Famille TRANIER meuniers

Sources : registres paroissiaux d’Arcanhac, de La Fouillade, des Mazières, de Sanvensa…A.D. Registres de notaires, fonds privés.

Ce patronyme étant très répandu dans la vallée du Viaur, il est impossible de rattacher toutes les familles qui le portent. A La Salvetat-Peyralès, le village de La Tapie était surnommé “ La Tapie des Traynier ”.

La famille de meuniers que nous présentons, occupe le moulin du Parayre ou Paraire, au terroir du Rouc(qu)an, situé entre Les Mazières et Lunac. Ce moulin fut connu sous l’appellation « moulin des Traynier », famille propriétaire de ce moulin pendant au moins quatre siècles, soit 12 générations qui s’y sont succédées jusqu’en 1937.

En 1355 un certain Traynier, était meunier au moulin des Pauvres à Villefranche-de-Rouergue, peut être était-il un ancêtre de cette famille ou descend-elle de la famille Traynier ou Trahinier1 dont un fils aurait survécu ?

Nous avons une filiation à peu près sûre à partir de :

I- Pierre Traynier, meunier au Paraire, marié avec Marguerite Puech (citée en 1566, Rudelle, not., 146 J 13). Le 11 mars 1578, Jean fait son testament, il nomme ses enfants mais n’indique pas leur mère (Montlauzeur, not., 3 E 2932). D’où :

1- Jean, héritier, qui suit.

2- Gabriel, décédé avant 1578, marié le 27 janvier 1574 (Lortal, not. 3 E 2877) avec Antoinette Lagarrigue fille de Jean, meunier à Alpinhaguet (Les Mazières), décédé sans enfants.

3- Pierre, meunier au Bouscal (Saint-André ou La Salvetat-Peyralès ? ), marié le 8 novembre 1583 avec Marguerite Raynal, veuve de Jean Couronne, de Rieupeyroux (Ricardy, not. 3 E 9850, le frère du marié donne à Pierre 200 écus soit 600 livres dont une partie servira à doter Hélène Couronne, sa filliastre lors de son mariage).

4- Catherine, mariée avec Pierre Gasquet, de Trébessac (Arcanhac).

5- Jeanne, mariée vers 1570 avec Jean Cadillac, de La Valette (Lescure).

II. Jean, dit  "Roussel", meunier au Paraire, décédé avant 1625. D’où peut-être (les écrits manquent pour confirmer la filiation) :

1-     Gabriel, consul des Mazières en 1605, 1611, cité en 1624 comme expert lors d’estimation de terres, décédé avant 1631, pas de descendance connue.

2-     Antoine, décédé après 1624.

3- Jean, qui suit.

4- Catherine, mariée  vers 1600, avec Pierre Cabrit,  du Rech (Lescure).

5- Marie, mariée avant 1610, avec Antoine Bessou, pareur de drap au Paraire.

III- Jean, propriétaire-meunier et praticien au Paraire, en 1636 il est dit fils de feu Jean, décédé avant 1666, marié avec Marie Traynier, fille de Géraud, paysan de la Coste (la Fouillade) et Jeanne Molinier. D’où  au moins :

1-     Jean, qui suit.

2-     Catherine, mariée avant le 18 février 1657 avec Antoine Marre, martinaire de Cadours, fils de Guillaume et Jeanne Cayla (Rudelle, not. 146 J 33).

3-     Antoinette, mariée le 14 octobre 1666 (Bonnet, not. 3 E 5566) avec Jean Fabre, martinaire de Lortal (Cabanes), fils de Pierre et Marie Delbourg.

IV- Jean, propriétaire-meunier au Paraire, décédé vers 1701, marié le 7 janvier 1667 avec Jeanne Sab(v)y (1643-1720), fille de Géraud Saby, meunier à Ferragut (Najac) et Jeanne Montaigne. D’où :

1- Jean, qui suit.

2- Marie, mariée avec Louis Loupias, cordonnier de Lunac.

3- Bartélémi, voir Branche du moulin de Mart(r)es V.3.

4- Louis, meunier, célibataire, décédé en 1710.

5- Catherine, mariée en premières noces le 19 janvier 1702 (Ducor, not.) avec Jean Coste, praticien de Roumanhac (la Fouillade), fils de Géraud, en deuxièmes noces le 11 juillet 1713 avec Jean Loupias, praticien de la Bertrandie (Arcanhac), fils de Antoine et Jeanne del Salès et en troisièmes noces le 25 février 1721 avec Jean Guibbert, de Trébessac (Arcanhac) 2.

6- Antoine, laboureur au Mas de Cabrit, décédé avant 1752, marié en 1707 avec Marie Segons,  fille de Géraud et Catherine Alaux, du mas de Cabrit (La Fouillade).

V- Jean (1672-1753), propriétaire-meunier et marchand au Paraire, marié le 29 janvier1704 avec Hélène Barrès (décédée le 30 novembre 1755) fille de Jean, bourgeois de Laudinie (La Fouillade) et Marie de Vidal de Roumégous. Lors du contrat de mariage passé en présence de cinq prêtres et de nombreux parents et amis, Jean reçoit les ¾ des biens paternels et maternels et Hélène, assistée de son oncle maternel, François de Montlauzeur, seigneur de Méjanet, reçoit 800 livres de dot, dont 100 livres de son oncle décédé, Pierre de Vidal, de Caylus et autres dotalités. D’où :

1- Elisabeth-Jeanne (1707-1782), célibataire, jouissante avec son frère, Louis, du foulon (ou paradou) et de la cuisine basse du manoir construit en 1723.

2- Louis, meunier, célibataire, décédé en 1787 à l’âge de 77 ans.

3-          Joseph-Rémi, qui suit.

4-          Jean, né le 18 juin 1716.

5- Marie (1719-1753), mariée le 29 janvier 1742 avec Jacques Saurel, fils de Jacques, marchand de Lunac et Jeanne Rigal, lors du contrat de mariage passé chez Me la dot de 1000 livres est payée comptant.

6-     Geneviève (1722-1732).

7- Jean-Baptiste, né le 25 juin 1725, praticien, en 1753 meunier et marchand sur la rivière de la Bonnette, à Peyregros (Loze, 82), marié avec Marie Delpech, fille d’Antoine, meunier de Loze et Marie Poujade. D’où :

a- Catherine, mariée le 1er juin 1774 avec Bernard Solinhac, tisserand de Saint-Salvadou, fils de Bernard et Catherine Laubiès.

b- Antoine, né le 27 avril 1756.

c-Baptiste, né le 23 décembre 1758.

8- Joseph (1729-1783), docteur en théologie, curé de Saint-Salvadou de 1772 à 1783. Le 24 janvier 1754 il reçoit de son frère, Joseph-Rémi, bourgeois du domaine du Parayre, informé des pieux sentiments de Me Joseph, clerc tonsuré, son frère de se faire promouvoir  aux saints ordres sacrés de prêtrise et afin qu’il puisse vivre plus commodément de son état, a donné pour à titre clérical la somme de 90 livres de rente annuelle et pention viagère qu’il luy establit en particulier sur une maison appelée la Boutique, couverte de tuiles de pierre à trois étages, en fort bonne état, située sur le chemin dudit domaine au moulin haut, plus un pred et chenevière, une vinhe, située au vinhoble de Soulages (Saint-André) (Loupias, not., 3 E 5294). Il joua le rôle de « Patelou » 3 lors du mariage de sa nièce, Catherine, de Peyregros, près de Caylus.

VI- Joseph-Rémi (1713-1763), praticien-marchand et propriétaire-meunier au Paraire-Bas, marié le 25 juin 1748 avec Marie-Anne Alaux, fille de Jean, praticien de la Tapie (Arcanhac) et Marie Durand (dot 2100 livres). D'où :

1-     Marie-Hélène, née le 27 décembre 1749, mariée le 31 janvier 1780 avec Antoine Calvinhac, bourgeois de Roussilhes (Bor-et-Bar), fils de Louis et Catherine Pailloux.

2-          Jean-Joseph-Langil, né le 16 mars 1752, Voir Rameau du Paraire-Haut VII.2-

3-     Antoine-Alexandre-Anselme, qui suit.

4-     Joseph-Rémi-Amans, né le 1er septembre 1758.

5-          Louis-Ambroise (1760-1823), cultivateur, propriétaire du château des Mazières, marié le 28 mai 1798 (3 E 5324) avec Marie-Anne Couffinhal, fille de François et Antoinette Enjalbert, de La Tour (Lunac). Le 19 janvier 1829, chez Me Déléris, eut lieu le partage du château entre les enfants :

a-      Joseph, marié en 1826 avec Marie Déléris.

b-     Jean-François, propriétaire-cultivateur à  Saint-Salvadou.

c-       Marie, héritière, mariée avec Antoine Olié.

d-     Julie, couturière.

e-      Marie-Anne, servante aux Agassacs, chez son cousin et tuteur, Joseph Tranier.

6-     Marie-Madeleine (1762-1763).

VII- Antoine-Alexandre (1755-1819), propriétaire-meunier et praticien au Paraire-Bas, maire de la commune des Mazières en 1794, marié le 15 février 1779 avec Anne-Véronique Coustaux, fille de Jean-Pierre, praticien et Marie Marty, de Falgayrolles (Sanvensa). D’où :

1-     Marie-Hélène (1780-1783).

2-     Marie-Anne-Josèphe, née en 1781, mariée en 1800 à Najac avec André Viallèles, propriétaire-cultivateur à La Jalade (La Fouillade), fils de André et Marie-Anne Alaux.

3-     Jeanne-Marguerite (1783-1835), célibataire, laquelle teste le 15 janvier 1834 en faveur de sa belle-sœur, Charlotte Alary.

4-          Jean-Joseph-Marie, né en 1786, marié en premières noces en 1804 avec Marie-Victoire Granier, fille de Pierre, notaire et Marie-Louise Faure, du Planol (Lunac), en secondes noces en 1811 avec Anne-Euphrasie Loupias, fille de Joseph et Marie-Anne Lafon, des Agassacs (Les Mazières), tuteur des enfants pupilles de son oncle, Louis, habitant le château des Mazières. Lors du mariage de sa nièce du Paraire, Marie-Charlotte, avec Jean Gayrard en 1834, il lui donne la somme de 600 F.

5-          Jean, qui suit.

6-          Alexandre-Antoine-Arsène (1789-1791).

7-          Anne-Mélanie (1791-1831), mariée le 11 juillet 1810 avec Jean-Baptiste Traynier, meunier, fils de Charles et Marie-Rose Tranier, du moulin de Martre, parents du 3° au 4° degré.

8-          Alexandre, né en 1794.

9-          Marie-Anne-Victoire, née en 1797, mariée le 27 janvier 1818 avec Jean-Joseph Massol, charron d’Arcanhac, fils de Joseph et marie Guibbert2, du Fournet (La Fouillade).

10-      Jean-Joseph, cultivateur aux Agassacs en 1834, né en 1798, marié en 1826 avec Anne-Euphrasie Rouziès, fille de Joseph et Marie-Rosalie Loupias, d’Agen (Saint-Salvadou).

11-      Jean, né en 1800.

12-      Jean-Victor (1803-1803).

VIII-        Jean (1787-1854),  propriétaire-meunier au Paraire-Bas, marié le 9 août 1812 avec Charlotte-Julie Alary, fille de Jean-Antoine-Baptiste, bourgeois des Martres (Combrouzes, né aux Peyronnies de Naucelle) et Marie-Jeanne Salesses. D’où :

1-          Jean-Joseph, qui suit.

2-          Marie-Jeanne-Julie-Charlotte, née en 1815, mariée en 1834 avec Jean-Joseph Gayrard, fils de Jean-Pierre et Marie-Anne Loupias, d’Aubugues (Sanvensa).

3-          Anne-Mélanie-Sophie (1816-1896), mariée en 1836 avec Jean-François Autheserre, fils de Joseph et Marie Rouquet, de La Lavagne (Sanvensa).

4-          Joseph-Augustin (1819-1853), cultivateur aux Cazelles (La Fouillade), marié avec Marie Gares, des Cazelles. Descendance.

5-          Anne-Rosalie, née en 1821, mariée le 30 janvier 1842 avec Jean-Pierre Guy, de Bestès (La Fouillade).

6-          Victoire (1822-1834).

7-          Julie, née en 1825, mariée en 1845 avec Joseph Couronne, fils de Joseph et Rose Alet2, de Pébrac (La Fouillade), remariée en 1858 avec Casimir Rigal, de Pébrac.

8-          Rosalie, jumelle de Julie, mariée en 1846 avec Jean-Baptiste Izard, fils de Jean et Marie-Anne Ricard, de La Tapie.

9-          Séraphine-Appolonie, née en 1830.

IX-             Jean-Joseph (1813-1858), propriétaire-meunier au Paraire-Bas, marié en 1842 avec Marie Delpech, fille de Jean-Joseph, propriétaire de Trébessac (Arcanhac) et Thérèse Sirven (remariée le 17 février 1868 avec Charles-Alexandre Fricou, de La Bertrandie (La Fouillade). D’où :

1-          Augustin-Casimir, né en 1844, propriétaire au Paraire-Bas, marié en 1865 avec Julie Gayrard, d’Aubugues (Sanvensa). D’où :

a- Casimir, né en 1866, marié avec Marie-Albanie Regourd. D’où une fille, Esther, épouse Alet qui vend en 1965 le manoir à Jean-Claude Courbin.

b- Elie, né en 1870, marié avec Marie-Rose Bories, de La Capelle-Bleys.

c- Valentine (1872-1959).

2- Joseph-Julien (1846-1929), propriétaire-cultivateur à Falgayrolles (Sanvensa), marié en 1868 avec Marie-Elisa Loupias, fille de Joseph-Victor et Marie-Rose Galy, de Lunac. Descendance. 

3-          Jean-Baptiste-Marcellin, qui suit.

4-          Marie-Charlotte, née en 1851, mariée en 1870 avec Jean-Baptiste Pendariès, de Lavernhe de Tayrac.

5-          Joseph-Augustin, né en 1853, meunier au moulin de La Maladrerie (Villefranche), marié en 1880 avec Marie-Anaïs Boyer, fille de Jean-Baptiste et Marie-Rose Carrié. Il achète le moulin en 1883, son fils, Gaston lui succède en 1929 comme propriétaire-meunier, puis Roger Martin, gendre de ce dernier en 19505.

6-          Joseph-Casimir (1855-1914), cultivateur au Paraire, marié en 1881 avec Marie-Rosalie Delpech, fille de Baptiste et Marie-Rosalie Alaux, de Trébessac.

7-          Alexandre (1858-1927), marié en 1882 avec Marie Testes. Descendance

X-                Jean-Baptiste-Marcellin (1848-1914), propriétaire au Paraire-Bas, marié en 1872  avec Marie-Césarine Delpech, fille de Baptiste et Marie-Rosalie Alaux, de Trébessac. D’où :

1-     Marcellin-Zéphirin (1872-1873).

2-     Marcellin (1875-1876).

3-     Gaston-René, né en 1877, qui suit.

4-     Paulin (1880-1880).

XI-             Jules, propriétaire au Paraire-Bas, cordonnier, marié en 1901 avec Marie-Emilie Graffan, de Saint-Salvadou. C’est vers 1920 que le moulin est vendu à la famille Farjounel, dont Arthur fut le dernier meunier du pays, faisant la farine et cuisant le pain au four de bois jusque vers les années 1995. D’où :

XII-           Gaston-René (1906-1988), né au Paraire, vend en 1940 une partie du manoir pour aller habiter Carmaux, marié avec Maria-Julia Loupias, du Sahuc (Saint-Salvadou). D’où :

XIII-        Roger-René, né au Paraire, marié avec Ginette Dardenne, domiciliés à Paris.

 

      Rameau du Paraire-Haut

VI-2. Jean-Joseph-Langin (1752-1812), meunier au Paraire-Haut, marié en 1790 avec Marie-Anne Lafon (1759-1824), fille de Joseph et Jeanne Geniès, de Rouquette (Arcanhac). D’où :

1-     Catherine, née en 1791.

2-     Joseph (1793-1804).

3-     Louis-Honoré, qui suit

VII- Louis-Honoré (1797-1881), propriétaire au Nougayrol (Lunac), marié en 1824 avec Victoire Vialelles, fille d’André, propriétaire du moulin des Aleils (La Fouillade) et Marie-Anne Tranier, cousins au troisième degré. Descendance.

 

 

Branche du moulin de Martre

IV.3- Barthélémi, meunier au moulin de Martre (Arcanhac), qui teste le 5 août 1736 (Guibbert, not. 3 E 10 031) décédé le 29 novembre 1740, Barthélémi fit son apprentissage dans divers moulins du pays, en 1716 il est au Moulinet (Saint-André-de-Najac), en 1721 il passe un bail avec le sieur Ramondy, de Najac, pour prendre en fermage le moulin de Martre, ou moulin d’Arcanhac, appartenant aux seigneurs de Bar, puis à la famille d’Agens de Loupiac. Au XVI° s., la tenancière, Martre (Marthe ou Marthre) Gaillard le vend et donne son prénom au moulin qui ne sera plus connu que par cette appellation. La famille Traynier devient vers 1730 propriétaire du moulin et de ses dépendances, le 9 septembre 1741, elle envisage de faire construire un deuxième moulin, en amont, il s’ensuit un procès avec Jean Traynier, meunier du moulin du Paraire5. Barthélémi se marie le 14 septembre 1712 (Labrunhie, not. 3 E 8620) avec Catherine Issanchou, fille de Jean et Catherine Massol, de Trébessac (Arcanhac). D’où :

1- Charles, qui suit.

2- François.

5-     Jean (1724-1770) maître-tailleur à Trézières (Arcanhac), métayer à La Penchènerie, marié le 23 juin 1742 avec Jeanne Laurens (1715-1809), fille de Pierre et Marie Alaux, de Trézières. D’où :

a- Charles, qui suit (voir VI.2a).

b- Jean-Joseph (1745-1754).

c- Marie-Anne, née le 21 décembre 1747.

d- Marie-Jeanne, née le 17 février 1750.

e- Marie, née le 12 mars 1752, mariée le 26 février 1781 avec Antoine Gaillard, fils de François et Catherine Déléris, de Saint-André.

f- Jean-Baptiste (1755-1755)

g- Jean-Baptiste (1756-1836), laboureur à Trézières, marié le 9 novembre1789 avec Antoinette Loupias (1763-1834), fille de Simon, bourgeois de La Bertrandie et Jeanne de Morlhon2. D’où :

- Jean-Baptiste (1790-1861), cultivateur à Trézières, marié en 1831 avec Marie-Rose Lafon de Sanvensa. Descendance.

- Jean-Antoine, cultivateur à Bertouget et à Puechganel (Les Mazières), né en 1792, marié en 1821 avec Marie-Rose Trézières, fille de Pierre et Anne Saint-Amans, de Pébrac (Arcanhac). Descendance.

- Jean-François-Antoine-Charles (1794-1875), cultivateur à  (Lunac), marié en 1817 avec Marie-Jeanne Balat, fille de Jean et Marie-Anne Couchet, de Vabre. Descendance.

- Jean-Louis (1795-1879cultivateur au Nougayrol (Les Mazières), marié en 1826 avec Marie-Rose Fabre, fille de Jean-Pierre et Marie-Rose Ferran, de La Fouillade. Descendance.

- Victor (1797-1834), cultivateur à Louradou (Arcanhac) marié vers 1831 avec Rose Cance. Descendance.

- Charles-Pierre (1799-1883), cultivateur à Rouquette (Arcanhac), marié en 1833 avec Charlotte Lafon, fille de Jean-Baptiste et Anne Estivals, d’Arcanhac. Descendance.

- Marie-Anne (1800-1856), mariée en 1825 avec Jean-Joseph Tranier, fils de Pierre-François et Marie-Anne Breil, de Trébessac (Arcanhac).

- Etienne, né en 1802, marié en 1852 avec Louise Brassier, née à Villefranche, veuve Michel Mazières, teinturier du moulin d’Imbes (La Fouillade).

h- Jean-Charles, né le 7 avril 1759.

i- Jean-Antoine, laboureur à Pechiguier (Najac), né le 27 mai 1761, marié le 24 juin1791 avec Catherine Gibergues, fille de Jean et Marie-Anne Bessière, de Pechiguier.

j- Marie-Rose (1766-1768).

k- François.

4- Joseph, marchand-boucher à Bar, marié le 6 février1743 avec Catherine Detaur, fille de Jean et Marie Viallèles, de Bar. D’où :

a- Marie-Anne, mariée le 12 février 1765 avec Jean Itié, fils de Jean dit  « Dalem » et Françoise Calmels, de Bar.

b- Jeanne, mariée le 21 janvier1768 avec Antoine Montfort, marchand de Saint-Pierre-de-Gil, fils de Marc-Antoine et Magdeleine Courrège.

c- Jean, boucher à Bar, marié avec Jeanne Boursinhac. Descendance :

d- Charles, cultivateur à Fénayrols (Bor-et-Bar), marié le 7 octobre 1789 avec Marie Loupias, fille de Bernard et Marie-Anne Fabre, de Fénayrols.

e- Joseph, célibataire

f- Marie, mariée le 6 juin1780 avec Jean Alaux, fils Jean et Marie Serres, de Bar.

5- Barthélémy, en 1745 négoce en Bas-Languedoc, puis meunier dans divers moulins de La Serène, en 1762 au Moulinet, en 1767 au Bouscal, en 1778 au moulin d’Imbes (La Fouillade), décédé le 2 octobre 1779, marié le 28 août 1754 avec Marie Blanc, de  Jean Roumanhac, meunier du moulin d’Imbes.

6- Marguerite, née le 12 avril 1723, mariée le 15 septembre 1744 avec Jean Dumoulin, fils de Antoine et Catherine Bérail, de La Vaysse (Najac).

               7- Pierre, né en 1727.

               8- Louis (1730-1755).

  9- fille naturelle, Françoise de Françoise Cabrit, du Rech (La Salvetat-Peyralès), mariée le 26       juin 1721 avec Jean Viallèles, fils de François et Magdeleine Gras, de La Prade-Basse (Najac)

V- Charles, praticien, propriétaire-meunier, marié le 8 janvier 1739 (3 E 10032) avec Marie Guibbert2, fille de Jean, praticien de Pradines (Saint-André) et Jeanne Escafre. Sans descendance il fait héritier son neveu et filleul, Charles.

VI.2.a- Charles (1743-1805), marchand, propriétaire-meunier, marié le 21 mai1776 avec Marie-Rose Tranier (1744-1816), fille de Jean, marchand et Anne Gardes, de Poujols (La Fouillade). D’où :

1-     Jean-Baptiste-Pierre-Marie (1777-1840), marié le 11 juillet 1810 avec Anne-Mélanie Traynier (1791-1831), fille d’Alexandre, meunier du Paraire et Anne-Véronique Cousteaux, parents au quatrième degré, remarié le 3 août 1836 avec Thérèse Couronne, fille de Jean-Pierre et Marie-Rose Cazals, d’Arcanhac.

2-      Rose-Anne (1780-1780).

3- Charles-Jean-Antoine, qui suit.

4- Jean-Antoine (1783-1831), cultivateur à Arcanhac, marié le 2 mars 1810 avec Marie-Rose-Jeanne-Françoise Déléris, fille de Jean-François, notaire à Souloumiac (La Fouillade) et Jeanne Malfettes. Descendance.

5- Jean-Antoine-Victor, né le 2 mai 1784.

6- Jean-Antoine-Louis (1787-1796).

VII- Jean-Charles (1781-1834), propriétaire-meunier, marié le 28 février 1810 avec Jeanne-Charlotte Guibbert2 (+1856), fille de Jean-André, bourgeois et Charlotte Fraisse, de Pradines. Peu après le décès de Jean-Charles, le premier septembre 1834, un inventaire des biens est dressé par Adrien Bouscayrol, commissaire-priseur, Sa veuve représentant les enfants mineurs D’où :

1- André-Charles, qui suit.

2- Jean-Baptiste (1813-1831).

3- Jean-Casimir (1816-1816).

4- Charlotte (1817-1886), mariée en 1842 avec Antoine-François Déléris, cultivateur de Rouquette (Arcanhac), fils d’Antoine et Marie-Rose Rigal.

5- Jean-Antoine, né en 1820, marié en 1844 avec Marie-Rose Albouy, fille de Jean-Pierre et Rose Malaterre, de Vabre-Tizac.

6- Jean-Louis, né en 1822, étudiant en théologie au séminaire de Villefranche en 1847.

7- Jean-Pierre-Justin, cultivateur à Frayssinet, né en 1824, marié en 1842 avec Marie-Hélène Izarn, veuve de Jean-Pierre Saurel, cultivateur de Frayssinet (Bor-et-Bar). Descendance

8- Pierre-Constantin, né en 1826.

9- Marie-Jeanne-Rosalie (1828-1896).

10- Marie-Elisabeth (1831-1900).

11- Marie-Léontine (1833-1864).

VIII- André-Charles (1811-1870), propriétaire-meunier, mariée en  1844 avec Thérèse Lafon, fille de Jean-Baptiste et Marie-Rose Gardes, de Rouquette (Arcanhac). Le 26 décembre 1835, il baille à demi-fruits à Jean-Pierre Tressol, son domestique né à Darnis (Montirat), le moulin à blé à trois tournans, le moulin à scie, plus le moulin à blé et le pressoir à huile, des Rives, le tout pour une durée de 8 ans, ledit Tressol lui fournira gratis la farine, l’huile et des planches nécessaires l’entretien de sa maison .

Le 2 février 1847 a lieu aux enchères publiques la vente des biens en présence de Charlotte Guibbert, Charles-André, Antoine, Louis, Justin, enfants majeurs et Constantin, Rosalie, Marie et Léontine, enfants mineurs sous la tutelle de leur mère. La chaussée et mouline du Trel (construites vers 1740, voir plus haut) avec pré, sol de moulin et patus, la pature, la caussade, le moulin et sol du moulin à scie, le moulin et sol de Martre avec patus, grange et étable, sont mis à prix, pour la valeur de 12 000 F, la vente atteindra la somme de 13 025 F et sera attribuée à Jean-Antoine Guibbert, de Trébessac (les descendants ont vendu récemment le domaine).

                                                                                    Geneviève Rigal-Saurel

1-      Au XV° siècle ce nom fut rendu célèbre par le procés de la famille Trahinier, du Coulet (La Salvetat-Peyralès), qui fut partisante du pape Benoît XIII, réfugié à Péniscola en Espagne et soutenu par Jean Carrier (peut-être originaire de la région de Lescure), archidiacre de la cathédrale de Rodez et par Bernard Garnier, chanoine sacristain qui le remplaça sous le nom de Benoît XIV. La famille Trahinier se réfugia dans les bois des pentes du Viaur et au moulin de La Soulairie (Bor-et-Bar). En 1467, le père et deux de ses enfants sont arrêtés et jugés à Rodez, les interrogatoires montrent la solidité et la cohérence de leur foi, Jeanne sera relachée, le père et un de ses fils, Pierre seront pendus (voir Lemaître, Le Rouergue Flamboyant).

2-      Familles étudiées dans les bulletins n° 27 et 33.

3-      Voir article de M. Delmas dans le bulletin n°.

4-      Jean Traynier, meunier, habitant en son domaine del Parayre (les Mazières), demeure informé que Charles Traynier, meunier audit moulin de Marthe, veut faire construire un moulin à moudre le bled avec une chaussée sur le ruisseau de la Cédène et sur le terroir appelé de la Rive de Pontjalbert, mais d’autant que ledit Charles Traynier n’est pas en droit de faire bâtir ledit moulin et chaussée… toutes et quantes fois l’eau grossirait elle inonderait et sablerait totalement l’entier pred bas, appelé de la Lande et autres propriétés que ledit Traynier pocède ladite appartenance et dequel il est seigneur directier.. parce que d’autre costé le flux et reflux de la mesme eau venant à grossir et remontant elle luy engorgerait le moulin bas que tant luy que ses devantiers ont eu de tous les temps sur ledit ruisseau et au-dessus de celluy que ledit Charles Traynier prétant y faire édifier et par là l’empechant de travailler et causerait sa ruine tottale… sans conter que le seul flux et reflux naturel de l’eau, sans qu’elle  grossisse inonderait journellement tant ledit pred de la Lande que toutes les propriétés circonvoizines et priveraient par là les propriétaires des fruits et récoltes, estant au surplus remarquable que le susdit Charles Traynier n’a neul droit de construire audit endroit ledit moulin et sa chaussée quand bien mesme le local luy appartiendrait ce que non, parce que il ne scaurait le faire sans ne détourner grandement le cours naturel de l’eau, ce que les loix et les arrets deffandent.. excepté que ladite eau ne prene sa source dans leur fonds…

Ce moulin ou mouline existe toujours au-dessus du moulin de Martre au milieu d’un pré, le procès entre cousins fut apparemment à l’avantage du constructeur qui malgré les nuisances qu’il pouvait provoquer aux voisins eut gain de cause.

5-      Voir Rue, Moulins et Château, de Maurice Clerc Amis dans Mémoires de la société des Amis de Villefranche et du Bas-Rouergue.

 

 Je remercie Francis Cazals, Jean-Louis Déga, Jacqueline Hugot, Eric Malgouyres, Jean-Pierre Tranier, Roger Tranier et Mme Courbin, propriétaire de la maison du Paraire.