La famille Guirbaldy

Sources : Livres de raison,  A.D.Aveyron.

La famille Guirbaldy fait partie des plus anciennes familles notables ruthénoises. Elle est attestée dans le Bourg dès 1279, année en laquelle Guillaume Guirbaldy en fut le 5e consul. La présence de la famille ne semble pas continue dans la Cité de Rodez avant le deuxième quart du XVe siècle : si une reconnaissance féodale de 1323[1] fait mention de Maître Guillaume Guirbaldy, notaire de la Cité, le compoix de la Cité de 1355 ne mentionne plus aucun membre de cette famille.

Toutes les branches que nous présentons semblent être issues de Raymond Guirbaldi, ou Guirbart, marchand du Bourg, dont il fut 5e consul en 1380 et 4e en 1386, et qui acheta en 1390 des rentes à Saint-Geniez-d’Olt[2].

A noter qu’un autre Raymond fut consul du Bourg en 1371 et 1375.

Les Guirbaldy restent dans le Bourg jusqu’au premier quart du XVe siècle, dans la gâche del Pas, lorsque Guillaume Guirbaldy (branche A) s’installe dans la Cité, entre 1423 et 1428.

Au cours de ce siècle, deux autres branche B et D apparaissent à Ceyrac et à Saint-Geniez-d’Olt.

Les différents actes de cette période démontrent des liens étroits entre les différentes branches sans pouvoir établir une généalogie précise. Il est probable qu’un rameau venu de Ceyrac, représenté par Pierre Guirbaldy, apothicaire du Bourg mais originaire de Ceyrac, retourne dans le Bourg à la fin du XVe siècle et qui donnera la branche C des seigneurs de Noguiès, représentée jusqu’au XVIIe siècle.

Une autre branche E, originaire de Rodez et se réclamant des Guirbaldy, de Ceyrac, apparaît à Salles-la-Source fin XVIe siècle. Elle se scinde en deux rameaux au milieu du XVIIe siècle: l’un s’installe au Crès, commune de Salles pour y faire souche jusqu’au début du XXe, tandis que l’autre retourne de nouveau à Rodez pour y être représentée jusqu’à la fin du XVIIIe siècle.

De 1279 à 1713, les Guirbaldy ont été élus 28 fois au consulat du Bourg et 15 fois à celui de la Cité.


Branche A (Rodez)

I.                   I- Raymond Guirabal, marchand de Rodez, marié avant 1370 avec Jeanne Roques, fille d’Hugues, marchand de Rodez, consul de la Cité en 1355 (3e). Ramond meurt avant 1385, sa veuve se remarie vers 1389 avec Raymond Rességuier, marchand de Rodez et consul de la Cité en 1396 (3e), 1401 (4e), 1408 (4e) et 1417 (3e). Jeanne teste le 10 janvier 1419 ayant eut du premier lit :

1- Guillaume Guirbaldy, qui suit.

Du second lit :

2- Guillaume Rességuier, marchand de Rodez, consul de la Cité en 1422 (3e) et qui testera en 1458, marié avec Agnès de Moriès laquele teste le 5 novembre 1459.

 

II- Guillaume Guirbaldy, marchand du Bourg de Rodez dont il fut 3e consul en 1423. Il s’installa dans la Cité de Rodez, rue Nova Alta, entre 1423 et 1428. Il fut consul de La Cité en 1429 (2e), 1435 (1er) et 1444 (1er). Marié et père de plusieurs garçons, il testa le 28 mai 1458[3], lors d’une épidémie de peste. A cette occasion, il fonda une chapellenie dans la chapelle de Tous les Saints de la Cathédrale de Rodez. La maladie avait due atteindre toute sa famille. En effet, son testament stipule que, dans le cas où ses enfants mâles disparaissent avant lui, ce qui se produira, ses biens doivent passer entre les mains de son neveu Bétho Rességuier, fils de feu Guillaume Rességuier, son demi-frère de Guillaume et d’Agnès de Moriès, à condition de porter son nom. Bétho Rességuier est dès lors dénommé Bétho Guirbaldy, ou Bétho Garibal alias Rességuier.

Noble Agnès de Moriès, veuve de Guillaume Rességuier, de la Cité de Rodez, testa le 5 novembre 1459[4] et cita les enfants suivants :

1- Aladaxie Rességuier, veuve de Déodat Peyroles.

2- Hélène Rességuier, mariée en janvier 1465 avec Brenguier Viguier, notaire de Rodez, consul du Bourg en 1448 (4e),  1458 (4e)  en 1465 (1er)  d’Entraygues[5].

3- Guillaume Rességuier.

4- Brenguier Rességuier, bachelier es droits, recteur de Valady en 1466.

5- Raymond Rességuier, héritier, marchand de Rodez, puis de Réquista, consul de la Cité en 1449 (3e).

 

6-  Béto(n) ou Bétho Garibal, alias Rességuier, qui suit.

 

III- Bétho Rességuier alias Guirbaldy ou Garibal, marchand de la Cité de Rodez dont il fut consul en 1456 (3e), 1460 (2e), 1465 (2e), 1470 (2e), 1474 (2e) et 1488 (1er). Marié en 1449 avec Antoinette Sigal[6], fille de noble Jean Sigal, du château de Mouret et décéda avant 1491, dont il eut :

1- Brenguier, qui suit.

2- Hélène, mariée en janvier 1466 avec Raymond Brenguier, marchand d’Entraygues et en secondes noces avec Jean de Valiech, seigneur de La Coste d’Entraygues.

3- Gabriel, qui fut père d’Antoine Guirbaldy, cité dans le testament de sa tante, Marguerite Granier (cf. ci-dessous).

4- Louis, décédé avant 1530[7].

5- Aladaxie, mariée le 12 juillet 1494 avec Jean Froment, licencié es lois de Rodez.

6- Antoinette, marié le 25 janvier 1504 avec Jean Bonal, fils de Bernard, tous deux notaires de Rodez[8] [7], et d’Antoinette Novéglise.

 

IV- Brenguier Guirbaldy, bourgeois, consul de la Cité en 1507 (3e). Marié avec noble Marguerite Granier, fille d’Aymeric et de Blanche Boyer, de La Planque, laquelle se maria en secondes noces avec Jean Girel, bachelier ès droits de Saint-Geniez, et testa le 4 mai 1560[9]. De ce second mariage, Marguerite eut :

1- Antoinette Girel, mariée avec Jean Fontanier, de Saint-Geniez.

2- Antoinette Girel, mariée par traité de mariage du 14 juin 1535, avec Pierre Lacalm, fils de Jean, marchand de Saint-Geniez de Rive d’Olt[10].

3- Gabriel Girel, marchand de la Cité, décédé avant 1560. Le 15 septembre 1530, il vend à Guillaume Patris, marchand de Rodez le repaire de La Jonquières, près de Cougousse. Il eut :

a- Antoine, apothicaire de Rodez, consul de la Cité en 1582 (4e), marié avec Hélips Mazet, décédée en juillet 1613. En 1573, il revendique la chapelle de Guirbal dans l’église, comme successeur de Pierre Guirbaldy, apothicaire du Bourg, mais sans succès semble-t-il ?

b- Marie.

 

Branche B (Ceyrac)

I-   Guillaume I Guirbaldy, cité en 1433, décédé avant 1470, peut-être fils de Jean, a eu[11] :

1- Brenguière.

2- Jean, notaire de Rodez. De ce Jean sont issus :

a- Brenguière Guirbaldy, mariée avec Pierre Martin, notaire de Rodez.

b- Barthélémy Guirbaldy, marchand du Bourg. consul du Bourg en 1480 (2e), en 1486 (3e) et en 1500 (3e), marié avec Souveraine Delsol, fille d’Aymeric Robert, alias Delsol, docteur en médecine et de Jeanne Nattes.

3- Guillaume, qui suit.

4- Astruge, mariée vers 1450 avec Déodat Desmazes, de Ceyrac, décédé avant 1472. De ce couple est issu Jean Desmazes, cité en 1493.

5- Raymonde, mariée vers 1450 avec Guillaume Desmases, décédé avant 1471, frère du précédent de Ceyrac.

6- Guillaume, peut-être le même que Raymond, recteur et notaire de Ceyrac, prêtre.

7- Pierre, apothicaire de la Cité, puis du Bourg. Consul de la Cité en 1471 (4e), du Bourg en 1480 (3e) et 1494 (2e), marié avec Raymonde (Legasnara ?). Il fonda une chapellenie dans l’église de Ceyrac le 20 février 1478. Lors de son testament du 11 avril 1494, il fait héritier Guillaume Guirbaldi, fils cadet de son frère Guillaume. Nous lui connaissons une autre nièce, citée dans son testament, Pétronille Guirbaldy, de Sébazac, veuve de Brenguier Austry ; ainsi qu’un cousin germain, Jean Bernard, prêtre du Bourg de Rodez.

Une donation de 1489[12] indique par ailleurs qu’il était proche parent de Guillaume Gasqui, prêtre, fils de feu Jeanne Guirbal ; ainsi que de feu Catherine Guirbaldy, de Saint-Geniez.

En 1573, son plus proche parent était Antoine Guirbal, aussi apothicaire, son successeu[13].

Cet Antoine Guirbaldy, marié avec Hélips Mazet, testa le 7 novembre 1586[14], dans lequel y est cité Antoine Pruns, son neveu, fils de sa sœur Marie et de Jean Pruns.

8- Amorose, décédée avant 1477[15], mariée vers 1450 avec Jean Desmases, notaire de Ceyrac, autre frère de Déodat.

9- Jeanne, décédée avant 1489, mariée avec Antoine Gasqui, notaire de Ceyrac. D’où :

a- Guillaume Gasqui, prêtre.

10- Catherine, mariée avec Pierre Falguières, cordonnier de Saint-Geniès, d’après une reconnaissance dotale datée du 26 avril 1470.

Citons par ailleurs Maître Déodat Guirbal, prêtre et frère hospitalier d’Aubrac, cité en 1472 ; ainsi qu’un autre acte de 1472 mentionnant Jacques Guirbal et Aldam sa femme, Guillaume Guirbaldy et discret Raymond Guirbaldy, notaire et recteur de Ceyrac.

 

  Ceyrac

II- Guillaume II Guirbaldy, décédé avant 1489, d’où sont issus :

1- Pierre Guirbaldy II, qui suit.

2- Guillaume II, auteur de la Branche des seigneurs de Noguiès, qui suivra (Branche C).

3- Arpajone Guirbaldy, mariée le 17 janvier 1479 avec Guillaume Alary, fils de Pierre, du mas de la Borie, de Ceyrac.

4- Raymond, prêtre de Ceyrac.


III- Pierre I Guirbaldy, marchand de Ceyrac, décédé avant 1505. Il eut :

1- Guise Guirbaldy, mariée le 4 février 1493 avec Pierre Gilhodes, fils de Bernard, du Mas supérieur de Maymac, paroisse de Ceyrac[16].

2- Pierre Guirbaldy III, qui suit.

3- Raymond, auteur de la Branche des notaires de Salles-la-Source (Branche E).

4- Guillaume, cité en 1529 et 1530, peut-être tige des Guirbaldy dit Poyssan ?


IV- Pierre II Guirbaldy, marchand de Ceyrac, cité en 1519, décédé avant 1537, marié avec Marguerite Domergue dont il eut :

1-      Bernard, qui suit.

2-      Jean.

3-      Guillaume, prêtre, chapelain de la chapellenie fondée par Pierre I, décédé vers 1572.

 

V- Bernard Guirbaldy, marié vers 1535 avec Marie Ambécy, fille de Jean, notaire de Ceyrac et de Guillaumette Juéry[17]. D’où :


V- Pierre III Guirbaldy, marchand de Ceyrac. Il testa le 27 mars 1579[18], mais était encore vivant en 1588[19]. De son mariage avec Anthoinette Ayral, fille de notaire de Bertholène, sont issues :

1- Catherine, mariée vers 1590 avec Barthélémy Desmases, fils de Jean et d'Antoinette de Mazeau, de Ceyrac. De ce couple sont issus :

 a- Catherine Desmases, mariée par traité de mariage en date du 18 août 1613 avec Pierre Tassier, fils de Jean[20].

b- Pierre Desmases, marchand de Ceyrac, marié par pacte de mariage du 11 février 1629 avec Catherine de Nogaret.

2- Paule, mariée avec Antoine d’Izarn, dit le capitaine Freissinet, de Cruéjouls.

3- Astruge.


Branche C (seigneurs de Noguiès, Rodez)

Le lien entre les branches B et C est attesté entre autre par la quittance dotale dont il a été fait mention précédemment. La généalogie reprend donc à :


III- Guillaume III Guirbaldy, marchand apothicaire du Bourg de Rodez dont il fut consul en 1498 (3e), 1506 (3e), 1512 (2e), 1519 (2e) et 1524 (1er). Marié avec Raymonde Caulet, fille de Guillaume, lors de la constitution dotale du 2 décembre 1491[21] sont présents Pierre I Guirbaldy, apothicaire, dont Guillaume III héritera, et Barthélémy Garibal, marchand du Bourg). Guillaume se remarie en secondes noces avec Anne Gasquet. Il teste le 9 avril 1534. Du premier lit est issu :

1-  Guillaume III, qui suit.

2-  Marie, qui épouse le 3 janvier 1521 Gérald Vernhes, marchand de Naucelle.

3-  Pierre, apothicaire de Rodez, consul de la Cité en 1540 (4e).

4-  François, prêtre, prieur de Cruéjouls.

5-  Hugues, marchand de Rodez.

 

IV- Guillaume IV Guirbaldy, marchand du Bourg, coseigneur de Druelle, consul en 1539 (4e), 1546 (3e) et 1557 (2e).Il testa le 15 septembre 1562[22]. Marié avec noble Marguerite de Gizard, fille de Guillaume, coseigneur de Druelle. Guillaume teste 15 septembre 1562 et sa femme le 13 mars 1544[23]. Marguerite Guizard était veuve de Berthoumieu Mazars dont elle avait eu, cités dans son testament, Guillaume et Berthomieu Mazars. De ce couple sont issus :

1- Guillaume IV, qui suit.

2- Guillaume, marchand du Bourg de Rodez, coseigneur de Druelles, consul en 1562 (3e) et 1570 (2e).

3-François.
4- Pierre, marchand de Rodez, marié avec Anne Descars. D’où peut-être :

a- Antoinette, mariée en 1597 avec Antoine Ladoux, marchand de Rodez.

5- Anne, mariée par traité de mariage du 20 septembre 1562[24] avec Géraud Bonheure, marchand de Rodez, fils de Catherine Daymès.

 

V- Guillaume V Guirbaldy, co-seigneur de Noguiés, marchand du Bourg dont il fut consul en 1562 (3e), 1568 (3e), 1570 (2e), 1575 (2e), 1586 (2e), 1591 (1er) et 1595 (1er) ; et administra l’hôpital Sainte-Croix de Rodez en 1571 puis en 1577-1580. Il testa le 13 septembre 1582[25].

Marié en premières noces le 27 juillet 1565 avec Catherine de Ginestel, en deuxièmes noces par traité de mariage du 15 mai 1574[26] avec Jeanne Vedel, fille de feu Claude Vedel et d’Antoine Martin et en troisièmes noces le 31 juillet 1582 avec Françoise Hébrard. D’où :

du premier lit, il eut :

1- Guillaume, héritier.

2- Pierre, qui suit.

3- Antoinette, mariée en premières noces à Géraud Mouysset, notaire de Rodez ; en en secondes noces avec Claude Cancéris, marchand de Villefranche, par pactes de mariage du 31 mars 1588[27].

du deuxième lit :

4- Jean.

du troisième lit :

5- Catherine, née le 12 août 1584.

6- Bertrand, né le 28 septembre 1586, marchand.

7- Marguerite,née le 10 août 1589, mariée par contrat de mariage du 18 juillet 1613[28] avec Etienne Coignac, fils de feu Guillaume, tous deux marchands de Rodez, et de Catherine Cadel. Remariée avec Pierre Causse, marchand de Rodez.

8- Anne, décédée avant 1613[29]. Elle testa le 12 août 1611[30].

9- Garsinde ou Gauside, née le 24 mai 1592.

10- Françoise, née le 19 septembre 1597. Elle fit profession à l’Annonciade de Rodez le 7 novembre 1623[31].

 

VI- Pierre Guirbaldy, sieur de Noguiès, marchand du Bourg dont il fut consul en 1626 (2e). Marié avant 1605 avec Anne de Parayre, fille de Raymond et Cécile Le Tellier[32]. Plusieurs alliances sont à noter entre la famille Parayre et les Guirbaldy, de Noguiès : de Raymond et Cécille Le Tellier étaient nés :

1- Marguerite Parayre, mariée avec Raymond Guirbal.

2- Raymond Parayre, marié à Paule Calmette, dont le frère, Antoine Calmette, avait épousé Marie Anne Guirbaldy, de Noguiès. De ce couple est au moins issue :

Françoise Parayre, mariée le 2 février 1652 avec Jean Desmases, notaire de Rodez, fils de feu Pierre, notaire et de Catherine Bouscayrol[33]. A son mariage fut présent Guillaume Guirbal, chanoine d’Aubrac.


Branche D (Saint-Geniez-d’Olt)

La famille possédait des rentes à Saint-Geniez et dans sa région depuis 1390. Des liens étroits existaient entre cette branche et celle de Ceyrac ; pour preuve, la donation à Guillaume Desmazes ; ainsi que la constitution de douaire pour Antoinette, fille de Raymond Guirbal (cf. branche E), à laquelle interviennent Pierre Griffoul de Saint-Geniez, Jean Guizard (cf. peut-être branche C), ainsi que Guillaume Guirbal, prêtre de Ceyrac (cf. branche C)[34]. Au XVIe siècle nous y trouvons :

 

IV- Raymond Guirbaldy, marchand de Saint-Geniez, marié avec Jeanne Lagriffoul, fille de Pierre et de Jeanne Gardes.  Jeanne Lagriffoul était sœur d’Antoine et de Florence, décédée avant 1580[35] [38]

De ce couple sont issus :

1- Catherine, mariée avec Pierre Nogaret [36].

2- Barthélémy, cité en 1580. D’où :

a- Jeanne, mariée avec Antoine Pons, fils d’Antoine et de Catherine Alaman, de Pont-de-Salars, contrat de 2 janvier 1597[37].

3- Mérigue, mariée en premières noces par contrat du 14 février 1545[38] avec Barthélémy Nogaret, notaire de Saint-Laurent, mariage dont est issu Barthélémy Nogaret, marié avec Antoinette Frésal ; en secondes noces avec Raymond Delhon, marchand de Saint-Côme[39].


Branche E (Salles-la-Source et Rodez)


Cette branche est à rattacher à la branche B de Ceyrac. En 1689 Antoine Guirbaldy, curé de la Magedelaine (cf. Rameau de Rodez ci dessous) se dit de la parenté de Pierre I, de Ceyrac, afin de récupérer la chapellenie qu’il avait fondé en 1494[40].

De plus, la présence lors de la constitution de douaire par Raymond Guirbal, notaire de Rodez en date du 28 juillet 1555, Pierre Griffoul, de Saint-Geniez, Jean Guizard, et Guillaume de Ceyrac confirme les liens entre cette branche et les branches de Ceyrac et de Saint-Geniez.

Enfin, une analyse du XVIIe siècle du testament de 1458 de Guillaume Guirbaldy (cf. branche A), retrouvée dans les archives de Pierre Guirbaldy (cf. Rameau de Rodez ci-dessous) permet d’évoquer une parenté probable entre ces deux branches.


IV- Raymond Guirbaldy, notaire de la Cité. Marié avec Catherine de Neuvéglise, fille de Jean, notaire de Rodez et de Catherine Sadorn, sœur de Jean de Neuvéglise, notaire de Rodez. Raymond testa le 18 mai 1554[41] et en 1565[42], et Catherine le 26 janvier 1548[43].

D’un premier mariage avec Rose Delauro, il avait eu :

1- Raymond, marchand

2- Rose, vivante en 1565.

Du deuxième mariage, il avait eu :

3- Jean.

4- Magdelaine.

Du troisième mariage sont issus :

5- Jean I, qui suit.

6- Jean.

7- Pierre, installé à Villefranche.

8- Rose.

9- Antoinette, mariée le 28 juillet 1555 avec Jean Sagnier, notaire de Sainte-Eulalie-d’Olt[44].

10- Catherine, mariée avec Pierre Gaston

11- Anne, mariée.


V- Jean I Guirbal, né vers 1530 à Rodez et inhumé en 1617 dans l’église Saint-Loup de Salles. Notaire de Salles-la-source de 1563 à 1613, et greffier des consuls de Salles de 1583, à la suite de Jean Viguier, jusqu’en 1617, il testa le 3 septembre 1616[45]. Marié :

·     en premières noces le premier août 1563[46] avec Rose Portale, fille de Jean Portalis, notaire de Salle de 1536 à 1561, et de Rose Lacombe. De Jean Portalis et Rose Lacombe étaient issus :

a- Rose Portalis, mariée avec Jean I.

b- Jeanne Portalis, mariée avec Remesy Pradelles, lequel testa en 1565. De ce couple était né deux enfants : Jean, et Raphaël, serrurier de Salles, qui légua à Jean I Guirbal sa maison paternelle située à Salles par testament du 14 juin 1583[47].

c- Marie Portalis, mariée avec Brenguier David, cordonnier. Elle testa en 1581[48]. De ce couple est issu Jean, vivant en 1614[49].

d- Françoise Portalis, mariée avec Pierre Terrieux, marchand de Salles. Elle testa le 9 octobre 1586[50].

e- Cécille Portalis, mariée avec Jean Barrié, des Camps, paroisse de Valady[51].

Jean I eut du premier lit:

1- Roze, mariée avec Jean Bonnaure, de Bozouls ;

·     en deuxièmes noces par contrat de mariage du 22 octobre 1572[52], avec Catherine Delacour, fille de Jean, de Marcillac.

Hugues, praticien du Bourg de Saint Paul, marié par traité de mariage du 15 novembre 1617[53] avec Antoinette Bories, fille de feu Jean Bories, notaire, et d’Antoinette Cayssac.

2- Catherine, atteinte de paralysie, elle restera toute sa vie à la charge de son frère Jean II, puis à celle de son fils Pierre. Probablement décédée à Salles le 22 septembre 1645.

3- Jeanne, mariée en premières noces avec Pierre Avès, de Malviès ; puis en secondes noces en 1600[54], avec Jean Thomas, chapellier de Marcillac, fils de Jeanne Solinhac.

· en troisièmes noces en 1589 avec Isabelle Bissolis, fille d’Aymeric, lui-même fils de Jean Bissol, tous deux notaires de Salles. Isabelle Bissolis fut mariée en premières noces[55] avec Jean Viguier, notaire de Salles de 1573 à 1583. De Jean Viguier, Isabelle Bissolis avai eu :

a- Françoise Viguier.

b- Louise Viguier.

c- Catherine Viguier, mariée avec Pierre Serves, fils de Jean, de Muret[56].

d- Jeanne Viguier.

e- Jean Viguier, praticien de Salles, qui testa le 26 septembre 1628[57].

f- Antoine Viguier, notaire de Salles, marié avec Marie Goudal. De ce couple est issu Guillaume, baptisé à Salles le 27 janvier 1619.

et du troisième lit :

- Jean II, qui suit.

 église Saint-Loup


VI- Jean II Guirbaldy, né peu après 1589 et décédé le 2 février 1651 à Salles-la-Source. Le 16 janvier, son père, en considération de « sa grande surdité de l’ouye et obscurcissement de la veue », l’émancipa et lui donna ses minutes. Jean II fut notaire de Salles de 1614 à 1641, et succéda à son père dans la charge de greffier des consuls de Salles jusqu’à sa mort. Il épousa avant 1612 Françoise Terrieux, fille de Pierre, marchand de Salles-la-Source, et de Françoise Portale, cette dernière étant la belle-sœur de JeanI. De santé fragile, il testa devant son demi-frère Maître Viguier en 1628, 1634, 1636 puis le 27 mars 1639[58], date à laquelle il céda son office à son fils Pierre[59]. Françoise Portal était fille de Jean Portalis, notaire de Salles et de Rose Lacombe ; et sœur de Rose Portal, première femme de Jean I Guirbal.

De ce couple sont issus :

1- Jean, baptisé le 4 mars 1612 à Salles, décédé et inhumé à Sournia (Pyrénées Orientales) le 6 juillet 1631. Venu à Rodez pour vendre six cartes de blé, il rencontra Etienne Sabatier qui partait pour la frontière espagnole. Il décide de le suivre toute affaire cessante, n’ayant en poche que les onze livres provenant de la vente du blé. Arrivé à Sournia, il fut employé par le seigneur de la Tour pour instruire ses cadets. Après un fort mal de tête le 18 juin, la fièvre le prit jusqu’au jour de son décès[60].

2- Pierre, qui suivra Rameau de Rodez.

3- Antoine, qui suit.

4- Vincent, né à Salles le 6 janvier 1627. Vivant en 1639[61] et décédé avant 1654[62].
5- Jean-Baptiste, né le 15 février 1624. Il fit profession au monastère bénédictin de la Daurade à Toulouse et testa en 1653[63]. Etant à Paris en 1663, il intervint auprès de Le Tellier[64], secrétaire d’Etat, afin d’obtenir « le delayement des gens de guerre qui sont presentement dans la communauté [de Salles] et qu’il a été assez heureux de l’obtenir sans qu’il luy en ay rien cousté »[65].

6- Cécile, baptisée à Salles le 30 juin 1616 (30 janvier 1617????) à Salles.

- Anne, née le 11 septembre 1632. Elle fit profession au couvent de l’Annonciade de Rodez en 1649[66].

Elle testa en 1651[67].

7- Françoise. Elle fit profession au couvent de l’Annonciade de Rodez en 1654[68].

8- Catherine, baptisée le 20 décembre 1620 à Salles. (A confronter avec une Catherine, décédée à Salles le 5 avril 1693, femme d'Amans LACOMBE). Mariée le 3 février 1641 à Salles avec Antoine Delagnes, de Sanhe. De ce couple sont issus :

a- Françoise Delagnes, mariée avant 1676 avec Charles Burg, dit Gausseran, du Bourg de Saint- Paul.
b- Catherine, née à Saint-Cyprien, mariée le 24 septembre 1691 avec Antoine Rouch et décédée le 26 octobre 1735[69].

9- Marie Delagnes, probablement née à Salles le 25 février 1618. Mariée avant 1639 avec Jean Bessieyre, marchand de Valady.

 

VII- Antoine Guirbaldy, bourgeois de Salles-la-Source, baptisé le 18 octobre 1629 à Salles et décédé d’une chute le 6 mai 1710. Marié le 7 janvier 1665 avec Françoise de Labadie, née vers le mois d’avril 1644 au Touget, en Gascogne, et décédée le 26 février 1725. De ce couple sont issus :

1- Jean-Louis I, qui suit.

2- Une fille, née le 14 février 1666 décédée deux heures après.

3- Jeanne, née le 6 juillet 1667 à Salles et décédée le 26 mars 1690 à Onet le Château. Mariée le 21 juin 1688 avec Simon Foulquié, de Boscus, fils d’André et de Catherine de Rey. Veuf, Simon se remaria avec en 1700 avec Anne Cassan. De ce couple est issu André Foulquié, avocat de Rodez.

4- Jean-Baptiste, bailli de Rodez, né le 28 mars 1670 et décédé au Crès le 6 janvier 1746. Célibataire, il légua son domaine du Crès à Jean-Louis II Guirbaldy, son neveu, par testament du 5 novembre 1744 [70].

5- Geneviève, née le 5 mai 1672 et décédée le 20 octobre 1679.

6- Joseph, né le 23 octobre 1674. Il fut chanoine à Conques où il décéda.

- Marie, née le 26 juin 1676. Elle fit profession au couvent de Notre Dame de Rodez où elle décéda le 12 juin 1693.

8- Thérèse, née le 17 avril 1678 et décédée le 23 août suivant.

9- Thérèse, née le 29 mai 1679 et décédée le 26 novembre suivant.

10- Une fille, née le 16 décembre 1680 et décédée une heure après.

11- Ignace, né le 7 mai 1682 et décédé le 21 juin 1692.

12- Geneviève, née le 24 août 1685 et décédée le 28 février 1686.

13- Antoine, né le 22 avril 1688 et décédé le 10 mars 1710.


VIII- Jean-Louis I, avocat, né le 28 octobre 1686 et décédé à Rodez le 1er avril 1741. Marié le 1er juin 1713[71] [84] avec Marie Roaldez, née le 12 septembre 1686 et décédée au Crès en 1779. Elle était fille de Guillaume Roaldez, avocat et notaire de Marcillac, et de Jeanne Rames. De ce couple sont issus :

1- Ignace, né le 31 juillet 1714. Il fit profession chez les Chartreux de Villefranche-de-Rouergue le 25 mars 1733, dont il devint prieur le 6 décembre 1754.

2- Jeanne, née le 27 juin 1716 et décédée le 25 décembre 1792. Elle fit profession à l’Annonciade de Rodez le 14 novembre 1737.

3- Marie, née le 9 août 1718 et décédée le 5 septembre 1720.

4- Jean-Louis II, qui suit.

5- Marie, née le 29 mai 1722, et décédée au Crès le 27 juillet 1804. Elle fit profession à l’Annonciade de Rodez en 1742.

6- Jean-Baptiste, né le 3 avril 1723 et décédé avant 1730.

7- Jean-Baptiste, né le 15 février 1725. Il rentra chez les Jésuites en 1741 et partit de Lorient pour les Indes en 1757, pour en revenir avant 1765 où il se trouve en Suisse. Il est signalé à Pondichéry en 1771[72].

8- Joseph, né le 25 avril 1727. Il rentra chez les Jésuites en 1743 et devint curé de Cadayrac où il mourut.
9- Isabeau, née le 18 août 1728 et décédée le 20 novembre de la même année.

10- Ignace, né le 3 avril 1733 et décédé la même année.

11- Rose, née le 25 janvier 1730. Mariée dans la chapelle du château du Crès le 8 octobre 1748 avec Charles Henry Barré du Plégat, du château de Cransac.


IX- Jean-Louis II Guirbaldy, né le 15 juillet 1720 et décédé dans son château du Crès le 19 juin 1797. Avocat et conseiller honoraire de Villefranche, il fit ses études de droits à Toulouse de 1739 à 1746, année d’obtention de sa licence. Marié le 2 janvier 1747 (c. m. du 20 décembre 1746[73] avec Anne Rodat, décédée au Crès le 12 décembre 1805, fille de Guillaume Rodat, de Druelle, seigneur de La Garrigues, conseiller du Roi au siège présidial de Rodez, et de Catherine de Roux.

De ce couple sont issus :

1- Marie, née le 15 avril 1748 et décédée à Saint-Laurent le 4 juin suivant.

2- Marie Thérèse, née le 14 avril 1749 et décédée la même année à Souiry.

3- Charles Louis, né le 26 mai 1750 et décédé le 20 août suivant à Cadayrac.

4- Guillaue, qui suit.

5- Marie-Anne, née le 12 octobre 1752 et décédée au Crès le 16 avril 1822. Elle fit profession au couvent bénédictin de Vic en Auvergne.

6- Marie-Thérèse, née à Salles le 5 novembre 1753. Elle fit profession au couvent d’Entraygues le 24 novembre 1774.

7- Ignace Antoine, né le 12 février 1755. Il rentra chez les capucins.

8- Marie Rose, née le 27 janvier 1756 et décédée le 16 décembre 1823.

9- Marie, née le 30 avril 1757. Elle fit profession au couvent d’Entraygues le 24 novembre 1774 où elle décéda le 28 décembre 1778.

10- Jean-Louis, né le 21 juin 1758 et décédé le 16 septembre 1759.

11- Joseph, né le 18 octobre 1759 et décédé de la petite vérole dans la nuit du 2 au 3 janvier 1760.

12- Jean-Louis, né le 16 mars 1761 et décédé le 1er octobre 1841 à Salles. Curé de Cadayrac.

13- Marie-Henriette, née le 21 septembre 1762 et décédée à Vic la veille de prendre le voile, le 22 janvier 1784.
14- Marie Jeanne, née le 7 avril 1765. Placée chez sa tante Rose, du château du Plégat vers l’âge de 6 ans. Mariée le 15 juillet 1783 à Besse Noit avec François Henry Bouigues, avocat en Parlement, fils de feu François Henry, aussi avocat en Parlement, et de Marie Anne Malvezain, de la paroisse de Sansac- Veinazès, en Auvergne.

15- Marie Hélène, née le 15 juillet 1766 et mariée avec Chabbert, de Souiry, le 18 janvier 1791.
16- Jean-Baptiste, né le 26 août 1768 et décédé en novembre de la même année à Onet-le Château (paroisse de Saint-Affricain de Limouse).

17- Marie Dorothée, née à Salles le 23 octobre 1769 et décédée environ deux mois après.

18- Joseph Amans, né le 15 février 1772 et décédé au mois de mai suivant.


X- Guillaume Guirbaldy, né au Crès le 30 mai 1751 et décédé au Crès le 10 avril 1827. Après des études de droit à Toulouse, il devint avocat au Parlement. Il a écrit
Morceaux choisis de traits moraux... qui ont eu lieu pendant la Révolution française, revu et corrigé par J.-N. Blondin Publication :  Paris : impr. de David, (1823). Marié le 3 août 1779 à Marcillac avec Marie Denise Clotilde de Balsac, fille d’André Balsac, seigneur de Gamarus et du Cayla d’Arjac, conseiller du roi en la sénéchaussée et siège présidial de Rodez, et de Denise Jouéry. De ce couple sont issus :

1- Jean-Louis Denis, qui suit.

2- Dalmas, né le 20 novembre 1783 à Marcillac et décédé à Souiry l’année suivante de la petite vérole.
3- Jean-Claude, né le 6 septembre 1785 et décédé à Paris en 1805.

4- Marie-Rose Françoise, née le 8 novembre 1786 et décédée le 21 mars 1867. Mariée le 27 septembre 1813 avec Claude Madeleine Joseph Xavier de Buisson, comte de Bournazel, chevalier de Malte et de Saint-Louis, né le 21 juillet 1770 de Claude et de Françoise de Corneillan. De ce couple sont issus :

a- Louis, né le 3 septembre 1814, marié en juillet 1843 avec Catherine de Pouy. Décédé sans postérité en 1844.
b- Caroline, née le 16 avril 1816 et mariée avec son cousin, Henri de Buisson d’Aussonne[74].

5- Guillaume, né le 1er janvier 1788 et décédé le 15 avril 1812 en venant d’Espagne en France.

6- Louise Joséphine, née le 21 février 1789 et décédée le 22 mai de la même année.

7- Marie Antoinette Agathe, née le 21 juillet 1792.


XI- Jean-Louis Denis Guirbaldy, né le 27 février 1782 et décédé le 24 juillet 1865 au Crès. Il entra dans l’armée le 7 juin 1804 en tant que vélite à l’ex-Garde, puis devint lieutenant dans l’infanterie légère. Après 8 campagnes à travers l’Europe (Espagne en 1809, Allemagne en 1810, Belgique en 1815…), il passa en 1815 dans la Légion de l’Aveyron. Il quitta l’Armée en 1817[75] afin de se marier avec Françoise Calsat, originaire de Cantoin, fille de Pierre et de Marie Jeanne Ichié. Après leur mariage célébré à Rodez le 29 avril 1817[76], ils s’installèrent au Crès pour y vivre une vie aisée de propriétaires. De ce couple sont issus :

1- Guillaume Denis Henri, né le 25 avril 1818 et décédé le 23 avril 1857 au Crès.

2- Eugénie Marie Hélène, née au Crès le 10 mars 1824 et décédée le 9 novembre 1895 à Rodez. Mariée le 12 mai 1846 à Salles avec Henri Boyer, avoué près le Tribunal Civil de Rodez.

3- Isidore, né le 30 mai et décédé le 3 août 1911 au Crès. Célibataire, il légua son domaine du Crès à Albert de Lagarcie, fils de Gabriel et de Laurence Canitrot, son arrière-petit-neveu.

 

   Le Crès

 

Rameau de Rodez


VII- Pierre Guirbaldy, né et baptisé à Salles le 25 mai 1614 et décédé le 3 juin 1688. Après une licence de théologie, il reprend l’office notarial de son père de 1641 à 1653. Mais ses aspirations le tournent vers Rodez, où il devient avocat. Installé dans la Cité, rue Balestieyre vers 1653, il en devient consul en 1655 (2e) et en 1667 (1er). Marié avant 1645 avec Catherine de Prévinquières, fille de Jean, sieur de la Vaysse, et d’Antoinette de Pons. Il testa le 27 avril 1685[77] et fut enseveli dans la chapelle de Tous les Saints de la Cathédrale de Rodez (cf. Guillaume Guirbaldy, branche A). De ce couple sont issus:

1- Jean, qui suit.

2- Joseph, diacre.

3- Marie, née le 16 octobre 1646 à Salles. Marié par contrat de mariage du 3 mars 1669[78] avec Ignace Bessieyre, marchand de Rodez, fils de Guillaume et de Catherine de Lacombe.

4- Un enfant né le 19 février 1649 et décédé de fièvre le 6 juin 1654.

5- Pierre, né le 1er août 1652.

6- Thoinette, née le 24 septembre 1654 (apparaît sur les registres des baptêmes de Salles le 4 octobre 1655). Mariée à Antoine Boëry, de Clairvaux, le 14 décembre 1671 à Salles.

7- Antoine, né le 14 août 1657 à Salles. « Prieur curé de la Magdeleine à Rodez. Il fit ses premières études chez les Jésuites, et sa théologie chez les Dominicains. Dès qu’il fut prêtre, le prieur curé de la Magdeleine connaissant sa piété et ses talents, se démit en sa faveur de sa cure. Son évêque voulut lui donner celle de Saint-Côme, qui était plus étendue et d’un meilleur revenu ; mais il préféra l’autre, quoique pauvre. Il gouverna sa paroisse avec un soin tout particulier. Il était zélé, exact, libéral, et plein d’ardeur pour le bien. Son mérite l’avait fait choisir pour doyen rural et président des Conférences Ecclésiastiques, mais Monsieur de Saléon dès son entrée dans le diocèse, le destitua et le restreignit à sa paroisse. Ce bon curé ayant refusé de publier une lettre pastorale dans laquelle il était question de la Bulle, essuya de la part de l’évêque de furieux reproches, et ce prélat était résolu de procéder contre lui, lorsque ce vénérable vieillard tomba malade. Ce fut alors qu’il eut à soutenir de terribles assauts au sujet de la Bulle. Il mourut privé de sacrements le 21 août 1743, âgé de 86 ans. Il a laissé un acte où il renouvelle son adhésion[79]

8- Catherine, née le 20 février 1665. Mariée par pacte de mariage du 1er mars 1685 avec François Maritan, avocat de Naucelle, fils de Pierre, notaire, et de Jeanne Rudelle[80].


VIII- Jean Guirbaldy, né le 16 février 1645. Conseiller du roi, juge bailli de Rodez, il devint consul de la Cité en 1677 (1er) puis en 1688 (1er). Marié le 6 octobre 1677 avec Cécile de Rodat (1650-1734), fille de Guillaume, président du Présidial de Rodez, et de Marie de Maynard. Il testa le 1er février 1706[81] De ce couple sont issus :

1- Marie, née le 13 juillet 1678, décédée le 9 décembre 1699 à Laguiole.

2- Marie Anne, née le 2 juillet 1680, mariée par contrat du 7 janvier 1699 avec Antoine Calmette, marchand de Rodez, fils de Jean, marchand de Rodez et de Catherine de Bouy[82].

3- Joseph, qui suit.

4- Pierre, né le 17 juin 1683. Il reçut ses lettres diaconales à la Pentecôte 1708[83].

5- Un fils prématuré de 8 mois, né le 16 mai 1684 et décédé un mois plus tard.

6- Elysabeth, née le 11 septembre 1685. Elle fit profession au couvent de l’ordre de la Visitation de Sainte Marie du Bout du Pont d’Albi le 12 juillet 1707[84].

7- Isabeau. Elle fit aussi profession au couvent Sainte Marie du Boût du Pont d’Albi le 12 juillet 1707[85].
8- Jean, né le 14 novembre 1688. Il testa le 1er février 1706 alors qu’il était étudiant en théologie[86].
9- Magdelaine, née le 4 juin 1690.


IX- Joseph Guirbaldy, né le 26 décembre 1681. Conseiller du roi, juge bailli de Rodez. Marié le 18 août 1712 en l’église de La Magdelaine avec Marguerite de Planard, fille de Bernard, trésorier de France et Marie Delauro. Consul du Bourg en 1713 (1er).

De ce couple sont issus :

1- Joseph Antoine, né le 2 avril 1714 et décédé le 17 juillet 1790 à Rodez. Juge puis receveur des tailles. Marié probablement en 1742 suivant une lettre du 27 octobre 1742 qui lui fut envoyée par de Rudelle ? , « des riants coteaux de Clausevignes », sans qu’il ait été possible d’en retrouver l’acte. Deux de ses sœurs rentrent dans les ordre : l’une, novice en 1787, au monastère de Sainte-Catherine de Sienne de Toulouse ; l’autre, dite sœur Sainte Cécille, dominicaine à Rodez en 1758.

2- Jean Philippe, né le 30 mars 1715.

3- Guillaume, né le 7 novembre 1716 et décédé à Rodez le 31 octobre 1786. Alors que son frère aîné suit avec assiduité les pas de ces ancêtres dans la magistrature, Guillaume est réfractaire à toute instruction et ne veut pas de la vie rangée à laquelle il est destiné. Sa vie agitée est retracée par une correspondance fournie avec son aîné[87]. Son tempérament ne peut se plier à la rigidité d’une famille et d’un aîné que M. Gaulejac n’hésite pas à qualifier de froid au coeur sec, tournant toute son affection vers ses sacs d’écus[88]. Les décisions parfois radicales prises à l’encontre de Guillaume alimentent la rumeur dans la ville qui éclabousse la probité de ces honorables juges. Jean Joseph tente alors de justifier par écrit l’attitude adoptée par son père et lui-même en exposant les méfaits de son turbulent frère: Après avoir volé les domestiques de la maison, Guillaume n’hésite pas à voler la cassette de sa grand-mère, Marie Delauro, avant de s’enfuir. Revenu sans le sou à Rodez, son père, juge de la ville, le fait jeter en prison, mais trouve moyen de s’en évader et repart sur les routes. De retour à Rodez, son père l’envoie alors au séminaire de Saint-Geniez où il ne tarde pas à voler 20 pistoles à l’un des prêtres. Il est alors mis de nouveau au cachot par son père, et s’en échappe en en démolissant la muraille : à 19 ans, il est le « fléau » de ses parents. Engagé dans le régiment de la Couronne, il en est reformé. Envoyé étudier en Gascogne, il mène une vie de libertin dans les cabarets. Jaloux de l’héritage reçu par son frère de la part de leur père et de leur grand-mère, il menace de brûler sa maison et de lui « casser la cervelle ». Par la suite, il devient lieutenant dans la cavalerie après plusieurs tentatives dans d’autres corps d’armée.

Il est de retour à Rodez en 1783, mais ne peut y résider «  faute par Monsieur Joseph Antoine Guirbaldy son frère receveur particulier des finances… d’avoir payé au requérant la somme de 40 000 l. a lui due sur ses droits légitimaires paternels et maternels ». Mais c’est alors qu’il peut mettre à exécution ses menaces proférées quarante ans plus tôt. Fort de lettres de débit de la Chancellerie du Parlement de Toulouse, il fait saisir les biens de son frère.

Guillaume testa le 16 novembre 1776, mais son testament ne fut pas ouvert[89].

 Marie, née le 31 octobre 1717.

4- Jean Joseph, né le 30 novembre 1718 et décédé le 20 juillet 1723.

5- Cécile, née le 2 mai 1721 et décédée le 9 juin 1724.

6- Jean, né le 12 janvier 1723 et décédé le 21 septembre 1728.

7- Elysabeth Foy, née le 7 octobre 1724. Elle fit profession au couvent Sainte Catherine de Rodez[90].
8- Anne Marguerite, née le 17 mai 1726 et décédée le 10 pluviôse an XIII à Rodez. Mariée le 17 janvier 1741[91] avec Bernard Coignac, avocat, né le 22 décembre 1717 à Rodez, fils de Bernardin et d’Anne de Girou.

9- Joseph Alexis, né le 16 décembre 1727 et décédé le 16 mars 1732.

10- Jean Joseph, né le 30 mars 1732.

11- Marie, née le 6 décembre 1734.

Branche F (seigneurs del Puech, Aubin)

Cette branche apparaît en 1502 en la personne de Pierre Guirbaldy, notaire, et est à rapprocher de la branche E. En effet, on trouve dans les archives privées de Pierre Guirbaldy[92] (Branche E) un livre de lièves couvrant la période 1677-1698 et appartenant à François Guirbaldy, d’Aubin dans lequel est fait référence à deux reconnaissances pour la même pièce de terrain ; la première faite par Pierre Guirbaldy en 1541, et l’autre par Guillaume Guirbaldy le 31 janvier 1598. Au XVIIe siècle, Antoine Guirbaldy, seigneur del Puech, parcelier et coseigneur d’Aubin, par l’achat de diverses pièces, s’était vu recevoir la moitié de la justice indirecte. Enfin, Arnaud Guirbaldy, apothicaire d’Aubin, possédait le même blason[93] qu’Antoine Guirbaldy VII, de Salles-la-Source (Branche E).

VI- Antoine Guirbaldy, parcelier, coseigneur d’Aubin, marié avec Antoinette Richard. De ce couple sont issus :

1- Antoine, qui suit VII-A.

2- Guillaume, qui suit VII-B.


VII-A. Antoine Guirbaldy, apothicaire, décédé le 23 avril 1709 à Aubin. Marié le 26 juillet 1672 à Aubin avec Marie de Bratières, fille de feu Jean et d’Anne Lavernhe. De ce couple sont issues :

1- Marie, marié le 15 novembre 1704 à Aubin avec Jean Garrabuau, apothicaire, fils de François et de Delphine Valette.

2- Anne, mariée le 9 novembre 1712 à Aubin avec Jean-François Alary, avocat, de Roussenac, fils de Jean et d’Antoinette Deborn.

 

VII-B. Guillaume Guirbaldy, né le 22 juillet 1629 à Aubin. Marié à Aubin le 14 février
1664 avec Ane Valette, fille de feu Hugues et d’Isabeau Rous. De ce couple sont issus :

a- Marie, née le 29 janvier 1666 à Aubin.

b- Antoine, né le 2 octobre 1667 à Aubin.

                                                                                                                                  Pierre Cote

Avec l’aide d’Emile Méjanes et de Geneviève Rigal-Saurel .

Laisser les signatures en minuscule S.V.P.

 

 

 



[1] A.D.Av. E 44. Titres de la famille Bastide, de Rodez. Parchemin.

[2] A.D.Av. E 1473, fol. 147 ( Devaurs, not. de Rodez).

[3] A.D.Av. 3G 339 (pièce O).

[4] A.D.Av. E 1676 fol. 112 (Bonald, not. de Rodez).

[5] Extraits d’un registre de Jean Gineste, not. de Rodez, Société des Lettres de l’Aveyron, quittance dotale du 3 janvier et reconnaissance dotale du 31 janvier 1465.

[6] A.D.Av. 2E 212 CC 257, fol. 13, Comptes consulaires de la Cité. Présent des consuls pour le mariage de Bétho Rességuier et de la fille de Jean Sigal. A.D.Av. E 1455 fol. 315 (Bonald, not. de Rodez). Reconnaissance dote du 25 janvier 1500 (n. st.).

[7] A.D.Av. E 1659 fol. 230 (D. Besombes, not. de Rodez) Vente faite par Gabriel Garibal, fils de Brenguier.

[8] A.D.Av. E 1455 fol. 315 (Bonald, not. de Rodez). Reconnaissance dote du 25 janvier 1500 (n. st.).

[9] A.D.Av. E 2066 fol. 45 (Bastide, not. de Saint-Geniez).

[10] A.D.Av. E 2191, fol. 1 (Pierre Rouquette, not. de Saint-Geniez).

[11] A.D.Av. 5G 93 (Jean Cayronis, not. de Rodez).

[12] A.D.Av.  E 1136 fol. 34 (P. Martini, not.) Donation du 14 septembre 1489 en faveur de Guillaume Desmazes, prêtre de la Bannerie, paroisse de Ceyrac.

[13] A.D.Av. E 992 (Couderc, not. de Ceyrac).

[14] A.D.Av. E 1989 fol. 89 (Rossaldi, not. de Rodez).

[15] A.D.Av. E 811 fol. 34 (Ambecy, not. de Ceyrac).

[16] A.D.Av. E 980, fol. 84 (Ambecy, not. de Ceyrac).

[17] La famille reste à Ceyrac sans qu’il ait été possible d’en trouver la structure précise. En 1530, Raymond Guirbaldy, prêtre de Ceyrac déclare posséder une maison tenue de tout temps par sa famille[17]. Nous trouvons quelques années après Guillaume Guirbaldy, Il eut un enfant naturel, Jean Guirbaldy.

[18] A.D.Av. E 998 (Couderc, not. de Ceyrac).

[19] A.D.Av. E 1006, testament de Jeanne Prunier retirée dans une chènevière de Pierre Guirbal, atteinte de la contagion « dite peste ».

[20] A.D.Av. 3E 3905 fol. 149 (Clauzel, not. de Coussergues).             

[21] A.D.Av. E 1136, fol. 89, (Martin, not. de Rodez).

[22] A.D.Av. E 1540 fol. 317 (Mouysset, not. de Rodez).

[23] A.D.Av. E 832, fol. 230 (L. Ardalhonis, not. de Rodez).

[24] A.D.Av. E 1543, fol. 218 (G. Mouysset, not. de Rodez).

[25] A.D.Av. E 1772 fol. 193 (Coignac, not. de Rodez).

[26] A.D.Av. E 1967, fol. 246 (G. Mouysset, not. de Rodez).

[27] A.D.Av. E 1776 (Coignac, not. de Rodez).

[28] A.D.Av. E 1776 (Coignac, not. de Rodez).

[29] Ibid.

[30] A.D.Av.  E 1435, fol. 383 (Besset, not. de Rodez).

[31] A.D.Av. E 1866.

[32] A.D.Av.  E 1753 fol. 248 (Carayron, not. de Rodez) : quittance dotale du 24 juillet 1618 faite par Pierre Guirbal à Jean de Parayre.
 E 1779, fol. 16 (Carayron, not. de Rodez) : Reconnaissance dotale de Pierre Guirbal pour Raymond Parayre.

[33] A.D.Av. Registre paroissial de Notre-Dame de Rodez.

[34] A.D.Av. 3E 6964, fol. 28 (J. Delsherms, not. de Sainte-Eulalie-d’Olt).

[35] A.D.Av. E 2083 fol. 65 (Bastide, not. de Saint-Geniez).

[36] A.D.Av. E 2067 fol. 340 (Bastide, not. de Saint-Geniez), reconnaissance faite par Pierre Nogaret le 23 février 1561.

[37] A.D.Av. 3E 2203 fol. 33.

[38] H. de Barrau, Documents historiques et généalogiques.

[39] A.D.Av. E 2178 ? fol. 116 quittance dotale du 6 janvier 1566 faite par Raymond Delhon et Mérigue Guirbal.

[40] A.D.Av. 16J 40 Accord passé le 31 décembre 1689 entre Arnaud Pouderous vigneron de Saint-Austremoine, patron nominateur de la chapellenie des Guirbaldy, de Ceyrac ; et Antoine Guirbaldy, prêtre de la Magdelaine (Marion, not. de Rodez).

[41] A.D.Av. E 1486 fol. 156.

[42] A.D.Av. E 1657 fol. 99 (D. Besombes, not. de Rodez).

[43] A.D.Av. E 980 fol. 193 (Cayron, not. de Rodez).

[44] A.D.Av. 3E 6964, fol. 28 (J. Delsherms, not. de sainte Eulalie d’Olt).

[45] A.D.Av. 16J 40.

[46] A.D.Av. 16J 40 Reconnaissance de douaire du 27 décembre 1563 de Jean Barrier (Viguier not. de Salles).

[47] A.D.Av. E 1989 (Rossaldi, not. de Rodez).

[48] A.D.Av. 16J 40.

[49] A.D.Av. E 1274 Restitution de dote de feue Marie Portalle, belle-sœur de Jean Guirbal et tante de Jean Terrieux, le 23 février 1614.

[50]A.D.Av. 3E 2054 (J. Guirbal, not. de Salles).

[51] A.D.Av. 16J 40 Reconnaissance de douaire du 27 décembre 1563 (Viguier not. de Salles).

[52] A.D.Av. 16J 40.

[53] .D.Av. 16J 40 (Viguier, not. de Salles).

[54] A.D.Av. 16J 40 Reconnaissance dotale faite par Jean Thomas pour Jean I Guirbal du 23 juillet 1600 (Carles, not. de Marcillac).

[55] A.D.Av. 3E 14846 (J. Guirbal, not. de Salles). Rente dotale d’Isabelle Bissolis de 1574.

[56] A.D.Av. 16J 40. Reconnaissance de Pierre Serves du 30 août 1592.

[57] A.D.Av. 16J 40.

[58] A.D.Av. 16J 40.

[59] A.D.Av.  E 1278 fol. 307 (Viguier not. de Salles).

[60] A.D.Av. 16J 50. Lettres du viguier de Sournia et d’Etienne Sabatier.

[61] A.D.Av. E 1278 fol. 305 (Viguier not. de Salles) testament de Jean II du 27 avril 1639.

[62] A.D.Av. 16J 40. Constitution de dot religieuse pour Françoise Guirbaldy du 3 décembre 1654 (A. Soulié, not. de Rodez).

[63] A.D.Av. 16J 40.

[64] Michel Le Tellier (1603-1685), secrétaire d’Etat de 1643 à 1677.

[65] A.D.Av. 2E 262-I-20. Comptes et délibérations consulaires de Salles.

[66] A.D.Av.  E 1886.

[67] A.D.Av. E 1889.

[68] Ibid.

[69] Merci à Madame Marin, qui m’a donné cette information.

[70] A.D.Av. 3E 5464 (Barlier, not.).

[71] A.D.Av. contrat de mariage du 14 janvier 1741 chez Franques not. de Rodez.

[72] Source Gallica.

[73] A.D.Av. 2C 23 (Pons, not. de Rodez).

[74] H. de Barrau.

[75] S.H.A.T. Dossier personnel.

[76] c.m. du 28 mai 1817, A.D.Av. 3E 12432 (Déjean, not. de Rodez).

[77] A.D.Av. 16J 40.

[78] A.D.Av. 16J 44 chez Castanier not..

[79]  R. Cerveau, Nécrologe des plus célèbres défenseurs et confesseurs de la vérité au XVIIIe s ., sl ., 1760, t. II p.64.

[80] A.D.Av. 2E 16J 40, Marion, not. de Rodez.

[81] A.D.Av. 16J 40.

[82]A.D.Av. 3E 15 042 fol.1.

[83] A.D.Av. 16J 40.

[84] Ibid.

[85] Ibid.

[86] Ibid.

[87] A.D.Av. 16J 50.

[88] Guillaume Guirbaldy enfant terrible, PV de la Société des Lettres de l’Aveyron, t. XXXIV, 1942.

[89] A.D.Av. E 1490 (Galibert, not. de Rodez).

[90] A.D.Av. Evacuation du Couvent le 1er octobre 1792, in Lettres sur l’histoire de Rodez, Affre.

[91] A.D.Av. Contrat de mariage du 14 janvier 1741 Franques not. de Rodez.

[92] A.D.Av. 16J 42.

[93] Armorial de la Généralité de Montauban.