes de toile, 3 E 5346).

IX- Jean (1725-1767), laboureur, marié le 8 juin 1751 avec Marie Saurel, fille de Jacques, marchand de Lunac et de Jeanne Rigal. Dans le contrat du 25 mai, la mariée reçoit 1 000 livres, une garde-robe, 6 assiettes et un plat en étain ; le marié perçoit de son oncle Jean Barbance, curé de Bournhounac en Albigeois, 999 livres 15 sols (3 E 5345). Jean (malade) teste le 7 et le 20 juin 1767 en faveur d’un de ses enfants, au choix de sa femme ou de son frère Pierre et demande à ce que son frère Jean-Pierre soit entretenu dans sa maison, que sa femme puisse vendre une maison à Lunac, si c’est nécessaire, et qu’elle puisse se constituer une pension proportionnelle à ses revenus (3 E 5351). D’où :

1- Jeanne (1752-avant 1767).

2- Marie-Anne (1754-1754).

3- Marie, mariée le 28 janvier 1772 (c.m. le 10 janvier, dot 1 600 livres, 3 E 5313) avec Jean-Pierre Calvinhac, fils d’Antoine et de Marie Debar, de Ramaudesc (Bor-et-Bar).

4- Jean-Pierre, qui suit.

5- Jean (1757-1814), cultivateur et marchand à Lunac, marié en premières noces le 23 mai 1792 avec Louise Albaret (1772-1803), fille d’Antoine et de Catherine Arnal, de Lunac et en secondes noces le 30 janvier 1806 avec Marie Devaur (1775-1837), fille de Jean et de Marie Espanel, de Capelle (Monteils). D’où du premier lit :

a- Joseph (1799-), cultivateur à Lacombe (Lunac), marié le 7 août 1849 avec Marie-Rose Segons, fille de Louis et de Marie Masse, de Tizac. D’où :

- Joseph (1851-), marié avec Marie Boyé. D’où :

. Marie-Darine (1877-1972).

. Fanny (1878-1964).

- Caroline (1855-1855).

- Marie-Caroline (1858-), mariée le 9 février 1881 avec Joseph Mazenq, fils de  Joseph et de Jeanne Dumoulin, de Lunac.

6- Marie-Anne (1759-1783), mariée le 6 novembre 1781 (c.m. le 11 octobre, dot 3 000 francs, une garde-robe, un anneau et un louis d’or, une montre en argent, des habits, etc.) avec Joseph Thémines, fils de Pierre, marchand de La Coste (Tizac) et de Marie-Anne Enjalbert. Décédée au bout de deux ans de mariage, suite à une maladie qui provoquera un accouchement prématuré d’un enfant mort-né, sa mère et son oncle intentent un procès contre son mari à propos du paiement de la dot.

7- Joseph (1761-1834).

8- Jean-Raymond (1764-1792).

9- Jeanne (1766-1832), mariée le 19 novembre 1797 avec Antoine Blanc, fils d’Antoine et de Cécile Pourcel, de Lunac.

X- Jean-Pierre (1755-1838), propriétaire-cultivateur, marié le 21 février 1797 (c.m. le 7 pluviôse an V, chez Me Puechberty, dot 4 500 livres, une garde-robe) avec Marie Rouquière (1774-1837), fille de Jean, propriétaire-cultivateur de La Borie-de-Bor et de Marie-Cécile Ginestous (parents du troisième au quatrième degré). D’où :

1- Jean-Pierre, qui suit.

2- Marie (1798), jumelle du précédent, décédée en bas âge.

3- Joseph (1800-1828).

4- Marie-Jeanne (1802-1817).

5- Marie-Jeanne (1804-1868), mariée le 25 septembre 1826 avec Jean-Pierre Sudre, fils de Jean et de Jeanne Calvinhac, de Bor-et-Bar.

6- Marie-Victoire (1807-1831), mariée le 6 février 1808 avec Jean-Antoine Nouviale, fils d’André et de Marguerite Debar, de Lescure.

7- Victor (1811-1814).

8- Rose (1816-1862), mariée le 11 juin 1838 avec Jean-Baptiste Déléris, dit  « Raphaël », de Boscadoule, fils d’Antoine et de Marie-Hélène Reynès.

XI- Jean-Pierre (1798-1875), propriétaire-cultivateur, marié le 11 février 1828 (c.m. le 24 janvier chez Me Dintilhac, 2 800 francs d’avancement d’hoirie) avec Marie-Rose Loupias (1806-1889), fille de Joseph-Jacques, dit « Syndicou » et de Marie Granier, de Lunac. D’où :

1- Jean-Pierre-Philippe, qui suit.

2- Marie-Pauline (1831-après 1911), célibataire.

3- Marie-Fanie (1835-1879), mariée le 13 février 1860 avec Joseph Regourd, fils de François et de Marie-Rose Cayrou, de Lunac.

4- Marie-Julie-Joséphine (1841-) mariée le 18 novembre 1860 avec Jean-Antoine Ficat, fils d’Antoine et de Marie-Anne Vidal, de La Bastide-L’Evêque.

XII- Jean-Pierre-Philippe (1828-1900), propriétaire-cultivateur, marié le 31 août 1861 avec Marie-Léontine Blanc (1848-1892), fille de Jean-François et de Marie-Rose Trébosc, de Lescure. En 1876, D’où :

1-     Marie-Albine (1862-1863).

2-     Joseph-Philippe-Germain, qui suit.

3-     Jean-Lucien, portera le prénom de Théophile (1866-avant 1901), employé des Ponts et Chaussées à Millau..

4-     Marie-Pauline (1869-1870).

5-     Marie-Laurencie (1871-1958), mariée en 1891 avec Philippe Balthazar, de Monloubet (La Capelle-Bleys (dot 3 900 francs).

6-     Marius-Philippe-Henri (1874-1943), agriculteur au Cayrou (La Fouillade), marié le 15 septembre 1902 avec Marie-Julie Tranier, fille de Marcellin et d’Agnès Pomiès, de Frayssinet (Bor-et-Bar). Descendance à Toulouse.

7-     Léon-Jules (1877-), marié en 1901 avec Marie-Thérèse Donadieu, de La Guépie.

8-     Zéphirin (+ 1881).

9-     Marie-Irma (1882-1884).

10- Jean-Pierre-Henri, désigné par Alphonse (1887-1944), marié avec Césarine-Angèle Clapié.

XIII- Germain (1864-1944), propriétaire-cultivateur, marié le 19 mai 1893 avec Germaine Acquier, de Castanet, fille de Joseph et de Séraphine Marre. D’où :

1-     Ferdinand (1895-1925), prêtre.

2-      Albert (1899-1928), marié avec Adeline Acquier. D’où Clémence, héritière, épouse Mouly.

3-      Marie-Thérèse (1901-), mariée en 1921 avec Jean-Louis Bez, de Villefranche.

4-      Maurice (1903-1977), marié au Rialet (Lunac).

5-      Honoré (1909-2005), marié à Villefranche. Descendance.

 

Branche de Bar

V.4- Jean (+ après 1649), agrimanseur à Bar, marié avec Catherine Itié (+ avant 1626), fille d’Antoine, dit « Bousqual », de Bar. D’où :

1- Antoine, qui suit.

2- Jeanne, épouse Tressol.

3- Jean, qui suivra voir Rameau de La Borie-de-Rouergue VI.3.

4- Jeanne épouse de Jean Hugounet, de La Joulénie (Bor-et-Bar).

5- peut-être Jeanne, épouse de Gabriel Blanc, de La Garde-Viaur. D’où Marie, mariée le 18 juin 1679 avec Joseph Moly, avocat de Ceignac.

VI- Antoine (+ avant 1655), notaire, marié (c.m. le 16 mars 1626, 3 E 5072) avec Bernarde Blanc (+ après 1655), fille de Jean, notaire de La Garde-Viaur en Albigeois et de Catherine Delmas.

Antoine achète l’office de notaire de Jean Ginestous, notaire de Lunac, vendu aux enchères pour la somme de 80 livres et il est installé le 23 novembre 1623, en l'exercice de notaire royal héréditaire du lieu et juridiction de Lunac, en conséquence de la procuration qui lui fut octroyée par Me Bernard Richard, conseiller en la souveraine Cour du Parlement de Toulouse. Après enquête et divers examens établis sur sa vie, ses moeurs, son âge (plus de 25 ans) et sa religion, le procureur du roi lui accorde la charge de notaire. Il prête serment, promet et jure sur les Saints-Evangiles de bien garder et observer les décrets et ordonnances royaux (127 J).  Ayant falsifié le testament du seigneur de Bar en 1638 (il aurait supprimé les deux mots, ab intestat), il est condamné à mort par un arrêt prononcé le 11 octobre 1645 par le Parlement de Toulouse. N'ayant pu être appréhendé (il se serait réfugié en Albigeois), le 14 octobre 1649 l'huissier du Sénéchal du Rouergue procède à la saisie de tous ses biens, en présence de son père et de sa femme. Son étude est vendue le 29 mai 1649 aux créanciers du seigneur de Bar. Le 7 janvier 1651, noble Simon del Salès la rachète et la revend le 5 août 1651 à Jean qu, praticien et agrimanseur de Laurélie, moyennant le prix de 120 livres.

Bernarde dote ses filles de 400 livres, son fils Jean-François de 150 livres (l’acte d’un fonds privé est très endommagé, il manque des éléments dont le légataire universel). D’où :

1-   Jean-François, qui suit.

2-   Marie.

3-   Jeanne, épouse d’Antoine Reynès, marchand du Pouget (Montirat).

4-   Jeanne, mariée à La Bartharie (La Parrouquial).

5-   Peut-être Jean (+ 1666), bourgeois de La Garde-Viaur, marié avec Marie de Pelous, de Vabres-L’Abbaye. D’où :

a- Marie (+ 1680), épouse de Louis Lacase, de La Garde-Viaur.

b- Claire (1666).

-----

VII- Jean-François (+ avant 1697), praticien et marchand, consul de Bar en 1669, marié avec Marie de Malié (+ après 1698), fille de Pierre, notaire de La Garde-Viaur et de Catherine Tranier. Marie se remarie avec Alexis Vialars, praticien de Bar, parent avec Me Vialars, notaire de Villefranche. D’où du premier lit :

1-     Jacques, qui suit.

2-     Jean, qui suivra, voir Rameau de Saulières VIII.2.

------

VIII- Jacques, praticien, marié en premières noces (c.m. le 22 novembre 1697, dot 1 000 livres, 2 lits garnis, un chaudron, un seau, une bassinoire et une casse en cuivre, une paire de landiers, 3 E 2764) avec Marie-Anne Delbruel (veuve de Jean Trabassac, notaire de Sainte-Croix), fille de Guillaume, notaire de Villefranche et de Marie de Ramondi et en secondes noces le 3 août 1729 avec Jeanne Valette, de Pradines (Saint-André), fille de Jean et de Catherine Carraton. Jacques teste en 1738 en faveur d’Alexis (3 E 10 031).

D’où du premier lit :

1-   Catherine, habitant Saulières lorsqu’elle se marie le 8 février 1725 avec Antoine Gayrard, praticien de Bar, fils de Jean-Antoine et d’Anne Bauguil.

         Du second lit

2-     Alexis, qui suit.

IX- Alexis (1731-1815), tisserand, marié le 10 juin 1755 avec Marie Cantagrel (+ avant 1815), fille de Jean et de Marie Rigal, de Lunac. Marie teste le 12 mai 1777 et fait héritière l’une de ses filles (3 E 12 845). D’où :

1- Marie (1758-1816), mariée en premières noces le 11 février 1805 avec Jean Laucédat (+ 1806), vigneron de Bar, fils de Jean et de Marie Franques et en secondes noces avec Jean Blanc.

2- Marie, célibataire.

3- Jean-Pierre (+ 1765).

4- Françoise (1767-1807), célibataire.

5- Marie-Anne, célibataire.

Rameau de Saulières (Bor-et-Bar)

VIII.2- Jean, marié (c.m. le 7 septembre 1696, 2 C 17) avec Marguerite Lachèze, sans doute fille de Pierre et de Françoise Bonneviale, de Saulières. D’où :

1-     Antoine, qui suit.

2-      Marie-Anne, qui reçoit 15 livres au testament de son frère.

-----

IX- Antoine (vers 1697-1777), laboureur, marié en premières noces le 13 mars 1721 avec Marie-Anne Calcat (+ le 19 décembre 1730, âgée de 34 ans), fille de Bernard et de Jeanne Loupias, de Bar et en secondes noces le 12 février 1733 avec Madeleine Albouy (+ avant 1763), fille de Jean et de Jeanne Pouget, de Lacombe (Pradinas). Antoine (qui signe) teste le 13 août 1771 en faveur de Pierre et lègue 400 livres à ses 2 filles (3 E 28 123).

D’où du premier lit :

1- Pierre, qui suit.

         Du second lit.

2- Marie-Anne, marié le 24 novembre 1756 (c.m. le 6 octobre, dot 480 livres, 146 livres de sa mère et 12 livres de son frère, 3 E 5307) avec François Borie, fils de Jean et de Marie Roques, de l’Albarie (Bor-et-Bar). 

3- Antoine (vers 1733-1769), laboureur à La Capellanie (Saint-André), marié en premières noces le 6 septembre 1758 avec Marie Ginestet, de La Capellanie et en secondes noces le 30 août 1763 avec Marguerite Mourlhou (+ 1796), fille de Pierre, tisserand de Louradou (Arcanhac) et de Marie Marty. D’où du second lit Marguerite (1764-1765).

4- Madeleine.

X- Pierre (+ 1793), laboureur, marié le 6 juin 1758 avec Marie Miquel, fille de Pierre et de Jeanne Ginestet, de La Capellanie (Saint-André). Pierre teste le 1er décembre 1781 en faveur de sa fille aînée et lègue à la cadette 1 700 livres, un jupon de burat noir (3 E 28 117). D’où :

1- Marie (1760-1816), mariée le 24 avril 1782 (c.m. le 7 avril, 3 E 5 188) avec François Boyer, marchand de L’Alégrie (Najac), fils d’Antoine et de Marie Lombard.

2- Marie-Anne, mariée le 27 mars 1786 avec Guillaume Basse, fils de Jean et de Jeanne Lagarde de La Basserie (Puechmignon).

Rameau de La Borie-de-Rouergue

VI.3- Jean (+ après 1655), praticien de Bar, marié (c.m. le 21 septembre 1637, 3 E 4948) avec Marguerite Barrès, fille d’Antoine et de Catherine Alcouffe, de Bar. D’où :

VII- Jean (+ avant 1722), forgeron à La Borie-de-Rouergue, marié en premières noces le 6 août 1673 avec Jeanne Rey (+ 1685 ou 1686), fille de Jean et de Jeanne Sicard, de Béteille et en secondes noces avec Hélix Gargaros.

D’où du premier lit :

1-     Marguerite (née en 1679 à Béteille), elle ou une sœur mariée le 9 février 1715 avec François Boissières, tisserand de Mouziès en Albigeois.

2-     Antoinette, mariée le 19 janvier 1701 avec Guillaume Guillabert, de Notre-Dame de Laval, fils de Barthélémi et de Marie Combelle.

3-     François, forgeron, marié à Varen (c.m. le 11 octobre 1729 chez Me Ricous).

4-     Pierre (1684-1694).

5-     Jean (1685-1686).

          Du second lit :

6-     Marie (1689-), mariée le 13 juillet 1720 avec Jean Roumanhac, meunier de La Rigaudie (Notre-Dame-de-Laval), fils de Jean et de Catherine Traynier.

7-     Jeanne (1693-), épouse de Jean Miquel, de La Borie-de-Rouergue.

8-     Jean, qui suit.

VIII- Jean (1697-1772), maréchal-ferrand, marié le 12 février 1722 (c.m. le 16 janvier, dot 450 livres, deux robes, un coffre en noyer, une nappe, deux serviettes, deux linceuls, B) avec Antoinette Doumayrou (+ avant 1762), fille d’Antoine et de Françoise Tranier, de La Borie-de-Rouergue. Jean teste chez Me Molinier, notaire de La Guépie. D’où :

1-     Jean-Antoine, qui suit.

2-     Marie-Anne (1725-), mariée le 1er décembre 1747 avec Jean Tranier (+ avant 1764), fils de Raymond et de Jeanne Vialars, de La Borie-de-Rouergue, parents du troisième au quatrième degré. Marie-Anne passe un contrat le 17 septembre 1777 avec Julien Maurel (3 E 28 116).

3-     Marguerite, mariée le 22 février 1762 (c.m. le 5 février, dot 700 livres, 3 E 28 111), avec Pierre Miquel, fils de Pierre, laboureur du Mazet (Saint-André) et de Marie Miquel.

4-     Blaise (1733-).

5-     Marie, mariée le 6 septembre 1773 (c.m. le 4 mai, dot 320 livres, 3 E 28 115) avec Charles Verdier, tisserand de La Boucarie (Saint-André), fils de Jean et de Marie Tranier.

X- Jean (+ après 1791), forgeron, marié  avec Catherine Galard. D’où :

1- Jean, qui suit.

2- Marguerite (1766-), mariée le 18 octobre (c.m. le 8 octobre, dot 600 livres, 3 E 28 118) avec Jean Pilot, fils de Jean, laboureur de La Borie-de-Rouergue et de Marie Dalet.

3- Catherine (1767-).

4- Marie-Anne (1770-).

5- Catherine (1773-).

XI- Jean (1766-1831), cultivateur, marié le 15 fructidor an V avec Marie-Jeanne Jolfre (+ 1827), fille de  Jean, dit « La Rose » et de Marguerite Bénézech, de Najac. D’où :

XII- Jean-Antoine (vers 1804-1846), cultivateur, marié le 12 juillet 1836 avec Jeanne Mandailles (+ après 1881), de Campes près de Cordes en Albigeois, fille d’Antoine et de Marguerite Bertrand. D’où :

1-     Marie-Rose (1837-), mariée            avec Antoine Segons, scieur de long, de La Borie, né à Oubax (Lunac), fils de         

2-      Marie-Charlotte (1839-).

3-      Jean-Célestin (1841-), cultivateur cité dans le recensement de 1876 mais n’y est plus dans celui de 1881.

4-      Jean-Philippe (1843-).

                                                                  Geneviève Rigal-Saurel

                 

Mes remerciements à la famille Briane, à Francis Cazals, Jean-Louis Déga, Bernard Mouly.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

(1) Famille étudiée dans le bulletin n° 27.

(2) Famille étudiée dans le bulletin n° 57.

(3) Famille étudiée dans le bulletin n° 31.

(4) Extrait du livre de compte d’Antoine Ginestous pour l’achat de sel apporté de Gaillac, qui donne quelques compléments à l’article de Jean Delmas du Bulletin n° 61 p.6 :

date

prix

poids du minot

Août 1730

22 livres

120 livres-poids

15 février 1731

223 livres

115 livres-poids

3 novembre 1732

23 livres

125 livres-poids

14 août 1733

23 livres

125 livres-poids

1734

23 livres

125 livres-poids

1735

25 livres

127 livres-poids

A titre de comparaison :

en 1731, il paie 19 livres-poids de fromage en forme 3 livres 16 sols, et vend un mulet 140 livres

en 1733, les frais de pain s’élèvent à 30 livres pour une période de 8 mois et demi

en 1734, il paie 100 livres 13 sols 1 denier de taille et 23 livres 10 sols de capitation.

 (5) En 1757, le salaire d’une servante d’Antoine Ginestous est de 17 livres, deux cannes de toile métisse, deux chemises, deux sabots, une paire de bas fait à l’aiguille, un tablier en toile.

(6) Lettre de recommandation pour Gabriel Ginestous. Nous, curé de la paroisse de l’église Notre-Dame de Rodez, certifions que Me Gabriel Ginestous, acolyte de ce diocèse, a resté dans notre paroisse pendant quatre ans, qu’il a fait deux ou trois fois le catéchisme dans ladite église avec beaucoup de zèle et de succès et qu’il nous a toujours édifié par son assiduité à la messe de paroisse, par la fréquentation constante des sacrements et par une conduite ecclésiastique en foi de quoi à Rodez le 21 septembre 1741.  Lalo curé de la cathédrale.

(7) Extrait de la lettre de deux pages et demi de Louis Ginestous à son père :

Agen le 6ème mars 1751.

…. Pour vous à la vérité vous n’avez pas beaucoup de plaisir que je me fasse l’état religieux, mais que cependant je fasse comme je voudrois, que vous ne vouliez pas m’en empêcher, c’était les sentiments d’un père chrétien qui reconnaissoit que le Bon Dieu avoit plus de droit sur ses enfants que luy même et que ses enfants appartiennent plutôt à Dieu qu’à son père…(Mais mon cher père que j’honoroi toujours, pour avoir fait l’épreuve de laisser les enfants en liberté, lorsque Dieu les appelle, dans un état dans lequel vont-ils peut-être faire leur salut et hors duquel il leur est presque impossible de se sauver, c’est ainsi les plus nobles sentiments dignes d’un père…à Dieu mon très cher et honoré père, je vous embrasse le plus tendrement dont je suis capable, mais pas moins que ma chère mère, mes frères et sœurs et ma belle-sœur et suis, avec tout le respect possible,

                           votre très humble et très obéissant serviteur… prêtre capucin étudiant